ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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est d'un rouge éclatant, avec un collier noir qui entoure toute la partie supérieure de son cou; il est fort commun sur le rivage de la mer & des rivieres. (D. J.)

TLANTLAQUACUITLAPILLE

TLANTLAQUACUITLAPILLE, s. m. (Hist. nat. Bot.) c'est le nom sous lequel les Mexicains désignent la plante plus connue en Europe sous le nom de mechoacan. Voyez cet article.

TLAPALEZPATLI

TLAPALEZPATLI, s. m. (Hist. nat. Bot.) grand arbrisseau du Mexique, qui quelquefois devient de la grosseur & de la grandeur d'un arbre entier. Ses feuilles ressemblent à celles des pois; ses fleurs sont d'un blanc sale & disposées en épics; son bois teint l'eau d'une couleur bleue; on lui attribue des vertus merveilleuses contre les maux des reins, la gravelle & la pierre: maceré dans l'eau, ce bois perd au bout de quinze jours toutes ses vertus: c'est, dit - on, le même bois qui est connu sous le nom de bois nephrétique.

TLAQUATZIN

TLAQUATZIN, s. m. (Hist. nat. Zoolog. exot.) espece de gros écureuil de la nouvelle Espagne; il a le museau long & menu, la tête petite, de petits yeux noirs, le poil long, blanchâtre & noir au bout; sa queue est longue d'environ deux palmes; il s'en sert ordinairement pour se suspendre aux arbres, où il grimpe avec une extrème vîtesse: ce n'est - là qu'une description de voyageur. D'autres écrivains prétendent que le tlaquatzin est le nom que les Américains donnent à l'oppossum; enfin Hermandès nomme le cuonda tlaquatzin épineux; c'est une espece de porc - épic du Brésil. (D. J.)

TLASCALA ou TLAXCALLAN

TLASCALA ou TLAXCALLAN, (Géog. mod.) gouvernement de l'Amérique septentrionale, dans la nouvelle Espagne, & dans l'audience de Mexico. Ce gouvernement s'étend d'une mer à l'autre: il est borné au nord par le golfe du Mexique, au midi par la mer du sud, & au couchant par le gouvernement de Mexico: sa ville principale lui donne son nom. (D. J.)

Tlascala

Tlascala ou Tlaxcallan, (Géog. mod.) ville de l'Amérique, dans la nouvelle Espagne, au gouvernement de ce nom, dont elle est la capitale, sur le bord d'une riviere; sous Montezuma cette ville étoit magnifique, & formoit une république considérable. Elle n'est plus à - présent que le siége d'un juge nommé alcad - major: son évêché a été transféré à Puebla - de - los - Angelos: les habitans sont des Espagnols & des Indiens mêlés ensemble, les premiers riches & les derniers très - pauvres. Latit. 19. 38. (D. J.)

TLAYOTIC

TLAYOTIC, s. m. (Hist. nat.) nom que les habitans de la nouvelle Espagne donnent à une pierre de leur pays, & qu'ils estiment souveraine contre la colique; c'est une espece de jaspe verd, approchant en nature de la pierre néphrétique. (D. J.)

TLÉON

TLÉON, s. m. (Ophiol. exot.) c'est le nom qu'on donne à une espece de serpent du Brésil, grand àpeu - près comme la vipere; il est couvert d'écailles blanches, noires, jaunes; il habite sur les montagnes. Sa morsure est mortelle, si l'on n'y apporte du secours: les remedes qu'on y fait sont les mêmes dont on se sert pour la morsure de la vipere. (D. J.)

TLÉPOLÉMIES

TLÉPOLÉMIES, s. f. (Antiq. grecq.) après que Tlépoleme eut été tué à la guerre de Troie, on rapporta ses cendres dans l'île de Rhodes, & on institua en son honneur des sacrifices & des jeux, qui de son nom s'appellerent tlepolemia; la couronne du vainqueur étoit de papier blanc. La plûpart des contrées ou des villes de la Grece, avoient de ces sortes de jeux, qui prenoient ordinairement leur dénomination du dieu, du héros, ou du lieu, junonia à Argos, herculeia à Thèbes, &c. (D. J.)

TLEUQUECHOLTOTOTL

TLEUQUECHOLTOTOTL, (Ornithol. exot.) nom d'un oiseau du Mexique, du genre des pies, & qui porte sur la tête une belle crête de plumes rouges. (D. J.)

TLILAYTIC

TLILAYTIC (Hist. nat. Minéral.) nom que les Mexiquains donnent à une espece de jaspe d'une couleur obscure: ils sont persuadés qu'en appliquant cette pierre sur le nombril, elle dissipe les coliques les plus douloureuses.

TLOS

TLOS, (Géog. anc.) nom d'une ville de l'Asie mineure, dans la Lycie, au voisinage du mont Cragas, selon Ptolomée, & d'une ville de Pisidie, selon Etienne le géographe. (D. J.)

TMARUS

TMARUS, (Géog. anc.) montagne de l'Epire, dans la Thesprotie. Strabon, liv. VII. p. 328. qui dit qu'on la nommoit aussi Tomarus, met un temple au pié de cette montagne. Pline & Solin écrivent pareillement Tomarus. C'est du nom de cette montagne que Jupiter est surnommé Tmarien, par Hésiche.

Les cent fontaines qui naissent au pié du mont Tmarus, sont célébrées par Théopompe. (D. J.)

TMESCHEDE

TMESCHEDE, (Géog. mod.) ville d'Allemagne, dans le comté d'Arusperg, qui appartient aux archevêques de Cologne: elle est sur la riviere de Ruer, à deux lieues de la ville d'Arnsperg.

TMESE

TMESE, s. f. (Gramm.) c'est une véritable figure de diction, comptée par les grammairiens dans les especes de l'hyperbate. Cette figure a lieu lorsque l'on coupe en deux parties un mot composé de deux racines élémentaires, & que l'on insere entre deux un autre mot; comme septem subjecta trioni, Virg. pour subjecta septentrioni. Voyez Hyperbate.

TMOLUS

TMOLUS, (Géog. anc.) montagne de l'Asie mineure, dans la Phrygie, & sur un des côtés de laquelle étoit bâtie la ville de Sardis. Homere, Catal. v. 373. dit que les Méoniens étoient nés au pié du Tmolus:

Qui aut Meonas adduxerunt sub Tmolo natos.

Denis le Périégete, v. 830. donne au Tmolus l'épithete de ventosus. D'autres ont vanté cette montagne comme un excellent vignoble. Virgile, Georg. l. II. v. 97. dit:

Sunt etiam Ammineoe vites, firmissima vina, Tmolus & adsurgit quibus & rex ipse Phanoeus.

Et Ovide, Metam. l. VI. v. 15. s'exprime ainsi:

Deseruere sibi nymphoe vineta Timoli.

Ovide n'est pas le seul qui ait dit Timolus pour Tmolus. Pline, l. V. c. xxjx. nous apprend que c'étoit le nom ancien de cette montagne, qui antea Timolus appellabatur. Son sommet, selon le même auteur, l. VII. c. lxviij. se nommoit Tempsis.

Galien fait de Tmolus une montagne de Cilicie, & parle du vin tmolite, ainsi appellé de la montagne qui le produisoit. C'est toujours du même Tmolus dont il est question; il pouvoit être placé dans la Cilicie, parce qu'on voit dans Strabon que les Ciliciens habiterent autrefois dans le quartier où est le mont Tmolus. Le fleuve Pactole avoit sa source dans cette montagne.

Les Turcs la nomment Bozdag, c'est - à - dire, montagne de joie. Il y avoit au pié de cette montagne une ville nommée Tmolus, qui fut renversée par le tremblement de terre, ainsi que celles d'Ephèse, de Philadelphie & de Temnus, la cinquieme année de Tibere; mais ce prince les fit rebâtir, comme on le voit par la base de la statue colossale de cet empereur à Pouzzol. (D. J.)

TOAM

TOAM, (Géog. mod.) Tuam, & Towmond, au<pb->

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