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Quid quid igitur vel in philosophiam, vel in christianam fidem peccavit Vaninus, peccavisse autem levem, futilemque scriptorem plurima fatemur, non tàm impietati directoe & systemati inoedificatoe, quàm extremoe dementioe hominis mente capti adscribendum esse putamus; digni qui non flammis, sed ergastulo sapere didicisset.
Tous ces détails ne tomberont point en pure perte
pour les jeunes gens avides de s'instruire, & amateurs
de la vérité. Ces jeunes gens deviennent quelquefois
des magistrats, qui éclairent à leur tour les
tribunaux dont ils sont membres, & les dirigent à ne
porter que des arrêts qui puissent être approuvés par
la postérité. (Le chevalier
2°. Taurisci, peuples des Alpes. Selon Polybe, liv. II. n. 15. les Taurisques n'habitoient pas loin de la source du Rhône. Ce sont ces mêmes peuples qui du tems de César, inspirerent aux habitans de l'Helvétie le dessein de passer en Italie, & de s'emparer de ce pays abondant en vins & en fruits excellens. Ils furent les premiers des Gaulois celtiques, & même du canton de Zurich, dont ils faisoient alors partie, qui entreprirent cette grande expédition, & qui oserent essayer de forcer les passages des Alpes. Leurs descendans, les Taurisques modernes, sont les habitans du canton d'Uri. (D. J.)
On creusoit une fosse assez profonde, où celui pour qui se devoit faire la cérémonie, descendoit avec des bandelettes sacrées à la tête, avec une couronne, enfin avec tout un équipage mystérieux. On mettoit sur la fosse un couvercle de bois percé de quantité de trous. On amenoit sur ce couvercle un taureau couronné de fleurs, & ayant les cornes & le front orné de petites lames d'or. On l'égorgeoit avec un couteau sacré; son sang couloit par un trou dans la fosse, & celui qui y étoit le recevoit avec beaucoup de respect. Il y présentoit son front, ses joues, ses bras, ses épaules, enfin toutes les parties de son corps, & tâchoit à n'en point laisser tomber une goutte ailleurs que sur lui. Ensuite il sortoit de - là hideux à voir, tout souillé de ce sang, ses cheveux, sa barbe, ses habits tout dégouttans; mais aussi il étoit purgé de tous ses crimes, & régénéré pour l'éternité; car il paroît positivement par les inscriptions, que ce sacrifice étoit pour ceux qui le recevoient, une régénération mystique & éternelle. Il falloit le renouveller tous les vingt ans, autrement il perdoit cette force qui s'étendoit dans tous les siecles à venir.
Les femmes recevoient cette régénération aussi bien que les hommes; on y associoit qui l'on vouloit; & ce qui est encore plus remarquable, des villes entieres la recevoient par députés. Quelquefois on faisoit ce sacrifice pour le salut des empereurs. Les provinces envoyoient un homme se barbouiller en leur
Les tauroboles avoient principalement lieu pour la consécration du grand - prêtre, & des autres prêtres de Cybele. On trouva en 1705, sur la montagne de Fourvieres à Lyon, une inscription d'un taurobole, qui fut célébré sous Antonin le pieux, l'an 160 de J. C. Elle nous apprend qu'il se fit par ordre de la mere des dieux Idéenne, pour la santé de l'empereur & de ses enfans, & pour l'état de la colonie lyonnoise. Voyez là - dessus les mém. de l'acad. des Inscript. (D. J.)
La ville de Tauromenium étoit située sur le mont Taurus, & celle de Naxos avoit été bâtie sur la pente de cette montagne du côté du midi. Au - lieu de Tauromenium, quelques manuscrits de Pline portent Taurominium, & les habitans de cette ville sont quelquefois appellés Tauromenitani, & quelquefois Taurominitani. Cicéron, orat. frument. cap. vj. qui donne à cette ville le nom de confédérée, écrit Tauromenitana civitas; & Silius Italicus, l. XIV. v. 257. suit l'autre ortographe.
Taurominitana cernunt de sede Charybdim.
On lit sur une médaille de l'empereur Tibere ces mots: Col. Aug. Tauromen. le nom moderne est Taormina.
Timée, historien grec, naquit à Tauromenium, &
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