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La premiere, est la septieme diminuée; elle est composée de trois tons & de trois semi - tons majeurs, comme de l'ut dièse au si bémol; son rapport est de 75 à 128.
La seconde, est la septieme mineure; elle est composée de quatre tons, & de deux semi - tons majeurs, comme de mi à ré, & chromatiquement de dix semitons: son rapport est de 5 à 9.
La troisieme, est la septieme majeure, composée de cinq tons & un semi - ton majeur; de sorte qu'il ne faut plus qu'un semi - ton majeur pour achever l'octave: comme d'ut à si; & chromatiquement d'onze semi - tons: son rapport est de 8 à 15.
La quatrieme, est la septieme superflue; elle est composée de cinq tons, un semi - ton majeur & un semi - ton mineur, comme du si bémol au la dièse; de sorte qu'il ne lui manque qu'un comma pour faire un octave; son rapport est de 81 à 160; mais cette derniere espece n'est point usitée en la Musique, si ce n'est dans quelque transition enharmonique.
Il y a trois accords de septieme.
Le premier est fondamental, & porte simplement le nom de septieme: mais quand la tierce est majeure & la septieme mineure, il s'appelle accord sensible ou dominant; il se compose de la tierce, de la quinte, de la septieme, & de l'octave.
Le second est encore fondamental, & s'appelle accord de septieme diminuée; il est composé de la tierce
mineure, de la fausse quinte, & de la septieme diminuée
dont il prend le nom, c'est - à - dire, de trois tierces
mineures consécutives; & c'est le seul accord
qui soit ainsi formé d'intervalles égaux; il ne se fait
que sur la note sensible. Voyez
M. Rameau dérive cet accord de l'accord de dominante
tonique, & de celui de sous - dominante dans
le mode mineur, en cette sorte; soient les accords
mi sol # si ré, & ré fa la si de dominante tonique &
de sous - dominante dans le mode mineur de la; M.
Rameau joint ces deux accords, en retranchant 1°.
mi dont le sol # est censé tenir la place; 2°. la qui est
censé continu dans ré. Voyez
Le troisieme s'appelle accord de septieme superflue; c'est un accord par supposition, formé par l'accord dominant, au - dessous duquel la basse fait entendre la tonique.
Il y a encore un accord de septieme & sixte, qui
n'est qu'un renversement de l'accord de neuvieme;
il ne se pratique guere que dans les points d'orgue,
à cause de sa dureté. Voyez
A Paris le septier se divise en deux mines; la mine en deux minots, le minot en trois boisseaux; le boisseau en quatre quarts ou seize litrons, & le litron contient suivant quelques - uns, trente - six pouces cubiques; les douze septiers font un muid; le septier d'avoine est double de celui de froment; en sorte qu'il est composé de vingt - quatre boisseaux, ou deux mines; chaque mine de douze boisseaux, quoique le muid ne soit que de douze septiers. Les grains, les graines, les légumes, & la farine, se doivent mesurer ras, sans rien laisser sur le bord de la mesure; c'est - à - dire, que la mesure étant suffisamment pleine, elle doit être rasée ou radée avec une radoire, instrument de bois destiné pour cela. Les châtaignes, les noix, & autres semblables fruits secs, doivent être aussi mesurés ras; mais la mesure ne doit être rasée simplement qu'avec la main. Dictionnaire du Commerce. (D. J.)
La Septimanie, ainsi nommée des sept villes qui
étoient sous la métropole de Narbonne, comprenoit
alors, outre le siége du métropolitain, les diocèses
de Besiers, de Maguelone, aujourd'hui Montpellier,
de Nîmes, d'Agde, de Lodeve, de Carcassonne,
& d'Elne, aujourd'hui Perpignan; car, afin de remplir
le nombre de sept diocèses, d'où la province firoit
son nom, les Goths érigerent ces deux dernieres
villes en évêchés, & les substituerent à la place
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