RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 2:314
Quand un cheval boite des piés de derriere, si le mal est dans la hanche ou dans l'os de la cuisse, il marchera de côté, & n'avancera pas si bien de la jambe malade que de l'autre; en tournant court il favorisera cette jambe malade, & en ma>chant sur une pente, il tiendra toûjours cette jambe plus haute que l'autre.
Si un cheval a quelque maladie cachée qui l'oblige à boiter quand il travaille, on pourra le découvrir en le faisant courir à la main par un terrein uni, en lui lâchant toute la longueur du licou, & remarquant de quelle maniere il pose ses jambes. S'il ne favorise aucune des quatre, il faur continuer à l'éprouver en le maniant rondement jusqu'à ce qu'il soit bien échauffé; alors il faut le laisser reposer pendant l'espace d'une heure, & le faire courir ensuite de nouveau à la main, en lui lâchant toute la longueur du licou comme auparavant. (V)
* Les plus connus d'entre les bols sont celui d'Arménie, qui est maintenant fort rare. La description générale de bol qui précede, lui convient. On lui attribue la vertu alexipharmaque & de l'astringence. Il y en a de jaune & de blanc.
Celui de Blois, qui est une terre d'un rouge pâle.
Celui d'Allemagne, dont la couleur est un peu plus foible que celui d'Arménie. Il est parsemé de veines jaunes; on le tire des mines de Boheme. Il n'a aucune propriété particuliere.
Le bol blanc, qui vient de Gran en Hongrie, & de
Le bol de France, qui vient de Blois, de Saumur & de la Bourgogne. Le jaune passe pour le meilleur.
Celui de Transylvanie, il a tous les caracteres de celui d'Arménie. Il se fond dans la bouche comme beurre; il vient des environs de Toccai.
Les Doreurs, pour faire l'assiette de l'or, se servent
du bol d'Arménio. Les Relieurs l'écrasent avec
une molette en l'humectant avec un peu de blancd'oeuf mêlé d'eau sur une pierre polie; quand il est
bien broyé, ils le renferment dans un petit pot, pour
en mettre dans l'occasion une couche très - mince sur
la tranche du livre, après qu'elle a été bien ratissée.
Voyez
Le bol doit être mou & un peu plus épais que le miel: on le compose avec tout ce qui peut être pris intérieurement; lorsque ce sont des substance> seches ou des poudres, on leur donne une consistance molle, en les mêlant avec des conserves ou des sirops. Lorsqu'elles sont liquides & qu'on a intention de les faire prendre sous la forme de bol, on y joint des poudres telles que la poudre de réglisie & autres, par le moyen desquelles on les rend un peu plus solides.
Le sucre en poudre est un des ingrédiens, dont on se sert pour donner la consistance d'un bol aux médicamens gras & huileux, tels que les baumes.
L'on se sert de pain azyme pour envelopper le bol, empêcher qu'il ne s'en échappe quelque partie, & en faciliter la déglutition.
Le bol a diverses qualités, selon la différence des médicamens dont il est composé; il y en a d'altérant, de purgatif, d'astringent, selon les indications qui se présentent à remplir.
On a soin de prescrire au malade une boisson appropriée à sa maladie, qui puisse aider à diviser le bol lorsqu'il est dans le ventricule. (>)
Comme dans le cours de cet ouvrage nous sommes souvent obligés de citer cette savante compagnie, des actes de laquelle nous avons tiré diverses observations, il ne sera pas inutile de les faire connoître au lecteur.
Au commencement du Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.