Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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de populaire.

TORCHèRE


TORCHèRE, s. f. [2e è moy. 3e e muet.] Guéridon fort élevé sur lequel on met un flambeau, une girandole dans les salles des grandes Maisons.

TORCHIS


TORCHIS, s. m. Mortier de terre grâsse mélée avec de la pâille ou du foin. "En plusieurs Provinces, les murs des maisons dans les villages ne sont que de torchis.

TORCHON


TORCHON, Voy. TORCHER.

TORDRE


TORDRE, v. act. [Il se conjugue comme mordre.] Tourner en long et de biais en serrant. "Tordre du fil, des cordes, du linge. = Tordre la bouche, la tourner de travers. — Tordre le cou à un poulet, etc. Le faire mourir en lui tournant le cou. — Fig. "Si elle vous ressembloit, je lui tordrois le cou. DEST.
"Il poussoit des cris, il gémissoit, il soupiroit et se tordoit les mains. L. F. = Ne faire que tordre et avaler, manger goulument. st. famil. = Tordre un texte, une proposition, un principe; expression figurée, qui n'est pas du beau style. L'Acad. ne la met pas. Saurin dit de Bayle: "Grand Sophiste, prenant à tâche de confondre le faux avec le vrai, de tordre un principe, de renverser une conséquence.

TôRE


TôRE, s. m. [1re lon. 2ee muet.] Grôs anneau employé dans les bâses des colonnes; autrement, grôsse astragale.

TORON


TORON, s. m. Assemblage de plusieurs fils tournés ensemble, qui font partie d'une corde, d'un câble.

TORPEUR


TORPEUR, s. f. Latinisme. Engourdissement. Depuis quelque-tems, on l'emploie au figuré. "La torpeur philosophique s'est emparée de ces Théâtres, et en a banni la Saillie françoise, pour y substituer des morceaux de morale aussi maussadement traitée qu'inutile. Linguet.

TORPILLE


TORPILLE, s. f. [Mouillez les ll: 3ee muet.] Poisson, qui a la propriété d'engourdir la main de celui, qui le touche, soit à nu, soit même avec un bâton.

TORQUèT


TORQUèT, s. m. TORQUETTE, s. f. [Torkè, kète: 2e è moy.] Le 1er n'est d'usage que dans cette expression proverbiale; doner du torquèt à; tromper. Trév. L'Acad. dit, doner un torquèt, ou le torquèt à, activement, et doner dans le torquèt, neutralement. = Le 2d se dit d'une certaine quantité de marée entortillée dans de la pâille: "Une torquette de poisson.

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