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espèce de palet sur une longue table: "Jouer au galet.
GALETâS
GALETâS, s. m. [2e e muet,
3e lon. On ne prononce point l's.] Logement qui est
au plus haut étage de la maison. "Être logé au galetâs.
— Par extension, logement paûvre et mal en ordre. "Il est logé
dans un vrai galetâs.
GALETTE
GALETTE, s. f. [Galète: 2e
è moy. 3e e muet.] Espèce de gâteau
plat. = Dans quelques villes maritimes, on done ce nom au biscuit.
GALEUX
GALEUX, EûSE, adj.
[Ga-leû, leû-ze: 2e. lon.] Qui a la
gale. "Chien galeux. Brebis galeûse. — Voy. BREBIS
= On dit, proverbialement, qui se sent galeux, qu'il se grate,
ou qui se sent morveux, qu'il se mouche, quand quelqu'un se plaint
de ce que l'on l'acuse sourdement, de ce dont il est coupable en éfet.
Cette expression est un peu bâsse.
GALIMAFRÉE
GALIMAFRÉE, s. f. [pénult. é
fer. et long. dern. e muet.] Fricassée de restes de viande.
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GALIMATHIâS
GALIMATHIâS, s. m. [Galima-tiâ:
dern. lon. = L'Acad. Trév. Rich. l'écrivent
sans h: cette h parait pourtant nécessaire comme dans
apathie, pour qu'on ne prononce pas galimacia, apacie.]
Discours embrouillé et confus. Un galimathiâs pompeux.
= Les phrâses longues et louches, c. à. d. dont les
diférens membres n'ont pas de liaison entr'eux; la mauvaise construction
des mots, qui les compôsent; l'assemblage des termes, qui ne sont
guère faits l'un pour l'aûtre; l'emploi peu régulier
des pronoms relatifs sont autant de caûses du galimathias.
Une construction nette et régulière; la propriété
des termes; le soin de couper les phrâses trop longues; l'atention
à ne pas prodiguer les que et les qui, et à
les placer à propôs, en sont les remèdes. = Voici un
exemple remarquable de galimathias. * Mascaron, parlant de
la batâille de Rocroi (dans l'Or. Fun. d'Anne d'Autriche.)
"On demande, dit-il, si ce jour fut le dernier miracle de la vie du père,
ou le premier de la vie du fils... Tenons le milieu et disons... (C'est
ici où comence le galimathias) que comme le sang du père
uni au fils fait son courage, le fils vivant, par sa force, anime la mort
du père et que par des comunications réciproques, si le
roi vivant s'enrichit des victoires du roi mort, le roi mort
avoit triomphé dans ses
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