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Page A007b
le Richelet portatif on ne met qu'abequer.
ABEILLE
ABEILLE, s. f. [Abè-glie, mouillez
les deux ll à l'italienne, 2e. è
moy. et bref; 3e. e muet.] Mouche à miel: "essaim
d'abeilles, ruche d'abeilles.
ABERRATION
ABERRATION, s. f. [Abéracion: 2e.
è
fer. tout bref: ti a le son du ci,
cion ne
forme qu'une syll. en prose: il en fait deux en vers, ci-on.] Éloignement
aparent d'une étoile du lieu éfectif où elle est.
Rem. Jusqu'à présent on ne l'avait
dit que des astres et en terme d'Astronomie. Depuis peu, quelques
Auteurs l'ont employé au figuré au lieu du mot erreurs:
"Le Plaid pouvoit épier jusqu'aux plus légères aberrations,
qu'une impulsion mal-adroite eût pu comuniquer aux loix, les mieux
réfléchies. Moreau. "D'où vient cette
perpétuelle aberration de la vérité? L'Ab.
Grosier,
Journ. de Littér. "Nous prémunir contre les fausses lueurs
et les aberrations du bel-esprit. M. de S.... Trad. du Dial.
sur les Orateurs. — L'Acad. ne le met point en ce sens. C'
est un néologisme, qui prendra, à ce que je crois. Aberration
a le sens actif, Erreur, le sens passif: le 1er. se dit
de l'action d'errer, le 2e. de l'éfet
de cette action. Ces deux mots ne peuvent donc être remplacés
l'un par l'aûtre.
ABESSE
ABESSE, Rich. Voy. Abbesse.
ABêTIR
ABêTIR, v. a. Rendre stupide. "Vous abêtirez
cet enfant. — Il est aussi neutre: "Il abêtit tous les jours.
Acad.
Il devient tous les jours plus stupide.
AB HOC ET AB HAC
AB HOC ET AB HAC, adv. [Abokétabak,
tout bref, 3e. é fer.] Mots tirés du latin
et naturalisés dans notre langue. Il est du style familier. Confusément,
sans ordre, sans raison. "Il en parle ab hoc et ab hac.
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ABHORRER
ABHORRER, ou ABHôRRER,
v. a. [abôr-ré, pron. les deux r; 2e.
longue, 3e. é fer. — L'o etant long, il
seroit bon de le marquer de l'acc. circ.] Ce verbe n'est guère
d'usage qu'au présent, ainsi que détester. = Abhôrrer,
avoir en horreur. "Les Saints abhôrrent l'impiété.
— Abhôrrer est plus l'effet du sentiment, et détester
de la raison ou du jugement: on abhôrre ce qu'on ne peut
souffrir: on déteste ce qu'on désaprouve.
ABHôRRÉ, ÉE,
part. pass. et adj. Il s'emploie sans régime, et même alors
il suit toujours le substantif; ou avec l'ablat. (la prép. de.)
Ce Tyran abhôrré: Princesse abhôrrée
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