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GUANÇAVELICA, ou GUANCABELICA (Page 7:977)
GUANÇAVELICA, ou GUANCABELICA, (Géogr.) petite ville de l'Amérique méridionale au Pérou, dans l'audience de Lima, à 60 lieues de Pisco. Long. 305. 30. lat. mérid. 12. 40.
C'est auprès de cette ville qu'est la grande miniere de mercure, qui sert à purifier l'or & l'argent de toute l'Amérique méridionale. Cette mine est creusée dans une montagne fort vaste, & les seules dépenses qu'on a faites en bois pour la soûtenir, sont immenses. On trouve dans cette mine des places, des rues, & une chapelle où l'on célebre la messe les jours de fêtes; on y est éclairé par un grand nombre de chandelles allumées pendant qu'on y travaille. Les particuliers y font travailler à leurs frais, & sont obligés sous les plus grandes peines de remettre au roi d'Espagne tout le mercure qu'ils en tirent. On le leur paye à un certain prix fixé; & lorsqu'on en a tiré une quantité suffisante, l'entrée de la mine est fermée, & personne n'en peut avoir que de celui des magasins. On tire communément tous les ans des mines de Guançavelica, pour un million de livres de vif - argent, qu'on mene par terre à Lima, puis à Arica, & de là à Potosi. Les Indiens qui travaillent dans ces mines deviennent au bout de quelques années perclus de tous leurs membres, & périssent enfin misérablement.
La terre qui contient le vif - argent des mines de Guançavelica, est d'un rouge blanchâtre, comme de la brique mal cuite; on la concasse, dit M. Frézier (voyages de la mer du sud), & on la met dans un fourneau de terre, dont le chapiteau est une voûte en cul - de - four, un peu sphéroide; on l'étend sur une grille de fer recouverte de terre, sous laquelle on entretient un petit feu avec de l'herbe icho, qui est plus propre à cela que toute autre matiere combustible; c'est pourquoi il est défendu de la couper à 20 lieues à la ronde. La chaleur se communique autravers de cette terre, & échauffe tellement le minérai concassé, que le vif - argent en sort volatilisé en fumée; mais comme le chapiteau est exactement bouché, elle ne trouve d'issue que par un petit trou qui communique à une suite de cucurbites de terre, rondes, & emboîtées par le cou les unes dans les autres; là cette fumée circule & se condense, par le moyen d'un peu d'eau qu'il y a au fond de chaque cucurbite, où le vif - argent tombe condensé, & en liqueur bien formée. Dans les premieres cucurbites, il s'en forme moins que dans les dernieres; & comme elles s'échauffent si fort qu'elles casseroient, on a soin de les rafraîchir par - dehors avec de l'eau. (D. J.)
GUANCHACO (Page 7:977)
GUANCHACO, (Géog.) port de la mer du Sud dans l'Amérique méridionale, sur la côte du Bresil, sous le huitieme degré de latitude méridionale, à 9 lieues de la montagne de Guanac. Ce port est rempli d'une si grande quantité d'herbes maritimes, que, quand on est sur les ancres, il faut avoir grand soin de les en débarrasser fréquemment. Voyez à ce sujet le supplément aux voyages de Wodes Roger. (D. J.)
GUANIMA (Page 7:977)
GUANIMA, (Géog.) petite île de l'Amérique septentrionale dans la mer du Nord, & l'une des Lucayes; elle s'étend en long l'espace de 12 lieues; Christophe Colomb qui la découvrit, la nomma Sainte - Marie de la Conception. Long. 32. 30. lat. 24. 12. (D. J.)
GUANUCO (Page 7:977)
GUANUCO, (Géog.) ville de l'Amérique méridionale, capitale d'une contrée de même nom, dans l'audience de Lima; elle abonde en ce qui est néces<cb->
GUAPAY (Page 7:977)
GUAPAY, (
GUARA ou GUAURA (Page 7:977)
GUARA ou GUAURA, (Géog.) comme l'écrit M.
de Lisle, port de l'Amérique méridionale dans la mer
du Sud, sur la côte du Pérou, à une lieue de l'île
Saint - Martin, sous le 11
GUARCO (Page 7:977)
GUARCO, (Géog.) vallée de l'Amérique méridionale au Pérou. Elle est fort large, & couverte d'arbres odoriférans. Les Incas avoient sur son côteau une somptueuse forteresse qui conduisoit jusqu'à la mer par un escalier contre lequel se brisoient les flots. Cette forteresse où l'on gardoit le thrésor des Incas, étoit bâtie de grosses pierres de taille jointes ensemble sans aucun mortier, & cependant avec tant d'art, qu'on pouvoit à peine appercevoir les jointures. Le tems a fait tomber cette masse, mais les ruines font encore connoître quelle en a été la magnificence. La vallée de Guarco & toutes les vallées voisines étoient alors peuplées d'un nombre prodigieux d'habitans, qui ont presque entierement disparu. (D. J.)
GUARDAFUI (Page 7:977)
GUARDAFUI, (Géog.) capitale de l'Ethiopie en Afrique, sur la côte d'Abyssinie, à l'extrémité orientale du royaume d'Adel, & à l'entrée du détroit de Babel - Mandel. Long. 312. lat. 11. 40. (D. J.)
GUARDIA (Page 7:977)
GUARDIA, (Géog.) ville de Portugal, dans la province de Beira, avec un évêché suffragant de Lisbonne, à 12 lieues S. E. de Visen, 20 O. de Lamego, 50 N. E. de Lisbonne. Long. 11. 18. lat. 40. 20. (D. J.)
GUARDIA - ALFÉREZ (Page 7:977)
GUARDIA - ALFÉREZ, (Géograph.) petite ville d'Italie presque deserte au royaume de Naples, dans le comté de Molise, avec un évêché suffragant de Bénevent. Elle est sut le Tiferno, à deux lieues N. O. de Larino. Long. 32. 28. lat. 41. 50. (D. J.)
GUARGALA ou GUERGUELA (Page 7:977)
GUARGALA ou GUERGUELA, (Géog.) ville d'Afrique, capitale d'un petit royaume de même nom, dans le Bilédulgerid, au S. du mont Atlas; on s'y nourrit de dattes, de chair de chameau & d'autruche. Elle est à 140 lieues S. d'Alger. Long. 37. 30. lat. 25. 50. (D. J.)
GUARMAY (Page 7:977)
GUARMAY, (Géog.) port & vallée de l'Amérique méridionale, au Perou, dans la mer du Sud, sous
le 10
GUASCO (Page 7:977)
GUASCO, (Géog.) port, riviere, & vallée de l'Amérique méridionale, sur la côte du Chily. La vallée est pleine de perdrix, de brebis, & d'écureuils, dont les peaux sont d'usage. Le port est une baie ouverte. Latit. mérid. 28. 45. (D. J.)
GUASTALLA (Page 7:977)
GUASTALLA, Guardastallum, (Géog.) petite, mais forte ville d'Italie, en Lombardle, au duché de Mantoüe, sur la frontiere du duché de Modene. Elle est près du Pô, à 6 lieues N. O. de Reggio, 8 S. O. de Mantoüe. Long. 28. 8. lat. 44. 45. (D. J.)
GUATAO (Page 7:977)
GUATAO, (Géog.) île de l'Amérique septentrionale,
dans la mer du Nord, & l'une des Lucayes.
Elle est environnée d'écueils, de basses, & de rochers.
Son extrémité orientale est à 25
GUATIMALA (Page 7:977)
GUATIMALA, (Géog.) province considerable de l'Amérique septentrionale, dans la nouvelle Espa<pb-> [p. 978]
Guatimala (Page 7:978)
GUAXACA (Page 7:978)
GUAXACA, (Géogr.) province de l'Amerique
septentrionale, dans la nouvelle Espagne. Elle a 100
lieues le long, 50 de large, & est très - fertile en froment,
mays, cacao, casse, & cochenille. Antiquéta
en est la capitale. La vallée de Guaxaca commence
au pié de la montagne de Cocola, sur la latit. septentrionale
de 18
GUAXATÉCAS (Page 7:978)
GUAXATÉCAS, (Géog.) province de l'Amérique septentrionale au Mexique; elle renferme plusieurs bourgades qui sont situées sur la riviere de Panuco, & c'est pourquoi M. de Lisle appelle cette province Panuco. (D. J.)
GUAYAQUIL, ou GUYAQUIL (Page 7:978)
GUAYAQUIL, ou GUYAQUIL, (Géog.) ville, baie, & port de l'Amérique meridionale au Pérou, capitale d'une province de même nom, dans l'audience de Quito, avec deux forts. La riviere est navigable à 14 lieues au - dessus de la ville; mais tous vaisseaux qui y mouillent, sont obligés d'attendre un pilote parce que l'entrée de cette riviere est très dangereuse. La province est fertile en bois de charpente d'un grand usage pour la construction & la réparation des vaisseaux. On y recueille une si grande quantité de cacao, qu'on en fournit presque toutes les places de la mer du Sud, & qu'il s'en transporte tous les ans plus de 30 mille balots, dont chacun pese 81 livres, & le balot vaut deux piastres & demi. Il n'y a point de mines d'or & d'argent dans le pays, mais toutes sortes de gros bétail.
Guayaquil a une audrence royale, dont l'Espagne vend les emplois; cette ville fut pillée en 1685 par des flibustiers françois des Saint - Domingue, qui en retirerent plus d'un million en or, en perles, & en pierreries. L'inquisition y regne avec sévérité, & ne défendra jamais des flibustiers cette malheureuse ville. Guayaquil est située à 7 lieues de Puna, & à 10 de la mer. Long. 300. 40. lat. mérid. 4. 10. (D. J.)
GUAZACOALCO (Page 7:978)
GUAZACOALCO, (Géog.) riviere de la nouvelle Espagne en Amérique, dans la province de Guaxaca qu'elle arrose, & va se perdre ensuite dans la baie de Campeche. (D. J.)
GUAZUMA (Page 7:978)
GUAZUMA, genre de plante à fleur en rose, composée de plusieurs pétales disposées en rond; il s'éleve du fond du calice un pistil qui devient dans la suite un fruit ovoide, charnu & tuberculeux à
GUAZZO (Page 7:978)
GUAZZO, (Peinture.) c'est le nom que les Italiens donnent à la peinture en détrempe
On a quelque raison de croire que ce genre de
peinture est le premier qui ait été pratiqué, parce
que toutes sortes de couleurs s'y peuvent employer,
& qu'il ne faut que de l'eau avec un peu de gomme
ou de colle pour les détremper & les fixer. On peint
à guazzo sur des murs de plâtre, sur des bois, sur
des peaux, sur des toiles, sur du papier fort; son plus
grand usage est consacré pour les éventails & les décorations
de théatre; cependant il est assez indifférent
sur quel fond en l'employe, pourvû que ce fond
ne soit pas gras, & que ce ne soit point sur un enduit
frais, où il entre de la chaux, comme sont les enduits
pour la peinture à fresque. Elle a cela de commun
avec cette derniere, que les clairs en sont très - vifs;
& elle a de plus, que les bruns en ressortent mieux.
Un avantage particulier de la peinture à guazzo,
c'est qu'étant exposé à quelque lumiere que ce soit,
elle produit son effet; & plus le jour est grand, plus
elle paroît éclatante. Elle dure long - tems à couvert
dans un lieu sec, & ses couleurs ne changent point
tant que le fond subsiste. Enfin elle est à l'abri des
vernis, des frottemens, & autres supercheries des
brocanteurs; mais malgré toutes ces prérogatives,
la peinture à guazzo doit céder le pas à la peinture à
l'huile, qui a les avantages admirables d'être plus
douce, d'imiter mieux le naturel, de marquer plus
fortement les ombres, de pouvoir se remanier, & de
conserver son effet d'assez près comme de loin. Voy.
GUBEN (Page 7:978)
GUBEN, Guba, (Géog.) petite ville d'Allemagne dans la basse Lusace, sur la Neiss, à 10 lieues S. O. de Frane fort sur l'Oder, & 25 N. E. de Dresde. Long. 32. 34. lat. 51. 55.
Elle est la patrie des Kirch (Godefroy, & Christ - Fried) pere & fils, tous deux distingués par leurs observations & leurs ouvrages en Astronomie. (D. J.)
GUBER (Page 7:978)
GUBER, (Géog.) royaume d'Afrique dans la Nigritie, au nord & au midi de la riviere de Senega, qui le coupe en deux parties d'orient en occident. M. de Lisse appelle ce pays Goubour, & le met au nord du Ganbarou. La Croix en parle comme d'un canton ravagé par les rois de Tombut, qui l'ont conquis & ruiné. (D. J.)
GUBIO (Page 7:978)
GUBIO, Eugubium, (Géogr.) ville d'Italie dans l'état de l'Eglise, au duché d'Urbin, avec un évêché suffragant d'Urbin, mais exempt de sa jurisdiction. Elle est à 12 lieues S. O. d'Urbin, 7 N. E. de Pérouse, 35 N. E. de Rome. Long. 30. 16. lat. 43. 18.
Gubio est la patrie de Lazzarelli (Jean - François) poete connu par son recueil intitulé la Cicceide, dans lequel il s'est permis des excès honteux; c'est une satyre composée de sonnets & d'autres poésies obscenes qu'il publia contre Arriguini. Il mourut en 1694, âgé de plus de 80 ans.
Steucus (Augustin) surnommé Eugubinus, du nom de sa patrie, étoit un théologien du xvj. siecle, qui possédoit bien les langues orientales. Ses ouvrages ont été imprimés à Paris en 1577. (D. J.)
GUCHEU (Page 7:978)
GUCHEU, (Géog.) ville de la Chine sur la riviere
de Ta, dans la province de Quangsi, dont elle est
la cinquieme métropole. La commodité des rivieres
qui l'arrosent, y fait fleurir le commerce; on recueille
le cinnabre en abondance dans les montagnes
de son territoire: mais ce qui vaut mieux, on y voit
deux temples consacrés aux hommes illustres. Elle
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