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Evêché Métropolitain (Page 6:138)
Evêchés Sécularisés (Page 6:138)
Evêché Suffragant (Page 6:138)
Evêché Vacant (Page 6:138)
EVECTION (Page 6:138)
EVECTION, s. f. (Astron.) est un terme que les
anciens astronomes ont employé pour désigner ce
qu'ils appelloient la libration de la lune. Voyez
Dans la nouvelle astronomie, quelques astronomes
ont employé ce mot pour désigner une des principales
équations du mouvement de la lune, qui est
proportionnelle au sinus du double de la distance de
la lune au soleil, moins l'anomalie de la lune. Cette
équation est de 1 degré 20 minutes, selon quelques
auteurs; selon d'autres, de 1° 16', 1° 18', &c. Sa
quantité n'est pas encore exactement déterminée,
ni par la théorie, ni par les observations; mais
après l'équation du centre, elle est la plus grande
de toutes les équations de la lune, sans en excepter
la variation, qui n'est qu'environ la moitié de celle - ci.
Voyez
M. Mayer, dans ses nouvelles tables de la lune publiées
dans le second volume des mémoires de l'académie
de Gottingen, s'est servi du terme d'évection
pour désigner l'équation dont il s'agit. C'est l'évection qui fait varier l'équation du centre dans les tables
newtoniennes de la lune, de plus de deux degrés
& demi. Voyez
Evections (Page 6:138)
EVEILLER (Page 6:138)
EVEILLER, v. act. c'est interrompre le sommeil.
EVENEMENT (Page 6:138)
* EVENEMENT, s. m. (Gram.) terme par lequel
on désigne, ou la production, ou la fin, ou quelque
circonstance remarquable & déterminée dans la durée
de toutes les choses contingentes. Mais peut - être
ce terme est - il un des radicaux de la langue; & servant
à définir les autres termes, ne se peut - il définir
lui - même? Voyez l'article
Évenement (Page 6:138)
Rien n'est plus nécessaire, & ne peut faire plus
La vie est une maniere d'être déterminée du corps
humain; la maladie est aussi un état déterminé de ce
même corps, différent de celui qui constitue la santé,
& contraire à la vie: la maladie tend à la mort:
il se fait par la condition, qui établit la maladie, un
changement dans le corps, tel qu'il est en conséquence
absolument différent de l'état de santé; ainsi le
corps n'est pas disposé dans la maladie, comme il est
en santé. Le medecin compare les forces de la vie,
telle qu'elle existe encore après l'établissement de la
maladie, avec celle de la maladie même; & il juge
par cette comparaison si la cause de la maladie sera
supérieure à celle de la vie ou non, c'est - à - dire si
la maladie se terminera par la mort ou par le retour
de la santé, ou par une autre maladie, ou par la seule
conservation de la vie, sans espérance de santé:
les signes par lesquels le medecin connoît ce qui doit
arriver dans les maladies, & la maniere dont elles
doivent se terminer, sont appellés prognostics. Voy
ÉVENT (Page 6:138)
ÉVENT, s. m. (Comm.) au sujet de l'aunage des
étoffes de laine, signifie ce qui est donné par les
auneurs au - delà de la juste meture; ce qui va à un
pouce sur chaque aune. Le reglement des manufactures
du mois d'Août 1669, veut que les auneurs
mesurent les étoffes bois - à - bois & sans évent. Voyez
Évent (Page 6:138)
Évents (Page 6:138)
Évents (Page 6:138)
Évents (Page 6:138)
ÉVENTAIL (Page 6:138)
ÉVENTAIL, instrument qui sert à agiter l'air & à le porter contre le visage, pour le rafraîchir dans les tems chauds. La coûtume qui s'est introduite de nos jours parmi les femmes, de porter des éventails, est venue de l'Orient, où la chaleur du climat rend l'usage de cet instrument & des parasols presqu'indispensable. Il n'y a pas long - tems que les femmes européennes portoient des éventails de peau pour se rafraîchir l'été; mais elles en portent aujour d'hui [p. 139]
En Orient on se sert de grands éventails de plumes pour se garantir du chaud & des mouches. En Italie & en Espagne, on a de grands éventails quarrés, suspendus au milieu des appartemens, particulierement au - dessus des tables à manger, qui, par le mouvement qu'on leur donne & qu'ils conservent long - tems à cause de leur suspension perpendiculaire, rafraîchissent l'air en chassant les mouches.
Chez les Grecs on donne un éventail aux diacres dans la cérémonie de leur ordination; parce que dans l'église greque, c'est une fonction des diacres que de chasser avec un éventail les mouches qui incommodent le prêtre durant la messe.
Vicquefort, dans sa traduction de l'ambassade de Garcias de Figueroa, appelle éventails certaines cheminées que les Persans pratiquent pour donner de l'air & du vent à leurs appartemens, sans quoi les chaleurs ne seroient pas supportables. Voyez - en la description dans cet auteur, pag. 38.
Présentement ce qu'on appelle en France, & presque par toute l'Europe, un éventail, est une peau très - mince, ou un morceau de papier, de taffetas, ou d'autre étoffe legere, taillée en demi - cercle, & montée sur plusieurs petits bâtons & morceaux de diverses matieres, comme de bois, d'ivoire, d'écaille de tortue, de baleine, ou de roseau.
Les éventails se font à double ou à simple papier.
Quand le papier est simple, les fleches de la monture se collent du côté le moins orné de peinture; lorsqu'il est double, on les coud entre les deux papiers, déjà collés ensemble, par le moyen d'une espece de longue aiguille de laiton, qu'on appelle une sonde. Avant de placer les fleches, ce qu'on appelle monter un éventail, on en plie le papier, ensorte que le pliage s'en fasse alternativement en - de dans & en - dehors.
Ayez pour cet effet une planchette bien unie, faite en demi - cercle, un peu plus grand que le papier d'éventail; que du centre il en parte vingt rayons égaux, & creusés de la profondeur de demi - ligne; prenez alors l'éventail, & le posez sur la planchette; le milieu d'en - bas appliqué sur le centre de la planchette; fixez - le avec un petit clou puis l'arrêtant de maniere qu'il ne puisse vaciller, soit avec quelque chose de lourd mis par en - haut sur les bords, foit avec une main; de l'autre pressez avec un liard ou un jetton le papier, dans toute sa longueur, aux endroits où il correspond aux rayes creusées à la planche: quand ces traces seront faites, déclouez & retournez l'éventail la peinture en - dessus; marquez les plis tracés, & en pratiquez d'autres entre eux, jusqu'à ce qu'il y en ait le nombre qui vous convient: ce pliage fait, déployez le papier, & ouvrez un peu les deux papiers de l'éventail à l'endroit du centre; ayez une sonde de cuivre plate, arrondie par le bout, & large d'une ligne ou deux; tatonnez & coulez cette sonde jusqu'en - haut, entre chaque pli formé où vous avez à placer les brins de bois de l'éventail: cela fait, coupez entierement la gorge du papier fait en demi - cercle; puis étalant les brins de votre bois, présentez en chacun au conduit formé par la sonde entre les deux papiers; quand ils seront tous distribués, collez le papier de l'éventail sur les deux maîtres brins; fermez - le; rognez tout ce qui excede les deux bâtons, & le laissez ainsi fermé jusqu'à ce que ce qui est collé soit sec, après quoi l'éventail se borde.
Les fleches setrouvent prises assez solidement dans chaque pli, qui a environ un demi - pouce de large: ces fleches qu'on nomme assez communément les bâtons de l'éventail, sont toutes réunies par le bout d'en<cb->
Les éventails médiocres sont ceux dont il se fait la plus grande consommation: on les peint ordinairement sur des fonds argentés avec des feuilles d'argent fin, battu & préparé par les Batteurs d'or: on en fait peu sur des fonds dorés, l'or fin étant trop cher, & le faux trop vilain. Pour appliquer les feuilles d'argent sur le papier, aussi - bien que pour faire des ployés, on se sert de ce que les Eventaillistes appellent simplement la drogue, de la composition de laquelle ils font grand mystere, quoiqu'il semble néanmoins qu'elle ne soit composée que de gomme, de sucre candi & d'un peu de miel, fondus dans de l'eau commune, mêlée d'un peu d'eau - de - vie: on met la drogue avec une petite éponge; & lorsque les feuilles d'argent sont placées dessus, on les appuie legerement avec le pressoir, qui n'est qu'une pelote de linge fin remplie de coton: si l'on employe des feuilles d'or on les applique de même.
Lorsque la drogue est bien seche, on porte les feuilles aux batteurs, qui sont ou des relieurs ou des papetiers, qui les battent sur la pierre avec le marteau; ce qui brunit l'or & l'argent, & leur donne autant d'éclat que si le brunissoir y avoit passé. Voyez les figures de l'Eventailliste.
Éventail (Page 6:139)
Éventail (Page 6:139)
Éventail (Page 6:139)
ÉVENTAILLISTE (Page 6:139)
ÉVENTAILLISTE, s. masc. marchand qui fait & vend des éventails. On a dit autrefois Eventailler.
La communauté des maîtres Eventaillistes n'est pas fort ancienne: leurs statuts sont postérieurs à la déclaration de 1673, par laquelle Louis XIV. érigea plusieurs nouvelles communautes dans Paris.
Ancienuement les Doreurs sur cuir eurent des contesiations avec les marchands Merciers & les Peintres, pour la peinture, monture, fabrique, & vente des éventails; il leur fut fait défenses en 1674, de prendre d'autre qualité que celle de Doreur sur cuir, & de troubler les Meiciers dans la possession où ils étoient de faire peindre & dorer les éventails par les Peintres & Doreurs, & de les faire monter par qui ils voudroient.
Peu - à - près cet arrêt, la nouvelle communauté
des Eventaillistes fut érigée, & reçut ses réglemens,
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