RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"378">
L'écu est appellé de divers noms suivant ses divisions. L'écu adextré est celui où la ligne perpendiculaire qui le divisé est sur la droite & au tiers de l'écu; le senestré, quand elle est sur la gauche; le tiercé en pal quand elle est double & divise tout l'écu en trois parties égales. Elle fait le palé & le vergeté quand elle est multipliée à distance égale, au nombre de six, de huit ou de dix pieces. La ligne horisontale fait le chef, lorsqu'elle occupe la tierce partie d'en - haut; la pleine, quand elle est au bas au tiers de l'écu. Quand elle est double sur le milieu à distance égale des extrémités, elle fait la face & le tiercé en face. Quand on la multiplie, elle fait le facé & le burrelé, quand il y a huit ou dix espaces égaux ou plus; les trian<-> gles, lorsque le nombre en est impair. La ligne diagonale du droit du chef au gauche de la pointe fait le tranché; la contraire fait le taillé. Si on les double à distance égale, l'une fait le bandé & le tiercé en bande, & l'autre la barre & le tiercé en barre. En multipliant la premiere, on fait le bandé & le cotticé, & en multipliant la seconde, le barré & le traversé. Les autres divisions de l'écu sont écartelé, contr'écartelé en abime, &c. Ménétr. Trév. & Chambers.
Ecu (Page 5:378)
ECUAGE (Page 5:378)
ECUAGE, (Jurisprud.) Voyez
ECUBIERS (Page 5:378)
ECUBIERS, s. m. pl. (Marine.) ce sont deux trous
de chaque côté de l'étrave au - dessus du premier pont
par lequel passent les cables; on les double de plomb
pour empêcher l'eau de couler entre les membres.
Voyez Marine,
ECUEIL (Page 5:378)
ECUEIL, s. m. (Marine.) c'est une roche sous l'eau ou hors de l'eau, située en plaine mer ou le long d'une côte, contre laquelle un navire peut se briser & faire naufrage. (Z)
ECUELLE (Page 5:378)
ECUELLE, s. f. (Mechan.) On donne ce nom
à une plaque de fer un peu creuse sur laquelle pose
le cylindre du cabestan, & sur laquelle il tourne.
Voyez
Quelques géometres ont appellé écuelle le solide
formé par une partie de couronne circulaire (Voyez
Ecuelle d'eau hydrocotyle (Page 5:378)
Ecuelle de Cabestan (Page 5:378)
Ecuelle a vitrifier (Page 5:378)
ECUIAGE (Page 5:378)
ECUIAGE, s. m. (Hist. & Jurisprud.) scutagium ou seritium scuti, service d'écuiage, c'est - à - dire celui qui se fait avec l'ecu. Tenir sa terre ou son fief par écuiage, c'est devoir le service d'écuyer comme il est dit au Traité des tenures, liv. II. chap. iij. Ce service pouvoit être dû à des seigneurs particuliers de
ECUISSER (Page 5:378)
ECUISSER, v. act. (Jurisprud.) terme d'eaux & forêts qui signifie diminuer un arbre par le bas pour l'abattre. L'ordonnance des eaux & forêts, tit. xv. art. 42. ordonne de couper les bois à la coignée & à fleur de terre, sans les écuisser ni éclater. Quelques auteurs ont regardé ces termes comme synonymes; il paroît néanmoins qu'ils ont chacun un objet différent. (A)
ECULON (Page 5:378)
ECULON, s. m. terme de Blanchisserie, machine
ou vase de cuivre rond, profond, à deux becs &
garni de deux poignées. On s'en sert pour emplir les
planches à pain. Voyez
ECUME (Page 5:378)
ECUME, s. f. (Medec.) se dit de toutes les humeurs du corps humain tant recrémentitielles qu'excrémentitielles, qui étant extravasées ou évacuées, paroissent sous la forme d'un assemblage de petites bulles blanches & très - legeres, semblable à ce qui surnage l'eau battue avec du savon, produit par l'agitation ou la chaleur des parties aqueuses & huileuses devenues visqueuses par leur mélange, & propres à retenir dans leurs interstices celluleux l'air qui s'y insinue.
La qualité écumeuse des différentes humeurs est
un figne diagnostic ou prognostic dans diverses maladies.
Ainsi dans les crachemens de sang, on juge
qu'il sort des poumons lorsqu'il est écumeux: dans
l'anguine avec étranglement & dans l'apoplexie, si
les malades ont la bouche écumante, c'est un signe
mortel: dans les épileptiques, dans les hystériques,
l'eoume de la bouche est un signe que le cerveau est
notablement affecté: les urines fort écumeuses hors
de l'excrétion, ou celles qui étant secoüées dans un
vase, restent long - tems écumeuses, sont un signe que
la coction des humeurs morbifiques se fait difficilement
& que la matiere en est fort tenace: si l'écume
de l'urine battue dans un vase se dissipe promptement.
environ le septieme jour d'une maladie aiguë, le
malade est hors de danger: Boerhaave dit ne s'être
jamais trompé dans le jugement qu'il portoit en conséquence
de cette observation. Proelection. institut.
edit. ab Haller. Voyez
Les déjections de matiere écumeuse sont aussi de
mauvais présage; elles annoncent une grande chaleur
d'entrailles dans les maladies aiguës, & elles
marquent dans les chroniques un défaut de bile dans
les intestins qui y laisse les alimens & les autres sucs
trop visqueux parce qu'ils n'ont pas éprouvé l'action
de leur dissolvant naturel dans le travail de la digestion.
Voyez
Ecume de mer (Page 5:378)
Ecume de Nitre (Page 5:378)
Ecume (Page 5:378)
Il est des bouches sourdes, des bouches dures, des bouches trop sensibles qui ne goûtent point l'appui, & celles - là sont toûjours seches: pour y faire entrevoir de la fraîcheur, les maquignons ont soin avant de monter l'animal & en lui mettant le mords dans la bouche, de lui donner du sel: ce sel est une espece d'apophlegmatisant qui fait sortir la matiere salivaire & la muscosité de tout le tissu glanduleux du gosier, par une mécanique semblable à celle qui fait sortir la muscosité des glandes de la membrane pituitaire, en conséquence de l'usage des errhines ou sternutatoires, c'est - à - dire en picotant & en irritant la membrane de ces parties.
Le défaut de fraîcheur de bouche provient encore aussi souvent de la main du cavalier que du fond de la bouche même. Il n'est que trop de mains ignorantes, dures, cruelles, & qui par leurs mouvemens faux & forcés sont capables de desespérer un cheval. C'est dans des bouches belles, pleines d'action & soûmises à des mains liantes & savantes, que l'on trouve cette quantité de salive en écume; & ce sont ainsi que je l'a dit, ces bouches que l'on a improprement appellées bouches fraiches, parce qu'elles sont humectees.
A l'egard de l'écume que l'on appercoit à la superficie du corps du cheval en sueur, il faut remarquer que l'humeur perspirante est beaucoup plus épaisse dans l'animal que dans l'homme, & son moins de subtilité peut être vraissemblablement imputé ua diametre plus considérable des vaisseaux, & à la nature même du sang du cheval lequel est infiniment plus visqueux. Cette humeur qui s'exhale sans cesse s'arrête facilement à la surface du cuir, vû les poils qui le recouvrent, & son desséchement forme la crasse que l'on enleve à chaque pansement. Or dès qu'à raison d'un exercice plus violent l'excrétion est augmentée, la sucur qui résulte de l'abondance de l'humeur transpirante détrempera le corps blanchâtre qui n'est autre chose que cette crasse; & si dans cet instant il y a dans un endroit quelconque frotement ou des parties les unes contre les autres, ou de quelqu'harnois comme des renes du bridon & de la bride sur l'encolûre, de la têtiere, de la croupiere, du poitrail, &c. l'air agité par ce frotement qui ne fait pas une impression directe, immédiate & continuelle sur le cuir, pénétrera dans les intervalles qui sont entre les poils & la peau, & divisant ainsi que le frotement la crasse détrempee, produira cette écu<-> me qu'il me semble qu'on ne peut attribuer à d'autre cause. (e)
Ecume (Page 5:379)
Ecumes (Page 5:379)
Faire des écumes, c'est en séparer les sirops qu'on a levés avec elles, de cette sorte. On met de l'eau de chaux à moitié une chaudiere; quand elle est chaude, on verse les écumes, que l'on remue ou mouve fortement, pour les empêcher de s'attacher au fond. Quand elles ont bouilli pendant quelque tems, on les jette dans des paniers placés au - dessus des
Ecumes printanieres (Page 5:379)
ECUMER (Page 5:379)
ECUMER, v. act. (Pharmacie.) c'est enlever de la surface d'un liquide bouillant, des impuretés qui s'en sont séparées par l'ébullition, & qui le surnagent.
La despumation est un des moyens dont on se sert
en Pharmacie pour purifier certains corps, & principalement
le miel. le sucre, les sirops & les sucs.
Voyez ces articles. Quelquefois on ajoûte au secours
de l'ébullition, celui de la clarification par le blanc
d'oeuf. Voyez
On passe ordinairement les liquides qu'on a écu<->
més, à la chausse ou à l'étamine, pour enlever le
reste de l'écume, & des impuretés moins grossieres
qui sont suspendues dans la masse entiere de la liqueur.
Voyez
On peut se contenter de la simple despumation, & se dispenser de clarifier & de passer à la chausse le sucre, le miel ou les sirops destinés à la préparation des compositions qui ne doivent pas être transparentes, telles que les électuaires, les tablettes purgatives, &c. il est mieux cependant d'écumer & de passer dans tous les cas. (b)
Ecumer (Page 5:379)
Ecumer la Mer (Page 5:379)
Ecumer (Page 5:379)
ECUMERESSE (Page 5:379)
ECUMERESSE, s. f. en terme de Rafineur de sucre,
est une platine de cuivre jaune, coupée en rond,
percée de plusieurs trous dans toute son étendue comme
une écumoire, & montée sur un grand manche de
bois arrêté dans une douille qui, en diminuant de
largeur, ne forme plus qu'une verge qui se termine
par une fourchette qui s'étend jusqu'à six pouces sur
chaque côté de l'écumeresse, ce qui la rend plus solide.
Elle sert à lever les écumes de dessus les matieres
que l'on clarifie. Voyez
ECUMEURS DE MER (Page 5:379)
ECUMEURS DE MER, voyez
ECUMOIRE (Page 5:379)
ECUMOIRE, s. f. (Econom. dom. & Cuis.) c'est
une espece de poële de fer ou de cuivre, très - plate,
percée de trous, avec un long manche, dont on se
sert pour enlever l'écume & les autres matieres excrémentitielles
qui s'élevent de dessus les matieres
qu'on met en fusion & qu'on clarifie, ou de dessus
celles qu'on cuit ou qu'on fait bouillir. Les Fondeurs
ont aussi leur écumoire; ils s'en servent pour écarter la
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.