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Coup (Page 4:346)
Coup fourré (Page 4:346)
Coup de niveau (Page 4:346)
Coup de hanche (Page 4:346)
Coup de Corne (Page 4:346)
Coup de Lance (Page 4:346)
Coup sec (Page 4:346)
Coup d'ajustement (Page 4:346)
COUPABLE (Page 4:346)
COUPABLE, s. m. & f. (Jurisp.) en Droit, est
un accusé convaincu. Voyez
COUPANT (Page 4:346)
COUPANT, s. m. (Comm.) monnoie d'or & d'argent fabriquée & de cours au Japon. Elle sert en même tems de poids; elle est ovale & assez mince, quoique pesante. Le coupant d'or pese une once six gros un denier, & celui d'argent deux onces. On n'en peut guere établir le prix, y en ayant de différens titres, d'altérés, & de bas alloi. Il y a des demicoupans, des tiers, des quarts de coupans.
COUPE (Page 4:346)
COUPE, sub. f. (Hist. anc. & mod. prof. & sacr.) vase à boire, propre pour les sacrifices, les festins, &c. Ce mot a différentes acceptions dans l'Ecriture. La coupe de bénédiction est celle que l'on bénissoit dans les repas de cérémonie, & dans laquelle on bûvoit à la ronde.
C'est ainsi que dans la derniere cene Jesus - Christ benit le calice de son sang après le souper, & le fit boire à tous ses apôtres. La coupe de salut, dont il est parlé dans les pseaumes, est une coupe d'action de graces, que l'on bûvoit en benissant le Seigneur, en lui rendant graces de ses miséricordes. On en voit encore la pratique dans le troisieme livre des Machabées, où les Juifs d'Egypte, dans les festins qu'ils firent pour leur délivrance, offrirent des coupes de salut.
Les Juifs ont encore aujourd'hui de ces coupes d'actions de graces, que l'on benit dans les céremonies de leurs mariages, & dans les repas qu'ils font pour la circoncision de leurs enfans. Quelques commentateurs croyent que la coupe de salut n'est autre chose que le vin que l'on répandoit sur les victimes d'action de graces, suivant la loi de Moyse.
La coupe, dans le style de l'Ecriture, marque aussi quelquefois le partage, Dominus pars hoereditatis meoe & calicis mei; parce que dans les repas on donnoit à chacun sa coupe, que l'on remplissoit de vin autant de fois qu'il en avoit besoin: ou bien le prophete parle de ces coupes que l'on bûvoit en cérémonie & chacun à son tour. Dieu est mon héritage & ma coupe; je ne veux avoir aucune part à l'héritage, aux festins, aux sacrifices, aux partages, à la société des méchans; Dieu seul me suffit, il est mon partage &
La coupe de Joseph, dont parle l'Ecriture, que l'on cacha dans le sac de Benjamin, le plus jeune des freres de ce patriarche, est le sujet de plusieurs différentes conjectures, fondées sur les paroles des officiers de Joseph: la coupe que vous avez volée, est celle dans laquelle mon seigneur boit, & dont il se sert pour prédire l'avenir. On demande si en effet Joseph se servoit de la coupe pour prédire l'avenir, ou si ces gens le croyoient ainsi, ou s'ils disent cela suivant l'opinion commune des Egyptiens, qui tenoient Joseph pour un grand magicien, ou s'ils le disent pour intimider les freres de Joseph, leur faisant accroire que Joseph, qu'ils ne connoissoient pas encore pour leur frere, étoit un homme très - expert dans l'art de deviner, qui avoit connu par la vertu de son art le vol qu'ils lui avoient fait. Gen. xljv. v. 5. tous ces sentimens ont leurs défenseurs. Il est certain que les anciens avoient une sorte de divination par la coupe. Les Orientaux disent que l'ancien roi Giamschid, qui est le Salomon des Perses, & Alexandre le grand, avoient des coupes par le moyen desquelles ils connoissoient toutes les choses naturelles, & quelquefois même les surnaturelles. Les anciens parlent de certaines coupes divinatoires pleines de vin ou d'autres liqueurs, que l'on répandoit en cérémonie du côté de l'anse, & dont on tiroit des présages pour l'avenir.
Pline parle des divinations par le moyen des eaux
& des bassins. Or voici de quelle maniere on devinoit
par le gobelet: on y jettoit de petites lames d'or
ou d'argent, ou quelques pierres précieuses, sur lesquelles
étoient gravés certains caracteres, après
quelques invocations & cérémonies superstitieuses
on consultoit le démon; il répondoit en plusieurs
façons: quelquefois par des sons articulés, quelquefois
il faisoit paroître sur la superficie de l'eau les
caracteres qui étoient dans le gobelet, & formoit sa
réponse par leur arrangement; quelquefois il traçoit
l'image de la personne au sujet de laquelle on l'avoit
interrogé. Voyez
Nous ne prétendons nullement prouver que Joseph se soit servi de la coupe pour deviner. Il étoit certainement très - habile dans la science de prédire l'avenir: mais ce n'étoit pas une science acquise, ni un art curieux & diabolique; c'étoit une vertu surnaturelle que Dieu lui avoit communiquée, & qui lui avoit attiré cette haute considération où il étoit dans l'Egypte. Il n'est pas incroyable que les Egyptiens, & peut - être une partie de ses gens, le crussent vraiment magicien, & qu'ils en ayent parlé suivant cette prévention; mais il ne s'ensuit pas qu'il ait usé de la coupe pour deviner. Le texte hébreu, même de la Genese, peut avoir un aùtre sens: n'est - ce pas la coupe dans laquelle mon seigneur boit, & qu'il cherche avec beaucoup de soin? ou bien: n'est - ce pas la coupe dans laquelle mon seigneur boit, & par laquelle il vous a éprouvé? Il va éprouver si vóus êtes aussi reconnoissans que vous devez des bontés qu'il a eues pour vous; cette coupe servira à donner une preuve de votre ingratitude & de votre infidélité. Calmet, dict. de la Bible, tom. I. lettre C. pag. 471. (G)
Coupe (Page 4:346)
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Coupe (Page 4:347)
Un poëme lyrique paroît fort peu de chose à la
premiere inspection: une tragédie de ce genre n'est
composée que de 600 ou 700 vers; un ballet n'en a
pour l'ordinaire que 500. Dans le meilleur de ces
sortes d'ouvrages on voit tant de choses qui semblent
communes; la passion est si peu poussée dans
les premiers, les détails sont si courts dans les autres;
quelques madrigaux dans les divertissemens,
un char qui porte une divinité, une baguette qur fait
changer un desert en un palais magnifique, des danses
amenées bien ou mal, des dénoüemens sans vraissemblance,
une contexture en apparence seche, certains
mots plus sonores que les autres, & qui reviennent
toûjours; voilà à quoi l'on croit que se bornent
la charpente & l'ensemble d'un opéra. On s'embarque,
plein de cette erreur, sur cette mer, qu'on
juge aussi tranquille que celles qu'on voit peintes à
ce théatre: on y vogue avec une réputation déjà
commencée ou établie par d'autres ouvrages décidés
d'un genre plus difficile: mais à peine a - t - on
quitté la rive, que les vents grondent, la mer s'agite,
le vaisseau se brise ou échoüe, & le pilote lui - même
perd la tête & se noie. Voyez
Le poëte dans ces compositions ne tient que le second rang dans l'opinion commune. Lulli a joüi pendant la vie de Quinault, de toute la gloire des opéra qu'ils avoient faits en société. Il n'y a pas vingt ans qu'on s'est apperçu que ce poëte étoit un génie rare; & malgré cette découverte tardive, on dit encore plus communément: Armide est le ches - d'oeuvre de Lulli, que Armide est un des chefs - d'oeuvre. de Quinault. Comment se persuader qu'un genre pour lequel en général on ne s'est pas accoûtumé encore à avoir de l'estime, est pourtant un genre difficile? Boileau affectoit de dédaigner cette espece d'ouvrages; la comparaison qu'il saisoit à la lecture d'une piece de Racine avec un opéra de Quinault, l'amitié qu'il avoit pour le premier, son antipathie contre le second, une sorte de séverité de moeurs dont il faisoit profession, tout cela nourrissoit dans son esprit des préventions qui sont passées dans ses écrits, & dont tous les jeunes gens héritent au sortir du collége.
Si l'on doit juger cependant du mérite d'un genre
par sa difficulté, & par les succes peu fréquens des
plus beaux génies qui l'ont tenté, il en est peu dans
la poesie qui doive avoir la préférence sur le lyrique.
Aussi la bonne coupe théatrale d'un poëme de
cette espece suppose seule dans son auteur plusieurs
talens, & un nombre infini de connoissances acquises,
une étude profonde du goût du public, une
adresse extrème à placer les contrastes, l'art moins
commun encore d'amener les divertissemens, de les
varier, de les mettre en action; de la justesse dans
le dessein, une grande fécondité d'idées, des notions
sur la peinture, sur la méchanique, la danse, & la
perspective, & sur - tout un pressentiment très - rare
des divers effets, talent qu'on ne trouve jamais que
dans les hommes d'une imagination vive & d'un
sentiment exquis; toutes ces choses sont nécessaires
pour bien couper un opéra; peut - être un jour s'en
appercevra - t - on, & que cette découverte détruira
enfin un préjugé injuste, qui a nui plus qu'on ne
pense au progrès de l'art. Voyez
Coupe (Page 4:347)
Coupe (Page 4:347)
Coupe de batiment (Page 4:347)
Coupe de fontaine (Page 4:347)
Coupe de bois (Page 4:347)
Coupe (Page 4:347)
Coupe (Page 4:347)
Coupe des Pierres (Page 4:347)
Cette science est entierement fondée sur la Géométrie, la Statique, la Dynamique, &c. ou plûtôt est un composé de toutes ces différentes connoissances judicieusement ramenées à son objet.
L'idée qu'on a attachée au nom de coupe des pierres,
n'est pas ce qui le présente d'abord à l'esprit;
ce mot ne signifie pas particulierement l'ouvrage de
l'artisan qui taille la pierre, mais la science du mathématicien
qui le conduit dans le dessein qu'il a de
former une voûte ou un corps d'une certaine figure,
pa: l'assemblage de plusieurs petites parties. Il faut
en effet plus d'industrie qu'on ne pense, pour qu'elles
soient faites de façon que quoique d'inégales figures
& granceurs, elles concourent chacune en
particulier à former une surface réguliere, ou régulierement
irréguliere, & qu'elles soient disposées de
maniere qu'elles se soûtiennent en l'air en s'appuyant
réciproquement les unes sur les autres, sans autre
liaison que celle de leur propre pesanteur; car les
liaisons de mortier ou de ciment doivent toûjours
être comptées pour rien. Voyez
Ce n'est que dans ces derniers tems qu'on a écrit sur la coupe des pierres, du moins il ne nous reste point d'écrit des anciens sur cette matiere. Philibert de Lorme, aumônier & architecte d'Henri II. est, dit - on, le premier qui en ait écrit, dans le traité d'Architecture qu'il publia en 1567; cette date n'est pas fort ancienne. Mathurin Jousse produisit quelques traits, dans son livre intitulé secrets d'Architecture, qu'il publia en 1642. Le P. Deran, l'année suivante, mit cet art dans toute son étendue pour les ouvriers. Bosse, la même année, donna un systême tout différent qu'il tenoit de Desargues, lequel ne fut pas goûté. M. de la Rue, en 1718, a redonné une partie des traits du P. Deran, avec quelques nouveaux. Tous ces auteurs s'en sont tenus à une simple pratique dénuée de démonstrations.
Enfin M. Frezier chevalier de l'ordre militaire de S. Louis, & ingénieur ordinaire du Roi en chef à Landau, a publié dernierement un excellent ouvrage fur cette matiere avec des démonstrations, en trois volumes in - 4°. Plus de la moitié de son livre, qui est très - méthodique, traite des solides; ce qui manque dans les élémens de Géométrie ordinaires. (D)
Coupe des Cheveux (Page 4:347)
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