Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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POURCEAU


POURCEAU, s. m. [Pourso: 2e dout. Elle est longue au plur. pourceaux.] C'est la même chôse que porc et cochon. Voyez ces deux mots. = On dit, d'une maison mal-propre que, c'est une vraie étable à pourceaux; et d'un homme, qui met son unique plaisir à manger, que c'est un vrai pourceau. = Jeter des fleurs ou des perles aux pourceaux (l'Acad. dit, des marguérites: c'est, ce me semble un latinisme et une vieille locution) parler de chôses savantes devant les ignorans.
   Faire là des sermons si beaux,
   C'est jeter des fleurs aux pourceaux.
       Scarron.
Cette locution proverbiale est tirée de l'Évangile.

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