RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 2:77
Il y a une autre île de même nom proche du Japon, lat. 34. 10.
Ce mot est composé de
Le barometre & ses usages sont fondés sur l'expérience
de Toricelli, ainsi nommée de Toricelli son
inventeur. On prend un tuyau de verre rempli de
meroure, dont un côté est fermé hermétiquement,
& dont l'autre bout qui est ouvert est plongé dans
une cuvette remplie de mercure: quand le poids de
l'atmosphere diminue, la surface du mercure qui se
trouve vers le bout inférieur, & sur laquelle l'air
presse, se trouve moins comprimée: ainsi le mercure
qui est dans le tuyau descend; & au contraire si le
poids de l'air augmente, le mercure monte; car la
colonne de mercure suspendue dans le tuyau est toûjours
égale en pesanteur au poids de l'atmosphere qui
pese dessus, comme il est démontré à l'article
Dans cette explication nous supposons que la pression de l'air vienne uniquement de son poids, qui comprime les parties supérieures sur les inférieures. Cependant il est certain que plusieurs causes concourent à altérer la pression de l'air: en général la
Il y a différentes especes de barometre, dont nous allons détailler ici les principales.
Barometre commun. La construction du barometre commun est telle. On remplit de mercure un tuyau de verre, fermé hermétiquement par sa partie supérieure, ayant son diametre d'environ 1/10 de pouce, & sa longueur au moins de 31; on remplit ce tuyau de maniere qu'il ne reste point d'air mêlé avec le mercure, & qu'aucun autre corpuscule ne s'attache aux parois du tuyau. Pour y réussir, on peut se servir d'un entonnoir de verre terminé par un tuyau capillaire, & remplir le tube par le moycn de cet entonnoir.
On peut encore chasser les bulles d'air par deux autres méthodes: la plus ordinaire est de remplïr de vif argent tout le tube, à la réserve d'un pouce environ qu'on laisse plein d'air; on bouche avec le doigt l'orifice du tuyau, on le renverse, & en faisant promener la bulle, on lui fait entraîner avec elle toutes les petites bulles imperceptibles, après quoi on acheve de remplir le tube. Mussch. ess. de Phys.
L'autre méthode consiste à faire chauffer un tube presque plein sur un brasier couvert de cendres; on le tourne continuellement; & la chaleur raréfiant les petites bulles d'air, les fait sortir par l'orifice.
Quand on a ainsi rempli le tuyau jusqu'au bord, on bouche exactement avec le doigt son orifice, en sorte qu'il ne puisse s'introduire d'air entre le doigt & le mercure; ensuite on plonge le tuyau dans un vaisseau plein de mercure, de façon cependant que le tuyau ne touche pas le fond du vase: à la distance de 28 pouces de la surface du mercure, sont attachées 2 bandes divisées en 3 pouces, & ces pouces sont subdivisés en un certain nombre de plus petites parties; enfin on applique le tuyau sur une planche de bois, pour empêcher qu'il ne se brise: on laisse découvert le vaisseau où le tuyau est plongé, ou si l'on veut on le couvre, afin qu'il n'y entre point de poussiere, & le barometre est achevé.
Au lieu de plonger le tuyau dans un vaisseau, on
se contente souvent d'en recourber l'extrémité,
de sorte que le tuyau a deux branches verticales,
dont l'une est beaucoup plus petite que l'autre, & se
termine par une espece d'entonnoir fort large, qui se
trouve rempli de mercure, sur la surface duquel l'atmosphere
presse, & sait monter ou descendre le mercure
du tuyau d'une maniere d'autant plus sensible,
que la variation du poids de l'atmosphere est plus
grande. C'est le barometre simple ou ordinaire. Voyez
On a essayé plusieurs fois s'il étoit possible de rendre les variations du barometre plus sensibles, afin de pouvoir mesurer la pression de l'atmosphere avec plus de justesse; ce qui a donné lieu à un grand nombre de barometres de différentes structures, comme le barometre à roue, le barometre diagonal, le barometre horisontal, &c.
Descartes, & ensuite Huyghens, se sont servis d'un
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.