ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS
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Les ouvriers qui portent le bar se nomment bardeurs. Voyez Bardeur.
L'action de mettre la pierre sur le bar se nomme
barder. Voyez Barder. (P)
* Le bar est composé de deux longues pieces de
bois équarries & assemblées parallelement par quatre
ou six traverses de deux piés de long ou environ.
Ces traverses n'occupent que le milieu des pieces
équarries, où elles forment un fond ou une grille sur laquelle
on pose les fardeaux; le reste des pieces équarries qui demeure isolé va en diminuant, est arrondi,
se termine par une tête formant une coche ou un arrêt
en - dessous, & sert de manche ou bras des deux
côtés de la grille ou du fond. L'arrêt de la coche retient
les bretelles des bardeurs, & les empêche de
s'échapper des bras. Quand les poids sont lourds,
deux ou quatre maneuvres se mettent aux bras, &
deux autres passent encore un levier sous la grille:
ces derniers s'appellent arbalétriers.
Pour garantir les arrêtes & autres formes délicates
des pierres taillées ou sculptées, de l'impression des
traverses, on couvre la grille de nattes. Ces nattes
s'appellent torches.
Bar
* Bar, (Géog.) ville de Pologne, dans la Podolie, sur la riviere de Kow. Long. 46. lat. 49. 15.
Bar
* Bar, (duché de) Géog. contrée de France située
des deux côtés de la Meuse, entre la Lorraine & la
Champagne.
Bar - le - duc
* Bar - le - duc, (Géog.) capitale du duché de
Bar; il y a haute & basse ville: celle - ci est sur la petite
riviere d'Orney. Long. 23. lat. 48. 35.
Bar - sur - Aube
* Bar - sur - Aube, (Géog.) ville de France en
Champagne, capitale du Vallage. Long. 22. 20. lat.
48. 14.
Bar - sur - Seine
* Bar - sur - Seine, (Géog.) ville de France, au
duche de Bourgogne. Long. 22. lat. 48. 5.
BARABA
* BARABA, (Géog.) grand lac d'Asie, au royaume
de Sibérie, rempli d'un sel solide, que les Moscovites coupent comme de la glace.
BARABINSI ou BARABINSKOI
* BARABINSI ou BARABINSKOI, subst. m. pl.
(Géog.) peuples de la Tartarie, dans la partie méridionale
de la Sibérie, tributaires de la Moscovie.
BARACAQUE
* BARACAQUE, s. m. (Hist. mod.) nom de secte
& de religieux Japonois, dont la priere & la méditation
est l'occupation continuelle.
BARACH
* BARACH, (Géog. sainte.) ville de la Palestine,
dans la tribu de Dan.
BARACI
* BARACI, (Géog.) ville de l'île de Sardaigne,
dont il ne reste que des ruines qu'on voit proche de
Sassari.
BARACOA
* BARACOA, (Géog.) ville de l'Amérique, dans
l'île de Cuba, avec un port, sur la côte septentrionale
de l'île.
BARAD
* BARAD, (Géog. sainte.) ville de la Palestine,
dans la tribu de Juda, proche la fontaine d'Agar.
BARADAS
* BARADAS, s. m. c'est, en terme de Fleuriste, un
oeillet rouge - brun, à fleur large, grosse, feuillue, &
en dôme; ni blanc, ni carné, à panaches gros & non
détachés. On ne lui laisse que quatre à cinq boutons.
BARAICUS
* BARAICUS ou BURAICUS, (Myth.) surnom
qu'Hercule prit d'une ville d'Achaie, célebre par l'oracle
de ce héros: la maniere dont se rendoit cet oracle,
étoit singuliere. Après qu'on avoit fait sa priere
dans le temple, on prenoit quatre dez; on les jettoit
au hasard; les faces de ces dez étoient empreintes de
figures hiéroglyphiques; on remarquoit bien les figures
amenées; & l'on alloit ensuite en chercher l'interprétation
sur un tableau où elles étoient expliquées.
Cette interprétation passoit pour la réponse
du dieu. Voyez à l'article Dé, en combien de façons
quatre dez à six faces peuvent être combinés:
vous trouverez 1296; l'oracle auroit dû avoir au
tant de réponses; mais il eu avoit bien moins &
il étoit facile que la question de celui qui s'adres<cb->
soit à l'oracle, fût de celles dont la réponse n'étoit
pas dans les dez: mais il falloit compter jusqu'à 1296,
pour sentir l'impertinence de l'oracle, & le peuple
ne sait pas compter si loin, & quand il le sauroit, il
s'en feroit un scrupule.
BARALIPTON
*BARALIPTON, (Log.) nom par lequel on désigne
le premier mode indirect d'argument de la premiere
figure. Le syllogisine en baralipton, a les deux
premieres propositions universelles affirmatives, &
la troisieme particuliere affirmative. Voyez. Syllo - Gisme.
BARALLOTS
BARALLOTS, s. m. pl. (Théol.) nom qu'on donna
à certains hérétiques qui parurent à Bologne en
Italie, & qui mettoient tous leurs biens en commun,
même les femmes & les enfans. Leur extrème facilité
à se livrer aux plus honteux excès de la debauche,
leur fit encore donner, selon Ferdinand de Cordoue, dans son traité de Exiguis annonis, le nom d'obéissans,
obedientes. (G)
BARAMPOUR
* BARAMPOUR, voyez Brampour.
BARANCA DE MELAMBO
* BARANCA DE MELAMBO, (la) Géog. ville
de l'Amérique, dans la province de Sainte - Marthe,
en terre - ferme, sur la riviere de la Magdeleine. L>ng.
306. lat. 11.
BARANGE
* BARANGE, s. f. c'est ainsi qu'on appelle dans
les Salines, un mur d'environ trois piés de hauteur,
placé en dedans du fourneau, entre les murs sur lesquels
la poelle est posée: il sert à la séparation des bois
& des braises.
BARANGES
BARANGES, s. m. pl. (Hist. anc.) officiers qui
gardoient les clefs des portes de la ville où demeuroit
l'Empereur de Constantinople. On prétend que
ce mot est originairement Anglois, parce que ces
gardes des c'efs étoient pour l'ordinaire tirés des îles
Britanniques. (G)
BARANGUELIS
* BARANGUELIS, (le) Géog. anc. & mod. grand
étang d'Egypte, que les Latins nomment stagnum
magnum, Tenesoe sinus, Sorbonis Palus, sur les frontieres
de la Terre - sainte, vers la côte de la Méditerranée; on l'appelle le golfe de Tenese, le Grand - étang,
ou Stagnone. Il avoit autrefois cent vingt mille pas;
il est aujourd'hui beaucoup moindre, & l'on conjecture
qu'il se remplira.
BARANCIA
* BARANCIA, (la) Géog. grande riviere de
l'Amérique septentrionale, qui a sa source au Mexique, traverse le Méchoacan, le Gadalajara, la province
de Xalisco, & se jette dans la mer Pacifique,
à l'entrée de la mer Vermeille. Sanson l'appelle Esquitlan.
BARANIWAR
* BARANIWAR, (Géog.) petite ville de la basse
Hongrie, au comté de même nom, entre Bude &
Belgrade, sur le ruisseau de Crasso. Long. 36. 20.
lat. 46.
BARANOVA
* BARANOVA, (Géog.) petite ville de Pologne,
dans la haute Wolhinie, sur la riviere de Slucks.
BARAQUE
BARAQUE, s. f. (Architecture.) lieu construit de
charpente, revêtue de planches de bateau, & couverte
de dosses, & pratiquée près d'un grand attelier,
ou dans un grand chantier, pour servir aux ouvriers
de magasin pendant l'hyver, & de retraite pendant
l'été. (P)
Baraque
Baraque, s. f. (er. Art milit.) est une hute ou petite
loge pour des sol>ats dans un camp. Voyez Hute.
Ce mot vient de barracas en Espagnol, petite cabane
que les Pêcheurs font sur le bord de la mer.
Celles pour la cavallerie étoient autrefois appelpellées
baraques; & celles pour l'infanterie, huttes:
mais le terme baraque est à présent usité indifféremment
pour les deux.
Pour faire les baraques, on fiche quatre perches
fourchues en terre, & on en met quatre autres en
travers; ensuite on éleve les murailles avec des mottes
de terre, des claies, ou tout ce que le lieu fournit
de propre pour cela: le dessus est couvert de chaume
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