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Le pape Zacharie en 744 fit un decret pour les abolir, ainsi que toutes les danses qui se faisoient sous prétexte de la danse sacrée.
Il y a plusieurs ordonnances de nos Rois qui les défendent, comme tendantes à la corruption totale des moeurs. Recueil d'édits, ordonnances & déclarations des Rois de France. (B)
Les Orfevres grossiers donnent le nom de balai à un vieux linge attaché au bout d'un bâton qui leur sert à nettoyer l'enclume.
Il y a encore d'autre sortes de balais: mais l'usage & la forme en sont si connus, qu'il seroit inutile d'en faire mention plus au long.
Cet instrument est composé d'un petit faisceau de
soies de cochon, les plus molles & les plus souples,
attachées à une tige de fil de fer ou de léton flexible.
Voyez Plan. XXVIII.
Pour en faire usage, on fait avaller au malade un verre d'eau chaude, afin de délayer les mucosités glaireuses qui séjournent dans l'estomac; on trempe le petit balai dans quelque liqueur convenable, on l'introduit dans l'oesophage, & onle conduit doucement & avec précaution jusque dans l'estomac; on lui fait faire des mouvemens en divers sens de haut en bas & de bas en haut, comme on fait au piston d'une seringue; puis on retire tout - à - fait l'instrument: le malade rejette la liqueur qu'il a bûe, & les humeurs que le balai a détachées des parois de l'estomac.
Les Medecins étrangers qui se servent de cet instrument, recommandent de réitérer cette opération de tems en tems: ils prétendent que ce remede, qu'ils regardent comme excellent & supérieur à tous les purgatifs, est capable seul de conduire les hommes à une extrème vieillesse, si on le répete d'abord toutes les semaines, puis tous les quinze jours, & enfin régulierement tous les mois. Ces belles promesses n'ont encore surpris la bonne foi de personne en France.
M. Houstet, membre de l'Académie royale de Chirurgie, a vû en Allemagne un homme qui se serv>it de cet instrument pour gagner de quoi vivre: il se l'introduisoit dans l'estomac; il le tournoit en diverses manieres, comme font les Cabaretiers lorsqu'ils rincent leurs bouteilles avec leur goupillon; cet homme le retiroit ensuite, & rejettoit par le vomissement la liqueur qu'il bûvoit auparavant. (Y)
On a prétendu dériver le mot balais du nom d'un royaume où il se tronve de ces rubis, & qui est situé en terre ferme entre ceux de Pégu & de Bengale. Il y a eu encore d'autres opinions sur cette étymologie. (I)
Il y a deux sortes de balance, l'ancienne & la moderne.
L'ancienne ou la romaine, appellée aussi peson, consiste en un levier qui se meut sur un centre, & qui est suspendu près d'un des bouts. D'un côté du centre on applique le corps qu'on veut peser; de l'autre côte l'on suspend un poids qui peut glisser le long du levier, & qui tient la balance en équilibre; & la valeur du poids à peser s'estime par les divisions qui sont marquées aux différens endroits où le poids glissant est arrêté.
La balance moderne, qui est celle dont on se sert
communément aujourd'hui, consiste en un levier suspendu
précisément par le milieu: il y a un plat ou
bassin suspendu par une corde à chacun des deux
bouts du levier: dans l'un & l'autre cas le levier est
appellé jugum, traversant ou fléau, dont les deux
moitiés qui sont de l'un & de l'autre côté de l'axe se
nomment brachia, ou les bras; la partie par où on le
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