ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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que l'on élevoit dans cette intention, on les appelloit aussi petaurista, c'est - à - dire hommes qui volent en l'air. Voyez Gladiateur.

PEGNAFIEL

PEGNAFIEL, (Géog. mod.) petite ville d'Espagne, dans la vieille Castille, sur le Dovere, au - dessous de Roa. Il se tint dans cette ville un concile l'an 1302, elle est à 7 lieues sud - est de Valladolid. Long. 13. 52. lat. 41. 30. (D. J.)

PEGNAFLOR

PEGNAFLOR, (Géog. mod.) petite ville d'Espagne, dans l'Andalousie, sur la rive droite du Guadalquivir; on croit que c'est l'ancienne Ilipula des Turdetains.

PEGNA - MACOR

PEGNA - MACOR, (Géog. mod.) petite ville de Portugal, dans la province de Beira, au midi de Sabagal, & à l'orient de Cobilliana; elle est défendue par un château. Long. 10. 25. lat. 40. 24.

PEGNARANDA

PEGNARANDA, (Géog. mod.) ville d'Espagne, dans la vieille Castille, capitale du duché du même nom, à 14 lieues sud d'Qlinedo. Long. 12. 57. latit. 40. 52.

PEGNITZ

PEGNITZ, (Géog. mod.) riviere d'Allemagne, en Franconie; elle tire sa source d'un bourg qui porte son nom, & qui est au midi de Bareith. Elle traverse le territoire de Nuremberg, baigne la ville, & va se perdre dans la riviere de Rednitz. (D. J.)

PÉGOMANCIE

PÉGOMANCIE, (Divinat.) mot composé de PH/GH, fontaine, & MANTE/IA divination; divination par l'eau des fontaines; elle se faisoit de différentes manieres, soit en y jettant un certain nombre de pierres, dont on observoit les divers mouvemens, soit en y plongeant des vases de verre, & examinant les efforts que faisoit l'eau pour y entrer en chassant l'air qui les remplissoit auparavant; mais la divination par le sort des dez, à la fontaine d'Apon, près de Padoue, étoit la plus célebre des especes de pégomancie.

A cette fontaine un seul coup de dez décidoit des bons & des mauvais succès pour l'avenir, selon le nombre de points plus ou moins forts qu'on tiroit. Ce fut - là que Tibere conçut les plus hautes espérances, avant que de parvenir à l'empire; car à son passage pour l'Illyrie, étant venu consulter sur ses destinées, l'oracle de Gérion, qui étoit aussi dans le voisinage de Padouë, ce dieu le renvoya au sort de la fontaine d'Apon, où ayant jetté des dez d'or, ils lui présenterent au fond de l'eau le plus haut nombre de points qu'il pouvoit desirer. Suétone remarque ensuite, qu'on voyoit encore ces mêmes dez au fond de la fontaine. Claudien assure qu'on y appercevoit aussi de son tems les anciennes offrandes qu'y avoient laissées quelques princes.

Tunc omnem liquidi vallem mirabere fundi, Tunc veteres hastoe regia dona micant.

Lucain donne le titre d'augure au prêtre qui en avoit l'intendance. Théodoric, roi d'Italie, fit depuis fermer de murailles le lieu où étoit cette fontaine, à cause de sa grande réputation, ob loci celebritatem, dit Cassiodore. (D. J.)

PÉGONSE

PÉGONSE, s. f. solea oculata (Hist. nat. Icthiolog.) poisson de mer qui est une espece de sole à laquelle il ressemble par la forme du corps, & par le nombre & la position des nageoires; on le distingue aisément de la sole, parce qu'il a sur le dos de grandes taches semblables à des yeux; les écailles sont si fortement attachées à la peau, qu'on est obligé de faire tremper ce poisson quelque tems dans de l'eau pour pouvoir les enlever. Voyez Sole. Rondelet, Hist. nat. des poissons, I. part. liv. XI. ch. xj. Voyez Poisson.

PÉGU, le

PÉGU, le, (Géog. mod.) royaume d'Asie, sur la côte occidentale du royaume de Bengale, à l'embouchure des rivieres d'Ava & de Pégu: ce royaume après bien des révolutions, est tombé sous la puissance du roi d'Aracan, qui réunit aujourd'hui les royaumes de Tangut, d'Aracan, d'Ava & de Pégu; & parce que le souverain de tous ces états réside à Ava, il en porte le nom.

Les cartes des Géographes ordinaires défigurent tellement le pays d'Ava, de Pégu, &c. que le pere Duchats, jésuite, dit qu'il ne le reconnut point dans leurs cartes. Ajoutez qu'il n'y a guere de pays dans l'Orient dont nous soyons aussi mal instruits; cependant c'est un vaste empire commerçant, & très - peuplé.

On dit que les points principaux de leur religion, sont de ne point tuer, de ne point voler, d'éviter l'impudicité, de ne faire aucun déplaisir à son prochain, de lui faire au contraire tout le bien qu'on peut. Avec cela, ils croient qu'on se sauvera dans quelque religion que ce soit.

PÉGU

PÉGU, (Géog. mod.) ville située au royaume & sur une riviere de même nom, étoit la capitale de l'empire de Pégu, avant qu'il fût tombé sous la puissance du roi d'Aracan. Aujourd'hui ce prince ne tient à Pégu qu'un vice - roi. Presque toutes les maisons de cette ville sont bâties de cannes & de roseaux. Long. 114. 36. lat. 17. (D. J.)

PEGUNTIUM

PEGUNTIUM, (Géog. anc.) ville de la Dalmatie. Ptolomée, l. II. c. xvij. la place sur la côte, entre Epetium & Onoeum, Pline l. III. c. xxij. écrit Piguntioe. On croit que c'est présentement Almiza. (D. J.)

PÉHUAME

PÉHUAME, (Hist. nat. Botan.) plante de la nouvelle Espagne, qui est sur - tout très - commune dans le Méchoacan. C'est une espece de convolvulus dont les feuilles sont fort petites & de la forme d'un coeur; ses fleurs sont les mêmes que celles des aristoloches. Sa racine est rougeâtre à l'extérieur; elle est âcre & odorante; elle guérit, dit - on, le mal vénérien, & plusieurs la croient préférable à la salse - pareille & au quinquina.

PEIGNE

PEIGNE, s. m. (Conchyliolog.) en latin pecten, en anglois scallops; genre de coquille bivalve fermant exactement de tous côtés, & rayée en forme d'un peigne donton se sert pour peigner des cheveux; elle est plate, élevée, garnie de deux oreilles, quelquefois d'une seule & quelquefois aussi sans oreille. Elle n'est attachée que par un tendon. Sa valve supérieure est ordinairement un peu applatie, quoique l'inférieure soit creuse. Il y a cependant des peignes dont les deux écailles sont élevées & convexes. Les stries ou cannelures ne servent qu'à donner à cette coquille différentes dénominations. Jouston fait une classe particuliere des peignes, en les appellant conchoe imbricatoe, striatoe, longoe, coralinoe, rugatoe, fasciatoe; mais ils ont tout cela de commun avec d'autres coquillages qui ne sont point des peignes. Celle - ci à tiré son nom des stries longitudinales dont sa surface est couverte, qui ressemblent aux dents d'un peigne.

Conformément au caractere que nous venons de donner de ce genre de coquille, on peut distribuer ses especes sous trois classes distinctes.

Dans la classe des peignes qui sont garnis de deux oreilles, on met les especes suivantes: 1°. le peigne rouge, nommé le manteau ducal rouge; 2°. le manteau ducal jaune; 3°. le peigne couleur de corail garni de beaux boutons; 4°. le peigne bariolé, nommé coquille de S. Jacques; 5°. le peigne jaune, appelle coquille de S. Michel; le peigne orangé de la mer Caspienne; 7°. le grand peigne rougeâtre; 8°. le peigne bariolé, bleuâtre; 9°. le peigne rouge, profondément cannelé; 10°. le peigne appellé l'éventail ou la sole; il est brun sur la coquille superieure, & blanc sur la coquille inférieure; 11°. le peigne tacheté par - dessus, & blanc par - dessous; 12°. le peigne à côtes & jaunâtre, avec la levre tebordée; 13°. le peigne à coquille également creuse; 14°. le peigne en forme de poi<pb->

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