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Il est fait mention du paranymphe dans les capitulaires de Charlemagne, dans les lois des Lombards, & dans les euchologes des Grecs.
On donnoit le nom de paranymphes dans les écoles de théologie de Paris, à une cérémonie qui se faisoit à la fin de chaque cours de licence, & dans laquelle un orateur appellé paranymphe, après une harangue, apostrophoit par rang tous les bacheliers quelquefois par des complimens, & plus souvent par des épigrammes mordantes, auxquelles ceux - ci repliquoient par de semblables pieces. La faculté de Théologie vient tout récemment de réformer cet abus, en réduisant les paranymphes à de simples harangues.
Borel nous a donné de Jos. Marie Subresius, une collection curieuse des noms que les anciens & les modernes ont donné à cette espece de parapets. Les Latins les appelloient subarroe & bastioe, d'où sont venus les noms de bastions & de bastille: ils les nommoient aussi pagineumata, loricoe & antimuralia. Les Espagnols les appellent barbacanes; les Italiens parapetti, à cause qu'ils garantissent la poitrine, petto, d'où est venu notre parapet.
On construit des parapets sur tous les ouvrages de la fortification.
Le parapet royal ou celui du rempart, doit être de
terre, à l'épreuve du canon, de 18 à 20 piés d'épaisseur,
haut de 6 ou 7 piés du côté de la place, & de
4 ou 5 du côté du rempart. Cette différence de hauteur
dispose sa partie supérieure en talus, ou plan incliné: l'objet de cette inclinaison est de mettre le
soldat en état de pouvoir tirer sur l'ennemi, en plongeant
vers la contrescarpe & le glacis. Voyez
Au pié du rempart, & du côté intérieur, ou vers
la place, est une banquette ou une espece de petit
degré, de 2 piés d'élévation, & de 3 piés de largeur.
Il sert à élever le soldat pour tirer par - dessus le parapet. Voyez
Le parapet doit être d'une matiere douce, afin que les éclats ne blessent pas ceux qui en sont proches, lorsque l'ennemi bat la place avec du canon. C'est pour éviter cet inconvénient qu'on ne revêt guere aujourd'hui le parapet de maçonnerie, quoique le
Le parapet ordinaire a un talus du côté intérieur, du
quart de sa hauteur; le côté extérieur est à - plomb sur
le cordon, si le parapet est revêtu de maçonnerie;s'il est
de terre ou de gason, & que le revêtement du rempart
soit de même, il en suit le prolongement, en sorte
que ces deux revêtemens ne font qu'un seul & même
plan incliné. Voyez
Le parapet du chemin - couvert est l'élévation de
terre qui le cache à l'ennemi. Voyez
Le parapet des tranchées est formé de la terre qu'on
tire de leur construction, comme aussi de gabions,
fascines, &c. Voyez
Le paraphe se met ordinairement au bout de la signature, & dans ce cas c'est une double précaution que l'on prend pour empêcher que quelqu'un ne contrefasse la signature.
Quelquefois le paraphe se met seul, & tient lieu de signature, comme quand un des avocats généraux paraphe un appointement avisé au parquet.
Enfin le paraphe sert quelquefois seulement à marquer des pieces, afin de les reconnoître, & pour en constater le nombre; c'est ainsi qu'un notaire paraphe, par premiere & derniere, toutes les pieces inventoriées, c'est - à - dire qu'il met sur chacune un nombre avec un paraphe qui tient lieu de sa signature, & que ces nombres se suivent tant qu'il y a des pieces, de maniere que sur la derniere le notaire met le nombre, comme trentieme, s'il y en 30, & on ajoute ces mots & dernier, avec son paraphe.
Le secrétaire du rapporteur paraphe de même par premier & dernier, les pieces de chaque sac d'une instance ou procès.
Quand on remet une piece dans quelque dépôt public,
ou que l'on verbalise sur la piece, on la paraphe, ne varietur, c'est - à - dire pour empêcher que l'on
ne substitue une autre piece à celle dont il s'agissoit
d'abord; sans quoi l'on ne pourroit point compter sur
quelque chose de certain. Voyez
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