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Ainsi à mesute que la distance au centre du mouvement augmente, la puissance diminue en même proportion, & vice versâ.
D'où il s'ensuit encore que puisque le rayon AC est la plus grande distance possible, & que la puissance qui agit dans la direction AL lui est toute perpendiculaire, cette puissance perpendiculaire sera la plus petite de toutes celles qui seront capables de faire équilibre avec le poids G.
4°. Si une puissance qui agit dans la direction perpendiculaire AL, fait monter le poids G; l'espace parcouru par la puissance sera à l'espace parcouru en même tems par le poids, comme le poids à la puissance.
Car à chaque révolution du tour, la puissance aura parcouru la circonférence entiere du tour, & le poids aura monté dans le même tems d'une quantité égale à la circonférence du cylindre; donc l'espace parcouru par la puissance est à l'espace parcouru par le poids, comme la circonférence du tour est à la circonférence de l'axe: mais la puissance est au poids, comme le rayon de l'axe est à celui du tour; donc, &c.
5°. Une puissance A & un poids G étant donnés, voici la maniere de construire un essieu dans le tour où la puissance soit en équilibre avec le poids.
Soit le rayon de l'axe ou essieu tel, que le poids puisse être soûtenu, sans que cet axe ou essieu sompe; faites ensuite: comme la puissance est au poids, ainsi le rayon de l'axe au rayon du tour.
Lors donc que la puissance sera fort petite relativement au poids, il faudra que le rayon du tour soit extrèmement grand: soit par exemple le poids = 3000 & la puissance 50; le rayon du tour doit être à celui de l'axe, pour qu'il y ait équilibre, comme 60 est à I.
On remédie à cet inconvénient en augmentant le
nombre des roues & des essieux; & en les faisant
tourner les uns sur les autres par le moyen des dents
& des pignons. Voyez
On la nomme ainsi, parce que la premiere vertebre avec la tête tourne sur elle comme sur. un axe. (L)
Quand une toupie tourne sur elle - même, tous les points de cette toupie, qui sont hors de la ligne ou axe qui passe par fon milieu, ont une force axifuge. (O)
L'arterre axillaire est une suite de la soûclaviere
qui prend ce nom de son passage sous l'aisselle. Elle
jette quatre ou cinq branches principales, savoir la
thorachique supérieure ou mammaire externe, la
moyenne, & l'inférieure, la musculaire ou scapulaire
interne, & l'humérale. Voyez
La veine axillaire passe sous les aisselles, & se divise
en plusieurs branches; savoir la supérieure, l'inférieure,
l'externe, & l'interne, &c. qui sont répandues
sur le bras. Voyez
Le nerf axillaire ou articulaire prend son origine des deux dernieres paires cervicales, & paroît quelquefois n'être qu'une grosse branche du nerf radial. Il va dans le creux de l'aisselle, derriere la tête de l'os du bras. Il se divise en plusieurs rameaux qui se distribuent aux muscles deltoide ou sous - capulaire, &c. (L)
C'étoit un art très - estimé des anciens; & l'on prétend
que la cérémonie consistoit à poser une agate
sur une hache rougie au feu. Voyez
Il y avoit encore une autre sorte d'axinomancie, dans laquelle on enfonçoit une hache dans un lieu rond; & selon le mouvement que faisoit le pieu, on s'imaginoit découvrir les voleurs. Voyez Delrio, liv. IV. Disquisit. Magic. page 548. (G)
Mais pourquoi l'esprit donne - t - il son consentement à ces axiomes dès la premiere vûe, sans l'intervention d'aucune preuve? Cela vient de la convenance ou de la disconvenance, que l'esprit apperçoit immédiatement, sans le secours d'aucune autre idée intermédiaire: mais ce privilége ne convient pas aux seuls axiomes. Combien de propositions particulieres qui ne sont pas moins évidentes?
Voyons maintenant quelle est l'influence des axiomes sur les autres parties de notre connoissance. Quand
on dit qu'ils sont le fondement de toute autre connoissance,
l'on entend ces deux choses: 1°. que les axiomes sont les vérités les premieres connues à l'esprit;
2°. que nos autres connoissances dépendent de ces
axiomes. Si nous démontrons qu'ils ne sont ni les premieres
vérités connues à l'esprit, ni les sources d'où
découlent dans notre esprit un nombre d'autres idées,
qui se ressentent de la simplicité de leur origine, nous
détruirons par - là le préjugé trop favorable qui les
maintient dans toutes les sciences; car il n'y en a
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