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Aureillon servant à porter la banquette. Il faut deux
aureillons de cette espece; ils servent à appuyer la
banquette; & sont cloüés aux piés de devant le métier.
Voyez l'article
Le pere Sirmond dit que cette coûtume est empruntée des payens, dont l'usage étoit d'environner de rayons les tétes de leurs divinités. (R)
Ainsi disons - nous un témoin auriculaire, auriculus
testis; un témoin par oüi - dire. V.
Ainsi confession auriculaire, est celle qui se fait secretement
à l'oreille. Voyez,
Le doigt qui suit le petit doigt s'appelle auriculaire,
en Grec
Ce mot vient du Latin aprilis, d'aperio, j'ouvre,
à cause que dans ce mois la terre commence à ouvrir
son sein pour la production des végétaux. V.
Dans ce mois le soleil parcourt le signe du Taureau, ou, pour parler plus exactement, le soleil entre
au signe du Taureau vers le 20 d'Avril, & paroît
parcourir ce signe jusqu'au 20 de Mai environ; c'est - à - dire, que la terre parcourt alors réellement le signe
du Scorpion, opposé à celui du Taureau. Voyez
Il y a plusieurs especes d'aurone d'usage en Medecine.
La premiere est l'abrotanum mas angustifolium majur. C. B. Elle contient beaucoup d'huile exaltée, des sels volatils & fixes: elle est incisive, atténuante, apéritive, détersive, vulnéraire, résolutive: elle résiste aux venins; elle tue les vers; elle est diurétique, emménagogue, carminative: le jus des feuilles & la lessive de leurs cendres font croître les cheveux.
La seconde est l'abrotanum foemina, ou chamoe - cyparissus off. germ. La vertu est la même que dans la précédente.
La troisieme espece est l'abrotanum campestre, C. B. P. artemisia tenuifolia offic. hist. Oxon. Cette espece est tantôt verdâtre, tantôt blanchâtre, & quelquefois d'une odeur & d'un goût approchant de la carline: elle croît dans les lieux incultes; elle est incisive & apéritive comme l'armoise. On dit qu'elle calme les douleurs des nerfs & de l'estomac. (N)
Nicod fait venir ce mot du verbe auresco, derivé d'aurum, quia ab oriente sole aer aurescit, parce que le soleil levant dore, pour ainsi dire, l'atmosphere.
Les poëtes ont personnifié l'aurore. Voyez plus bas
On en trouve la description dans Aristote, Météorol. L. I. ch. iv. 5. Pline, hist. nat. L. II. c. xxvj. Seneque, Quoest. nat. l. I. c. xv. & d'autres qui sont venus après eux. M. de Mairan nous a donné une liste exacte de ces auteurs, dans son traité de l'aurore boréale, ouvrage plein de recherches curieuses, tant historiques que physiques & géométriques, & le plus complet que nous connoissions sur cette matiere.
Mais les anciens ont en quelque sorte multiplié
ce phénomene en lui donnant différens noms. On
croyoit autrefois qu'il y avoit un grand mérite à
savoir inventer des noms pour chaque chose. Ce talent
s'est exercé sur le phénomene en question. On
donne le nom de poutre à une lumiere oblongue, qui
paroît dans l'air, & qui est parallele à l'horison. Cette
même sorte de lumiere s'appelle fleche, lorsqu'une de
ses extrémités forme une pointe en maniere de fleche.
La torche est une lumiere qui se tient suspendue
en l'air de toutes sortes de manieres, mais qui a une
de ses extrémités plus large que l'autre. On appelle
chevre dansante une lumiere à laquelle le vent fait
prendre diverses figures, & qui paroît tantôt rompue
& tantôt en son entier. Ce qu'on nomme bothy -
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