RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 1:880
On donne encore ce nom à une enflûre des mêmes glandes qui empêche le cheval de respirer, & le fait mourir lorsqu'on differe d'y remédier.
Les chevaux ont, comme les hommes, des glandes à la mâchoire au - dessous des oreilles, qu'on appelle parotides à ceux - ci, & avives à ceux - là: outre ces glandes, on en trouve d'autres à la racine de la langue; celles des hommes s'appellent amygdales, & celles des chevaux simplement les glandes du gosier.
Lorsque les avives des chevaux deviennent douloureuses,
on dit que le cheval a les avives; & quand
les glandes du gosier se gonflent & contraignent la
respiration du cheval, ce mal s'appelle étranguillon.
Voyez
Il s'agit à présent de savoir si les avives deviennent douloureuses: on pourroit, ce me semble, en douter assez raisonnablement, atten>u que les opérations que l'on fait aux chevaux qu'on dit avoir les avives, qui sont de les presser, de les piquer, de les battre, &c. dans le tems qu'on les croit assez douloureuses pour tourmenter un cheval au point de l'agiter avec force, seroient capables d'y exciter une inflammation beaucoup plus violente, d'allumer son mal, & de le rendre furieux: je les croirois donc plûtôt insensibles, puisqu'elles ne font point cet effet, & qu'alors on n'est pas à la cause du mal. Je trouve une raison dans le proverbe même des Maréchaux, pour appuyer cette opinion; car ils disent qu'il n'y a jamais d'avives sans tranchées. Il pourroit donc bien se faire que ce qu'on appelle avives, ne fût autre chose que mal au ventre, d'autant plus que les signes des avives sont les mêmes que ceux des tranchées; car le cheval se tourmente excessivement par la douleur qu'il souffre; il se couche, se roule par terre, se releve souvent, s'agite & se débat fortement.
Les remedes destinés pour guérir les tranchées,
guérissent les avives sans qu'il soit besoin de les battre: ainsi quand vous croirez qu'un cheval a les avives, donnez - lui des remedes pour des tranchées. V.
Le conseil aulique est établi par l'empereur, il en
nomme les officiers; mais l'électeur de Mayence a
droit de visite. Il est composé d'un président catholique,
d'un vice - chancelier présenté par cet électeur, & de dix - huit assesseurs ou conseillers, dont
neuf sont protestans, & neuf sont catholiques. Voyez
Ils sont partagés en deux tribunaux: les gens de
qualité occupent l'un, & ceux de robe l'autre; ils
tiennent leurs assemblées en présence de l'empereur,
d'où leur vient le nom de Justitium imperatoris, justice
où tribunal de l'empereur, comme celui du conseil
aulique, de ce qu'il suit la cour de l'empereur, aula,
& que sa résidence est toûjours dans le lieu que l'empereur
habite. Cette cour & la chambre impériale
de Spire, sont assez dans l'usage de se contrarier, à
cause de la prévention qui a lieu entr'elles, & que
nulle cause ne peut s'évoquer de l'une à l'autre. Voyez
Le conseil aulique n'a été originairement institué que pour connoître des différends entre les sujets des empereurs. On y a depuis porté les contestations des sujets de l'empire, & il s'est attribué sur la chambre impériale de Spire ou de Wetzlar, une espece de droit de prévention, qui ne se souffre pourtant que dans les procès des particuliers: les princes n'ont pas encore reconnu cette jurisdiction. Mais sous les empereurs Léopold, Joseph, & Charles VI. le conseil aulique a fait plusieurs entreprises contraires aux libertés Germaniques, comme de confisquer les duchés de Mantoue & de Guastalle, de mettre au ban de l'empire les électeurs de Baviere & de Cologne.
Le conseil aulique cesse aussi - tôt que l'empereur meurt, s'il n'est continué par ordre exprès des vicaires de l'empire, au nom desquels il rend alors ses jugemens, & se sert de leur sceau. Heiss. hist. de l'empire. (G)
On nomme ainsi cet acte du mot aula, salle, parce
qu'il se passe dans une salle de l'université, & à Paris
dans une salle de l'archevêché. Voyez
Il vient de boutures & de marcotte; il aime les
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.