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Luisante de la lyre, est une étoile brillante de la premiere grandeur dans la constellation de la lyre.
Il y a aussi dans la constellation de l'aigle une étoile brillante, appellée la luisante de l'aigle, &c. (O)
Les lumbricaux de la main sont des muscles, que l'on regarde communément comme de simples productions des tendons du musele profond. Ils se terminent au côté interne du premier os de chacun des quatre derniers doigts. Quelquefois leur tendon se confond avec ceux des interosseux.
Les lumbricaux du pié sont des muscles qui viennent, comme ceux de la main, chacun d'un des tendons du profond, & qui se terminent au côté interne de la premiere phalange des quatre derniers orteils, & quelquefois se confondent avec les tendons des interosseux.
Aristote explique la nature de la lumiere, en supposant qu'il y a des corps transparens par eux - mêmes, par exemple, l'air, l'eau, la glace, &c. c'est - à dire des corps qui ont la propriété de rendre visibles ceux qui sont derriere eux; mais comme dans la nuit nous ne voyons rien à - travers de ces corps, il ajoute qu'ils ne sont transparens que potentiellement ou en puissance, & que dans le jour ils le deviennent réellement & actuellement; & d'autant qu'il n'y a que la présence de la lumiere qui puisse réduire cette puissance en acte, il définit par cette raison la lumiere l'acte du corps transparent considéré comme tel. Il ajoute que la lumiere n'est point le feu ni aucune autre chose corporelle qui rayonne du corps lumineux, & se transinet à - travers le corps transparent, mais la seule présence ou application du feu, ou de quelqu'autre corps lumineux, au corps transparent.
Voilà le sentiment d'Aristote sur la lumiere; sentiment
que ses sectateurs ont mal compris, & au
lieu duquel il lui en ont donné un autre très - différent, imaginant que la lumiere & les couleurs étoient
de vraies qualités des corps lumineux & colorés,
semblables à tous égards aux sensations qu'elles excitent
en nous, & ajoutant que les objets lumineux
& colorés ne pouvoient produire des sensations en
nous, qu'ils n'eussent en eux - mêmes quelque chose
de semblable, puisque nihil dat quod in se non habet.
Voyez
Mais le sophisme est évident: car nous sentons qu'une aiguille qui nous pique nous fait du mal, & personne n'imaginera que ce mal est dans l'aiguille. Au reste on se convaincra encore plus évidemment au moyen d'un prisme de verre, qu'il n'y a aucune ressemblance nécessaire entre les qualités des objets, & les sensations qu'ils produisent. Ce prisme nous représente le bleu, le jaune, le rouge, & d'autres couleurs très - vives, sans qu'on puisse dire néanmoins qu'il y ait en lui rien de semblable à ces sensations.
Les Cartésiens ont approfondi cette idée. Ils
avouent que la lumiere telle qu'elle existe dans les
corps lumineux, n'est autre chose que la puissance
ou faculté d'exciter en nous une sensation de clarté
très - vive; ils ajourent que ce qui est requis pour la
perception de la lumiere, c'est que nous soyons formés
de façon à pouvoir recevoir ces sensations;
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