ARALIA, (Hist. nat. bot.) genre de plante dont
les fleurs sont composées de plusieurs feuilles disposées
en rose, & soûtenues par le calice qui devient,
lorsque cette fleur est passée, un fruit mou ou une
baie presque ronde qui est pleine de suc, & qui renferme
des semences ordinairement oblongues. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante. (I)
* On compte quatre especes d'aralia. Voyez les
Transact. philos. abreg. vol. V. La premiere appellée
aralia, caule aphyllo, radice repente, a dans le Canada où elle est commune, quelque propriété médicinale.
M. Sarrazin écrit de ce pays avoir guéri un malade
d'une anasarque par une seule boisson faite des
racines de cette plante. Il ajoûte que les racines de
la seconde espece, ou de l'aralia, caule folioso, loevi,
bien bouillies & appliquées en cataplasme, sont excellentes
pour les ulceres invétérés, & que la décoction
ne s'en employe pas avec moins de succès
sur les plaies qu'il en faut baigner & étuver. Le même
auteur ne doute presque pas que la troisieme espece
appellée aralia, caule folioso & hispido, n'ait
toutes les vertus de la seconde. La quatrieme espece
est appellée aralia arborescens spinosa.
ARALIASTRUM
* ARALIASTRUM, (Hist. nat. bot.) espece de
plante hermaphrodite, dont la fleur est réguliere &
posée sur un ovaire surmonté d'un calice découpé en
plusieurs endroits. Ce calice se change en un fruit qui
contient deux ou trois semences plates & faites en
coeur. Sa tige se termine en une ombelle, dont chaque
pointe ne porte qu'une fleur. On y remarque plusieurs
pédicules, comme sur l'anémone. De leurs extrémités
partent comme en rayons plusieurs feuilles.
On distingue trois especes d'araliastrum dont nous ne
ferons point mention, parce qu'on ne leur attribue
aucune propriété.
ARAM
* ARAM, (Géog. sainte.) ville de la Mésopotamie
de Syrie, patrie de Balaam.
ARAMA
* ARAMA, (Géogr. sainte.) ville de Palestine de
la tribu de Nephtali.
Arama
* Arama, (Géog. sainte.) ville de Palestine de la
tribu de Siméon, mais sur les confins de celle de Juda. On croit que cette ville & Jérimoth sont la même
ville.
ARAMBER
ARAMBER, v. n. (Marine.) c'est accrocher un
bâtiment pour venir à l'abordage, soit qu'on employe
le grapin, soit d'une autre sorte. (Z)
ARAMONT
* ARAMONT, (Géog.) petite ville de France
dans le Languedoc, diocese d'Uzès sur le Rhone.
Long. 22. 22. lat. 43. 54.
ARAN
* ARAN, (Géog.) vallée des Pyrénées à la source
de la Garonne, avant que d'entrer dans le pays de
Comminges.
Aran
* Aran (iles d'), deux îles d'Irlande dans le golfe
de Gallwai, province de Connaught.
ARANATA
* ARANATA, s. m. (Hist. nat. Zoolog.) animal
indien de la grandeur du chien, dont le cri est horrible,
& qui grimpe aux arbres avec légéreté. Il manque
à cette description beaucoup de choses pour être
bonne; & l'aranata est encore un de ces animaux
dont nous pourrions ne faire aucune mention, sans
que les lecteurs sensés trouvassent notre Dictionnaire
plus pauvre.
ARANDA DE DUERO
* ARANDA DE DUERO, s. f. (Geog.) ville d'Espagne dans la vieille Castille sur le Duero. Long. 14.
33. lat. 41. 40. Il y a aussi une Aranda au royaume
d'Aragon.
ARANDORE ou ARRAND ARI
* ARANDORE ou ARRAND ARI, fort de l'île
de Ceylan, à cinq lieues du pic d'Adam.
ARANIES
* ARANIES (iles d'). Voyez Aran.
ARANIOS
* ARANIOS, riviere de Transylvanie, qui a sa
source près de Clausembourg, & se joint à la Marisch ou Merisch.
ARANJUEZ
* ARANJUEZ, (Géog.) maison de plaisance du
roi d'Espagne sur le Tage dans la nouvelle Castille.
Long. 14. 30. lat. 40.
ARANTELLES
* ARANTELLES, s. f. pl. ce terme se dit en Vénerie, des filandres qui sont au pié du cerf, & qui ont
quelque ressemblance avec les fils de la toile de l'araignée.
ARAPABACA
ARAPABACA, (Hist. nat. bot.) genre de plante
dont la fleur est en forme d'entonnoir & découpée.
Il sort du calice un pistil qui est attaché à la partie inférieure
de la fleur comme un clou, & qui devient
dans la suite un fruit composé de deux capsules, &
rempli de semences pour l'ordinaire très - petites. Plumier, nova plantarum genera. Voyez Plante. (I)
ARAQUIL ou HUERTA - ARAQUIL
* ARAQUIL ou HUERTA - ARAQUIL, (Géog.
anc. & mod.) petite ville de Navarre à sept lieues de
Pampelune, vers les confins de l'Alava & du Guipuscoa. On croit que c'est l'ancienne Aracillum ou
Arocellis.
ARARA DE CLUSIUS
* ARARA DE CLUSIUS, (Hist. nat. bot.) c'est un
fruit de l'Amérique, long, couvert d'une écorce dure
& noire, attaché à une longue queue, & contenant
une noix noire & de la grosseur d'une olive sauvage.
il ne s'agit plus que de savoir quelle est la plante qui
porte ce fruit. On dit que sa décoction nettoye &
guérit les ulceres invétérés. Il faudroit aussi s'assûrer
si le fruit a cette propriété.
ARARATH
* ARARATH, (Géog. & Hist.) haute montagne
d'Asie en Arménie, sur laquelle l'arche de Noë se
reposa, suivant la vulgate. Voyez Arche de Noé.
ARARI
* ARARI, riviere de l'Amérique méridionale dans
le Brésil: elle se jette dans la mer du nord dans la préfecture
de Tamaraca.
ARAS ou ARAXE
* ARAS ou ARAXE, (Géog.) riviere d'Asie qui
prend sa source aux frontieres de la Turquie Asiatique, du côté d'Assancalé, traverse l'Arménie, une
partie de la Perse, & se jette dans le Kur.
ARASE
ARASE, s. f. terme d'Architecture; c'est ainsi qu'on
nomme un rang de pierres plus basses ou plus hautes
que celles de dessous, sur lesquelles elles sont assises
successivement, pour parvenir à hauteur nécessaire.
ARASEMENT
ARASEMENT, s. m. dans l'art de bâtir, est la derniere
assise d'un mur arrivé à sa hauteur.
ARASER
ARASER, v. n. terme d'Architecture, c'est conduire
de même hauteur & de niveau une assise de maçonnerie,
soit de pierre, soit de moilon, pour arriver
à une hauteur déterminée. (P)
Araser
Araser, v. neut. terme de Menuiserie, qui signifie
couper à une certaine épaisseur avec une scie
faite pour cet usage, le bas des planches où l'on veut
mettre des emboitures, & conserver du bois suffisamment
pour faire les tenons.
ARASH
* ARASH, (Géog.) ville de la province d'Asgar, ou royaume de Fez, en Afrique, sur la côte
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