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Il n'y a que les gendarmes de la garde & les gendarmes des compagnies d'ordonnance qui ayent cette espece d'étendard & d'officier; les chevau - legers d'ordonnance ne l'ont point.
Cet étendard est plus long que large & fendu par le bout, les deux pointes arrondies.
Il y a trois officiers dans les gendarmes de la garde avec le titre de guidon; ils sont après les enseignes: il n'y a qu'un officier avec ce titre dans chaque - compagnie de gendarmes; c'est le dernier des grands officiers. (Q)
La Guienne, province, est bornée au nord par le Poitou, l'Angoumois, & la Marche; à l'est par l'Auvergne & par le Languedoc; au sud par les Pyrénées, & à l'oüest par l'Océan. Elle forme le plus grand gouvernement de France, qui a quatre - vingt lieues de large sur quatre - vingt - dix de long: les rivieres qui l'arrosent sont l'Adour, le Tarn, l'Avéiron, & le Lot.
Il ne paroît pas que le nom de Guienne qui a succédé à celui d'Aquitaine connu des Romains, ait été en usage avant le commencement du quatorzieme siecle; cependant il commença dès - lors à prendre faveur, & il prévalut sur la fin du siecle suivant. Le duché de Guienne acquis par l'Angleterre dans le douzieme siecle, revint à la France sous le regne de Charles VII. l'an 1553; & cette derniere puissance en a toûjours joüi depuis.
La Guienne entiere est divisée en haute & basse: la basse comprend le Bourdelois, le Périgord, l'Agénois, le Condomois, le Bazadois, les Landes, la Gascogne proprement dite, le pays de Soule & de Labour.
La haute Guienne dont la principale ville est Montauban, comprend le Quercy, le Roüergue, l'Armagnac, le comté de Comminges, le Couserans, & la Bigorre. Ces pays qui composent la haute Guienne, sont tous du ressort du parlement de Toulouse; il n'y a que la basse Guienne qui reconnoisse le parlement de Bourdeaux.
Je supprime les autres détails de géographie, pour ajouter une seule remarque qui intéresse le bien de l'état. Cette partie de la Guienne qui porte le nom de
Robert & Georges Abbot, freres, étoient tous les deux de Guilford. Robert Abbot y naquit en 1560, & mourut en 1618. Le roi Jacques fut si charmé de son livre latin de la souveraine puissance, qu'il fit l'auteur évêque de Salisbury, & le combla de bienfaits; en échange Georges Abbot ayant eu le malheur de déplaire au même prince, fut suspendu des fonctions de son archevêché de Cantorbery, & mourut de chagrin au château de Croyedom, le 4 Août 1633<-> Tel a été le sort des deux freres: celui qui soûtint la mauvaise thèse, fut magnifiquement récompensé, & celui qui défendit la bonne cause, fut disgracie. (D. J.)
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