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La cause de ces accidens est un suc visqueux & acre qui s'attache aux parois de toutes les partiesci - dessus, & y occasionne par son séjour ces especes d'ulceres.
Ce suc visqueux & acre tire ordinairement son origine des nourritures salines, & de tout ce qui peut produire dans les humeurs une acrimonie alkaline; ce qui fait que les gens qui habitent les pays chauds & les endroits marécageux, sont très - sujets aux aphthes.
On juge de la malignité des aphthes par leur couleur & leur profondeur: ceux qui sont superficiels, transparens, blancs, minces, séparés les uns des autres, mous, & qui se détachent facilement sans être remplacés par de nouveaux, sont de l'espece la moins dangereuse; ceux au contraire qui sont blancs & opaques, jaunes, bruns, ou noirs, qui se tiennent ensemble, & ont peine à se détacher, & auxquels il en succede d'autres, sont d'une espece maligne.
Les enfans & les vieillards sont sujets aux aphthes, parce que dans les uns & les autres les forces vitales sont languissantes, & les humeurs sujettes à devenir visqueuses.
Les aphthes qui attaquent les adultes, sont ordinairement précédés de fievre continue, accompagnés de diarrhée & de dyssenterie, de nausées, de la perte de l'appétit, de foiblesse, de stupeur, & d'assoupissement.
Ettmuiler prétend que les aphthes des adultes sont souvent la suite des fievres violentes.
Les remedes appropriés pour la cure de cette maladie, doivent être humectans & capables d'amollir & d'échauffer légerement, afin d'entretenir les forces du malade, & lui occasionner une moiteur continuelle.
Les gargarismes détersifs & un peu animés d'esprit - de - vin camphré, sont d'un grand secours dans ce cas.
Lorsque l'on est venu à bout de faire tomber les aphthes, on rend ces gargarismes un peu plus émolliens & adoucissans.
Enfin l'on termine le traitement par un purgatif sortifiant, dans lequel Boerrhaave recommande la rhubarbe par préférence à tout autre purgatif. (N)
L'aphye vraie,
L'aphye de goujon, cobites, aussi appellée loche de
mer. Voyez
L'anchois a été mis aussi au nombre des aphyes.
Voyez
L'aphye phalérique, aussi appellée nadelle ou melette. Voyez
L'aphye des muges, des mendales, des surmulets,
sont de petits poissons semblables à ceux dont ils
portent le nom; on a crû qu'ils naissoient du limon
de la terre, dans les étangs desséchés qui étoient re<pb->
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