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Page 367
Avoir le langage à main, Facultatem in dicendo habere, Promptum lingua esse.
Qui n'a point de langage à main, Indisertus.
Avoir un langage bien brief, Praecise dicere.
Qui a beaucoup de langage, Verbosus, Loquax.
Gens qui ont langage et moeurs differens, Dissonae sermone gentes et moribus.
Changer de langage, Elocutionem vertere.
Dresser et adjancer un langage, Orationem conformare.
Obscurcir son langage, Assumere noctis aliquantulum.
Parler le langage d'Athenes, Attice loqui.
Il parle tous langages, Scit omnes linguas.
Il parloit vingt et deux langages, Duarum et viginti gentium ore loquebatur.
Rendre en langages que les Latins ont accoustumé d'user, Latinae consuetudini tradere.
Sçavoir divers langages, Linguas scire.
Abondant en langage, Copiosus.
Qui escrit une chose en beau langage et clerement, Luculentus author.
Saluer aucun en bon langage, ou en parlant à droict, Articulate salutem dicere.
On les appelle ainsi en commun langage, Populari nomine sic appellantur.
Sans beau langage, Indiserte.
Langage meur sentant sa sage vieillesse, Lanescens oratio.
Son langage s'avachit et devient lasche, Flaccessit eius oratio.
Tu es grand langager, Lingua immodicus es, Liu. lib. 23.
Langarde, Lingulaca.
Tu as la langue bien longue, Lingua immodica praeditus es, ex Liu. lib. 23. c'est, Tu es un grand parleur, Verbis effluens, Verborum effusor, ex Terent.
Il a la langue bien pendue, ou à commandement, c'est, Il est bien emparlé, Disertus aut eloquens est.
Il a si bien joué du plat de la langue, qu'il a obtenu ce qu'il pretendoit, Tam commoda atque persuabili oratione vsus est, vt compos
La langue Latine est plus riche et plus abondante que la Grecque, Locupletior Latina lingua quam Graeca.
La langue maternelle, Vernacula lingua.
Qui n'a point de langue, Elinguis.
Couper la langue à aucun, Linguam resecare, Elinguare.
Restraindre la langue d'aucun, Occludere linguam alicui.
Tirer la langue, Linguam exerere, vel proferre.
Je l'avoy maintenant sur le bout de la langue, Modo versabatur mihi
in labris primoribus, B. ex Plaut.
Legiereté de langue, Linguae volubilitas.
Qui ne sont point de nostre langue, Barbari.
¶ Une herbe qu'on appelle Langue de chien, Cynoglossos, Lingua
canina.
Herbe croissante aupres des fontaines, appelée Langue, Lingua,
Lingula,
Lingulaca.
Langue de boeuf, Buglossos, Cirsion.
Langue de cerf, Hermionitis: Les apothicaires, Sclopendria et
Lingua
cervina.
¶ La languette qui couvre le col des poulmons, afin que ce que lon
mange
ou boit, ne tombe és poulmons, Epiglossis, huius epiglossis, vel
Epiglottis,
huius epiglottidis.
¶ La languette d'une balance et trebuchet, Examen.
Langueur et defaillance, Marcor.
Mettre en langueur, Languorem afferre.
Qui est en langueur et n'a point de vertu, Euanidus.
Venir en langueur, Languescere.
Fort languir et defaillir de force, Relanguere, siue Relanguescere.
Qui languit, Languidus.
Languissant d'amour, AEger amore.
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languette
Languette, Lingula, Glottis.
languedoc
langueur
languir
Languir, Languere, Oblanguere.
langoureux
Langoureux, Strigosus.
langoureusement
Langoureusement.
laneret
Laneret, m. acut. Est le diminutif de lanier, et
signifie comme aucuns
estiment le tiercelet du lasnier. Jehan de Franchieres donne à entendre
qu'il est ainsi, quand au 7. chap. de sa fauconnerie, parlant du lasnier,
il escrit en ces mots, De ce faulcon pouvez voler pour riviere, tant du
lasneret comme du lasnier, car ils y sont bons.
lanice
Lanice, comm. gen. penac. adjectif. Et signifie
proprement ce qui
est de laine. Laneus, Lanea, Mais il ne se trouve gueres souvent si
n'est conjoint à ce mot bourre, et dit on bourre lanice, Tomentum
laneum, à la difference de la bourre qui est de poil menuisé, voyez
Bourre.
lanier
Lanier, m. acut. Est une espece de faulcon de leurre
qui est quelque peu
moins grand que le gentil, beau de pennage apres la mue, et plus
court empieté que nul des sept autres especes de faulcons, lequel fait
volontiers
son aire et ses petits en hauts arbres és bois, et communément
és nids des corbeaux, ou és hautes roches, ou és falaises de la mer, selon
le pays où il est. Duquel on peut voler tant pour riviere que pour champs
à perdris, abbatre lievres, chatshuants de montée, chouëttes, et à toute
autre maniere de gibbier, et supporte mieux le gros past que nul autre
faulcon de gentil pennage. Les signes de la bonté duquel sont, la teste
grosse et les pieds tirans sur le bleu, soit niais soit sor. Aucuns le
veulent
rendre en Latin par ce mot Lanarius, autres par cestuy Laniarius,
mais tous deux sont hors de raison. Le commandeur Francieres l'escrit
par S. Lasnier Asinarius, et paraventure luy a esté donné tel nom,
par ce qu'il est à tout faire, et se paist de grosse viande, et est commun
par tout pays, ainsi que l'asne est commode et fait à ces trois choses.