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Le lendemain du jour qu'on aura levé les blancs,
vous ferez monter les paniers remplis d'amydon dans
le grenier au haut de la maison; c'est ce que fait la
Quand on s'apperçoit que l'amydon rompu est suffisamment
séché, & qu'il est resté assez de tems sur
le plancher de plâtre du grenier pour pouvoir être
manié, on le met aux essuis; c'est la neuvieme opération: elle consiste à l'exposer proprement à l'air sur
des planches situées horisontalement aux fenêtres des
Amydonniers. C'est ce que fait la
Lorsque l'amydon vous aura paru suffisamment ressuyé
sur les planches, vous prendrez les morceaux,
vous les ratisserez de tout côté; ces ratissures passeront
dans l'amydon commun; vous écraserez les morceaux
ratissés, & vous les porterez dans l'étuve, le
répandant à la hauteur de 3 pouces d'épaisseur, sur
des claies couvertes de toiles. C'est ce que font les
Les Amydonniers qui n'ont point d'étuves, se servent du dessus des fours des Boulangers; ils les louent.
L'amydon au sortir de l'étuve est sec & vénal.
Qu'est - ce donc que l'amydon? c'est un sédiment de blé gâté, ou de griots & recoupettes de bon blé, dont on fait une espece de pâte blanche & friable, & qu'on prépare en suivant le procédé que nous venons d'expliquer.
Le gros amydon qu'on vend aux Confiseurs, aux Chandeliers, aux Teinturiers du grand - teint, aux Blanchisseurs de gase, &c. doit rester quarante - huit heures aux fours des Amydonniers; & au sortir du four, huit jours aux essuis: ce sont les statuts.
L'Amydonnier ne pourra acheter des blés gâtés sans la permission accordée au marchand par le Magistrat de les vendre.
L'amydon qui en proviendra, sera fabriqué avec la même précaution que l'amydon fin.
L'amydon commun & fin, ne sera vendu par les Amydonniers qu'en grain, sans qu'il leur soit permis, sous quelque prétexte que ce soit, de le réduire en poudre.
L'amydon sert à faire de la colle, de l'empois blanc ou bleu, &c. le meilleur est blanc, doux, tendre & friable. On dit que son nom Latin amylum est dérivé de sine mola factum; parce que les Anciens ne faisoient point moudre le grain dont ils faisoient l'amydon. On suit encore cette méthode dans quelques endroits de l'Allemagne; on le fait crever & on l'écrase.
Outre l'amydon de froment, il y en a encore deux autres: l'un se fait avec la racine de l'arum, voyez
Ces deux glandes sont rougeâtres, de la figure à peu près d'une amande, d'où elles ont été appellées amygdales, du Latin amygdaloe, qui signifie amandes. Elles occupent chacune l'interstice des demi - arcades latérales de la cloison du palais, l'une à droite, & l'autre à gauche de la base de la langue, & sont recouvertes de la membrane commune du gosier.
Elles ont chacune une grande sinuosité ovale qui
s'ouvre dans le gosier, & dans laquelle répondent
des conduits plus petits, qui versent dans le gosier,
dans le larynx, & dans l'oesophage, une liqueur mucilagineuse
& onctueuse, pour humecter & lubrifier
ces parties. Voyez
Lorsque les muscles des demi - arcades agissent, ils
compriment les amygdales; & comme elles sont fort
sujettes à s'enflammer, elles occasionnent souvent
ce qu'on appelle mal de gorge. Voyez
Remarquez cependant que les tumeurs des amygdales deviennent plus aisément skirrheuses que celles qui se forment dans les autres parties, à cause de l'épaississement de l'humeur qui se sépare dans ces glandes. L'air qui les frappe continuellement, est une cause occasionnelle des concrétions lymphatiques qui y sont fréquentes. On sent bien qu'il est aisé de prévenir ces concrétions dans les différentes especes d'esquinancie. Pour y parvenir, il faut entretenir la fluidité dans cette humeur, par les remedes incisifs atténuans, les béchiques expectorans, les emplâtres résolutives & fondantes, telles que le diachylon gommé & autres.
On ne doit employer le fer dans ces cas que dans
un besoin extrème & constaté par l'impossibilité de
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