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débiffé, Qui se disent d'un homme qui paroît affoibli par quelque excès, qui a le visage abattu. Il se dit aussi d'un estomac qui ne fait pas bien ses fonctions. Il a l'estomac tout débiffé. Il est du style familier.
DÉBILE. adj. de t. g. Foible, affoibli, qui manque de forces. Il ne se dit guère qu'en parlant de l'homme. Un malade qui est encore débile. Je me sens tout débile aujourd'hui. Avoir l'estomac débile, les jambes débiles.
DÉBILEMENT. adv.
D'une manière débile.
DÉBILITATION. s.f.
Affoiblissement. Débilitation de nerfs.
DÉBILITÉ. s.f.
Foiblesse. Débilité de cerveau. Une grande débilité de nerfs, de jambes, d'estomac. Une grande débilité de vue.
DÉBILITER. v.a.
Rendre débile. Cela débilite les nerfs, l'esprit, la vue, l'estomac.
DÉBILITÉ, ÉE, participe
.
DÉBIT. s.m.
Vente, trafic. Débit de draps, de dentelles. Marchandises, étoffes de débit, de bon débit, de mauvais débit. Il se fait un grand débit de...
DÉBITANT, ANTE. s.
Celui, celle qui débite quelque marchandise. Un débitant de tabac.
DÉBITER. v.a.
Vendre. Débiter des marchandises, des denrées, des blés, des vins. Débiter en gros, en détail.
DÉBITER
se dit du bois abattu que l'on coupe pour en faire du bois d'ouvrage ou de débit, tel que des planches, des madriers, &c.
DÉBITÉ, ÉE, participe
.
DÉBITEUR, DÉBITEUSE. s.
Celui, celle qui débite. Il ne se dit que dans le figuré & en mauvaise part. C'est un grand débiteur de nouvelles, de fariboles, de sornettes. C'est une grande débiteuse de mauvaises nouvelles.
DÉBITEUR, DÉBITRICE. s.
Celui, celle qui doit. Bon débiteur. Débiteur solvable. Il est mon débiteur. Elle est votre débitrice.
DÉBLAI. s.m.
Ce mot n'a d'usage qu'en ces phrases, Beau déblai, voilà un beau déblai, Qui se dit pour marquer qu'on est bienheureux d'être défait de quelqu'un, ou de quelque chose qui incommodoit. Il est familier.
DÉBLAYER. v.a.
Débarrasser. On dit, Déblayer une maison, une salle, une cour, pour dire, Débarrasser une maison, une salle, une cour, des choses qui y sont en désordre & qui les embarrassent.
DÉBLAYÉ, ÉE, participe
.
DÉBOIRE. s.m.
Le mauvais goût qui reste de quelque liqueur après qu'on l'a
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bue. Du vin qui a du déboire, qui a quelque déboire, un insupportable déboire, qui laisse du déboire.
DÉBOÎTEMENT. s.m.
Se dit en parlant des os qui sont déplacés ou disloqués. Le déboîtement d'un os est toujours très-dangereux.
DÉBOÎTER. v.a.
Disloquer. Il ne se dit proprement que des os qu'un accident, un effort fait sortir de leur place. La chute qu'il a faite lui a déboîté un os.
DÉBOÎTER
se dit aussi en parlant des ouvrages de menuiserie & d'assemblage qui viennent à se déjoindre. À force de pousser la porte, on l'a toute déboîtée.
DÉBOÎTÉ, ÉE, participe
.
DÉBONDER. v.a.
Ôter la bonde. Débonder un étang. Débonder un tonneau.
DÉBONDÉ, ÉE, participe
.
DÉBONDONNER. v.a.
Ôter le bondon d'un muid, d'un tonneau. Pour remplir le tonneau, il faut le débondonner.
DÉBONDONNÉ, ÉE, participe
.
DÉBONNAIRE. adj. de t. g.
Doux & bienfaisant. Il n'a d'usage dans le style sérieux qu'en parlant des Princes. C'est un Prince débonnaire. Louis le débonnaire. Hors de là il ne se dit guère qu'en plaisantant. C'est un homme débonnaire.
DÉBONNAIREMENT. adv.
Avec bonté, avec douceur. Le vainqueur les a traités débonnairement. Il vieillit.
DÉBONNAIRETÉ. s.f.
Bonté, douceur. Le vainqueur les a traités avec débonnaireté. Il vieillit.
DÉBORD. s.m.
Débordement. Il ne se dit qu'en termes de Médecine. Débord de bile. Débord d'humeurs.
DÉBORDEMENT. s.m.
Action par laquelle une rivière se déborde. Le débordement du Nil. Le débordement de la Seine.
DÉBORDEMENT
signifie aussi figur. Dissolution, débauche. Étrange, scandaleux débordement. Vivre dans le débordement, dans un grand débordement. Le débordement de ses moeurs.