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L'amplitude est de deux sortes, ortive ou orientale, & occidentale ou occase.
L'amplitude orientale ou ortive, est la distance entre
le point où se leve l'astre, & le point du véritable
orient, qui est un des points d'intersection de l'équateur
& de l'horison. Voyez
L'amplitude occidentale ou occase est la distance entre
le point où l'astre se couche, & le point du vrai occident
équinoctial. Voyez
L'amplitude orientale & l'occidentale s'appellent tantôt septentrionale, tantôt meridionale, selon qu'elles tombent dans la partie septentrionale ou meridionale de l'horison.
Le complément de l'amplitude orientale ou occidentale
au quart complet de l'horison, s'appelle azimuth; cependant il faut remarquer, que comme il y
a une infinité d'azimuths, il n'y en a qu'un seul qui soit
véritablement le complément de l'amplitude; sçavoir,
l'azimuth qui répond au cercle vertical, passant par
le point de l'horison où l'astre se leve ou se couche.
Voyez
Pour trouver l'amplitude orientale du soleil, ou
d'un autre astre, par le moyen du globe, V.
Pour trouver l'amplitude du soleil par la Trigonométrie, la latitude & la déclinaison du soleil données; il faut dire; comme le co - sinus de la latitude est au rayon, ainsi le sinus de la declinaison est au sinus de l'amplitude. Il est facile de voir que comme la declinaison du soleil change d'un jour à l'autre, l'amplitude change aussi, & que de plus elle est différente pour chaque latitude. C'est pourquoi les Astronomes ont dressé des tables des amplitudes diurnes du soleil pour chaque jour, & pour différentes latitudes, comme pour Paris, Londres, &c.
L'amplitude magnétique est un arc de cercle compris
entre le point du lever ou du coucher du soleil, &
le point Est ou Ouest du compas magnétique ou boussole;
c'est - à - dire, la distance du point du lever ou du
coucher du soleil au point Est ou Ouest du compas magnétique.
Voyez
Lorsque la boussole n'a point de déclinaison, c'est - à - dire, lorsqu'elle est directement tournée au pole, il est visible que l'Est ou l'Ouest de la boussole répondent exactement à ceux du monde, & qu'ainsi l'amplitude magnétique est alors la même que l'amplitude astronomique. (O)
Lorsque l'opération est résolue sur sa nécessité indispensable, il faut déterminer l'endroit où elle se fera. On a établi avec raison qu'on ne couperoit du bras & de la cuisse que le moins qu'il seroit possible. On coupe la jambe quatre travers de doigt au - dessous de la tubérosité antérieure du tibia; non - seulement pour la facilité de porter une jambe de bois après la guérison, mais pour éviter de faire l'incision dans les tendons aponévrotiques des muscles extérieurs de la jambe, & pour ne point scier l'os dans l'apophyse, ce qui rend la cure longue & difficile par la grande surface d'os qui seroit alors découverte.
Quelques Auteurs sont d'avis qu'on doit ménager
la jambe de même que l'extrémité supérieure; ils
prescrivent en conséquence, que pour les maladies
du pié, il faut conserver la jambe jusqu'au - dessus des
malléoles, & faire porter un pié artificiel. Solingen,
fameux praticien de Hollande, en a inventé un, (au
rapport de Dionis) qu'il dit avoir tant de fermeté,
qu'on peut marcher avec autant de facilité que si l'on
avoit un pié naturel. Cette heureuse invention ne
nous ayant pas été transmise, nous sommes dans le
cas de douter de ses avantages. V.
On peut extirper le bras dans son articulation supérieure, pour les maladies qui affectent la tête de l'humerus. On a donné à l'Académie de Chirurgie plusieurs Mémoires en projet sur la méthode d'extirper la cuisse dans l'article: mais cette opération n'a pas encore eu lieu, & paroît absolument impraticable. On coupe les doigts dans les articles: quelques praticiens préferent de les couper dans le corps de la phalange avec des tenailles incisives.
Fabrice d'Aquapendente ne veut pas qu'on coupe
un membre dans la partie saine; mais dans la partie
gangrenée, deux travers de doigt au - dessous du lieu
où finit la mortification. L'opération se fait sans douleur;
on cautérise ensuite avec des fers rouges tout
ce qui reste atteint de pourriture. Cette maxime n'est
point suivie, elle est très - défectueuse; car il est impossible
de cautériser jusqu'à la partie saine exclusivement;
mais si la cautérisation n'est pas exacte, ce
qui restera de gangrené communiquera facilement la
pourriture aux parties saines, ce qui rendra l'opération
inutile. Si le feu agit sur les parties saines, l'opé<pb->
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