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Il y avoit un amphithéatre à Albe, dont il reste, à ce qu'on dit, quelques vestiges; un à Vérone, dont les habitans travaillent tous les jours à réparer les ruines; un à Capoue de pierres d'une grandeur énorme; un à Pouzzol, dont les ornemens sont détruits au point qu'on n'y peut rien connoître; un au pié du Mont - Cassin, dans le voisinage de la maison de Varron, qui n'a rien de remarquable; un à Orticoli, dont on voit encore des restes; un à Hispella, qui paroît avoir été fort grand, & c'est tout ce qu'on en peut conjecturer; un à Pola, dont la premiere enceinte est entiere. Chaque ville avoit le sien, mais tout est détruit; les matériaux ont été employés à d'autres bâtimens; & ces sortes d'édifices étoient si méprisés dans les siecles barbares, qu'il n'y a que la difficulté de la démolition, qui en ait garanti quelques - uns.
Mais l'usage des amphithéatres n'étoit pas borné à l'Italie; il y en avoit dans les Gaules, on en voit des restes à Fréjus & à Arles. Il en subsiste un presqu'entier à Nîmes. Celui de Nîmes est d'ordre dorique à deux rangs de colonnes, sans compter un autre ordre plus petit qui le termine par le haut. Il y a des restes d'amphithéatres à Saintes; ceux d'Autun donnent une haute idée de cet édifice; la face extérieure étoit à quatre étages, comme celle du Colisée, ou de l'amphithéatre de Vespasien.
Pline parle d'un amphithéatre brisé, dressé par Curion, qui tournoit sur de gros pivots de fer; ensorte que du même amphithéatre, on pouvoit, quand on vouloit, faire deux théatres différens, sur lesquels on représentoit des pieces toutes différentes.
C'est sur l'arene des amphithéatres que se faisoient
les combats de gladiateurs (V.
L'amphithéatre parmi nous, c'est la partie du fond d'une petite salle de spectacle, ronde ou quarrée, opposée au théatre, à sa hauteur, & renfermant des banquettes paralleles, & placées les unes devant les autres, auxquelles on arrive par un espace ou une allée vuide qui les traverse depuis le haut de l'amphithéatre jusqu'en b>s; les banquettes du fond sont plus élevées que celles de devant d'environ un pied & demi, en supposant la profondeur de tout l'espace de dix - huit piés. Les premieres loges du fond sont un peu plus élevées que l'amphithéatre; l'amphithéatre domine le parterre; l'orchestre qui est presque de niveau avec le parterre, est dominé par le théatre; & le parterre qui touche l'orchestre, forme entre l'amphithéatre & le théatre, au - dessous de l'un & de l'autre, un espace quarré profond, où ceux qui sifflent ou applaudissent les pieces sont debout.
Il y avoit aussi deux Néréides du même nom.
Elle est appellée dans Homere
L'amphore étoit la vingtieme partie du culeus, & contenoit 88 septiers, qui pouvoient faire à peu près 36 pintes de Paris. Suétone parle d'un certain homme qui briguoit la questure, qui but une amphore de vin à un seul repas avec l'Empereur Tibere.
Le P. Calmet prétend que l'amphore romaine contenoit deux urnes ou 48 septiers romains, ou quatre - vingts livres de douze onces chacune; & que l'amphore attique contenoit trois urnes ou cent - vingt livres aussi de douze onces, qui n'en font que quatre - vingts - dix des nôtres, poids de marc.
Amphore se disoit aussi d'une mesure de choses seches, laquelle contenoit trois boisseaux, &c. On en conservoit le modele au Capitole, pour empêcher le faux mesurage; elle étoit d'un pied cubique.
Amphore se dit chez les Vénitiens d'une mesure de liquides, beaucoup plus grande que l'amphore Greque ou Romaine. Elle contient quatre bigots, soixante - seize mustachio, ou deux bottes ou muids. (G)
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