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M. Petit a le premier supprimé la sonde flexible, & s'est servi en sa place d'une algalie tournée en S, qui s'accommode parfaitement aux courbures du canal de l'urethre, la verge étant pendante.
Les algalies des femmes ne different de celles des
hommes qu'en grandeur & en courbure. Les plus
longues ont cinq à six pouces; elles sont presque droites;
il n'y a que l'extrémité antérieure qui se courbe
légérement dans l'étendue de sept à huit lignes.
(Voyez
Lorsqu'on veut faire des injections dans la vessie,
il faut avoir une algalie de deux pieces, entre lesquelles
on ajuste un uretere de boeuf ou une trachée
artere de dindon, afin que la vessie ne souffre point
de l'action de la seringue sur l'entrée du canal. Voyez
Quelques Auteurs définissent l'Algebre l'art de résoudre
les problèmes Mathématiques: mais c'est - là l'idée
de l'Analyse ou de l'art analytique plutôt que de
l'Algebre. Voyez
En effet l'Algebre a proprement deux parties, 1°. La méthode de calculer les grandeurs en les représentant par les lettres de l'alphabet. 2°. La maniere de se servir de ce calcul pour la solution des problèmes. Comme cette derniere partie est la plus étendue & la principale, on lui donne souvent le nom d'Algebre tout court, & c'est principalement dans ce sens que nous l'envisagerons dans la fuite de cet article.
Les Arabes l'appellent l'art de restitution & de comparaison, ou l'art de résolution & d'équation. Les anciens
auteurs Italiens lui donnent le nom de regula
rei & census, c'est - à - dire; la regle de la racine &
du quarré: chez eux la racine s'appelle res; & le
quarré, census: V.
L'Algebre est proprement la méthode de calculer
les quantités indéterminées; c'est une sort> d'arithmétique
par le moyen de laqueile on calcule les quantités
inconnues comme si elles étoient connues. Dans
les calculs algébriques, on regarde la grandeur cherchée,
nombre, ligne, ou toute autre quantité, comme
si elle elle étoit donnée; & par le moyen d'une ou
de plusieurs quantités données, on marche de conséquence
en conséquence, jusqu'à ce que la quantité
que l'on a supposé d'abord inconnue, ou au moins
quelqu'une de ses puissances, devienne égale à quelques
quantités connues; ce qui fait connoître cette
quantité elle - m>me. Voyez
On peut distinguer deux especes d'Algebre; la numérale, & la littérale.
L'Algebre numérale ou vulgaire est celle des anciens
Algébristes, qui n'avoit lieu que dans la résolution
des questions arithmétiques. La quantité cherchée
y est représentée par quelque lettre ou caractére: mais toutes les quantités données sont exprimées
en nombres. Voyez
L'Algebre littérale ou spécieuse, ou la nouvelle Algebre, est celle où les quantités données ou connues,
de même que les inconnues, sont exprimées
ou représentées généralement par les lettres de l'alphabet.
Voyez
Elle soulage la memoire & l'imagination en diminuant beaucoup les essorts qu'elles seroient obligées de faire, pour retenir les différentes choses nécessaires à la découverte de la vérité sur laquelle on travaille, & que l'on veut conserver présentes à l'esprit: c'est pourquoiquelques Auteurs appellent cette science Géométrie Métaphysique.
L'Algebre spécieuse n'est pas bornée comme la numérale
à une certaine espece de problèmes: mais elle
sert universellement à la recherche ou à l'invention
des théorèmes, comme à la résolution & à la démonstration
de toutes sortes de problèmes, tan>
arithmétiques que géométriques. V.
Les lettres dont on fait usage en Algebre représentent
chacune séparément des lignes ou des nombres,
selon que le problème est arithmétique ou géométrique;
& mises ensemble elles représentent des
produits, des plans. des solides & des puissances plus
élevées, si les lettres sont en plus grand nombre:
par exemple, en Géometrie, s'il y a deux lettres,
comme a b, elles représentent un rectangle dont
deux côtés sont exprimés, l'un par la lettre a, &
l'autie par b; de sorte qu'en se multipliant réciproquement
elles produisent le plan a b: si la même lettre
est répétée deux fois, comme a a, elle signifie un
quarré: trois lettres, a b c, représentent un solide
ou un parallélepipede rectangle, dont les trois dimensions
sont exprimées par les trois lettres a, b, c;
la longueur par a, la largeur par b, la profondeur ou
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