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Elles avoient pris leur nom de Cyrique, ville fort considérable par la grandeur de ses bâtimens, & située dans une île de Mysie qui portoit le - même nom. Les cyricenes étoient chez les Grecs ce que les triclinia & les coenacula étoient ch z les Romains, des salles à manger ou salles de festin. (G)
Ce canal a été décrit pour la premiere fois par
Glisson; & long - tems après, Perrault a prétendu en
avoir fait la découverte. Voyez.
Vetheyen, dans son traité sur la bile, renverse le
nom; & au lieu d'appeler ce canal cyst - hépatique, il
l'appelle hépaticystique, ce qui est mieux. Voyez
Les arteres cystiques sont des branches de l'hépatique
qui aboutissent à la vésicule du fiel & y fournissent
du sang. Les veines cystiques reportent ce qui reste
de ce sang dans la veine - porte. Voyez
Par remedes cystiques on désigne les remedes contre
les maladies de la vessie. Voyez
Le canal cystique est un conduit biliaire de la
grosseur d'une plume d'oie, qui se joint au canal hépatique
à environ deux doigts de distance de la vésicule
du fiel; les deux réunis formant ensemble le
conduit commun ou canal cholidoque. Voyez
Le cytise est un arbrisseau qui a la feuille en trefle, & la fleur légumineuse. On en connoît à présent de beaucoup d'especes, qui varient entre elles pour la hauteur de l'arbrisseau, pour la couleur des fleurs, la verdure du feuillage, & pour être plus ou moins robustes. Tous les cytises craignent le trop grand froid; aussi n'en voit - on aucun dans les pays du nord: la plûpart au contraire se trouvent dans les contrées méridionales, & quelques - uns s'accommodent des climats tempérés; d'où il s'ensuit que dans la partie septentrionale de ce royaume il faut leur suppléer différentes températures. Les uns, tels que ceux qui sont originaires des Alpes, résistent aux plus grands froids de ce climat. La plûpart peuvent aussi passer en pleine terre dans les hyvers ordinaires; d'autres ont besoin de l'orangerie, & quelques - uns veulent la serre chaude. Il regne aussi une grande différence dans le volume de ces arbrisseaux: il y en a de diverses tailles, depuis le cytise rampant qui s'éleve à peine à un pié, jusqu'au cytise des Alpes qui fait un arbre. Il n'y a pas moins de variété dans la couleur des fleurs, qui sont blanches ou pourprées dans quelques especes, ou jaunes dans la plûpart; & dans la verdure de leur feuillage qui est de bien des nuances, depuis le verd le plus foncé jusqu'au plus blanchâtre. Mais il est peu de ces arbrisseaux dont on puisse tirer quelqu'utilité; un peu plus que l'on cultive pour l'agrément, & le plus grand nombre sert tout au plus d'amusement à quelques curieux qui veulent faire des collections de tout, & qui se trouveront les plus intéressés au détail qui suit.
Le plus grand, le plus beau, & le plus utile des cytises, c'est le faux ébenier ou le cytise des Alpes: il s'éleve à dix - huit ou vingt piés, & il prend avec de la culture & du tems jusqu'à trois piés de tour: il donne au mois de Mai une grande quantité de grapes de fleurs jaunes qui ont souvent un pié de long, & qui sont d'une si belle apparence qu'on admet cet arbre dans la plûpart des plantations que l'on fait pour l'agrément. Son bois qui est fort dur, & qui se noircit dans le coeur en vieillissant, lui a fait donner le nom d'ébenier: on s'en sert à faire des palis & des échalas qui durent très - long - tems. Cet arbre se plaît dans les expositions les plus découvertes; Il vient dans tous les terreins, & réussit le mieux dans ceux qui sont médiocres. Il se multiplie fort aisément & de plusieurs façons, dont la plus courte est de semer la graine. Il croît si promptement dans sa jeunesse, qu'en deux ans il s'éleve à six ou sept piés: mais la grande quantité de fleurs qu'il donne bientôt rallentit son accroissement. Il est si robuste, que les hyvers les plus rigoureux ne lui portent aucune atteinte dans ce climat. Sa jeunesse est le tems où la transplantation lui réussit le mieux. Il ne craint point la taille, par le moyen de laquelle on peut le palisser ou lui faire une tête réguliere. Il a de plus l'avantage de n'être point sujet aux attaques des insectes, & de supporter l'ombre des autres arbres, qui peuvent même le dominer sans lui nuire. Cependant cet arbre qui est de tout agrément au printems, n'en a plus aucun en automne, par rapport à la grande quantité de graines qui le couvrent, & qu'il retient pendant tout l'hyver. On distingue plusieurs variétés dans les cytises des Alpes.
L'un a la feuille large; c'est celui qui s'éleve le plus: on le trouve aussi à feuille panachée de blanc.
Un autre a la feuille étroite, & la grape de ses fleurs plus longue: c'est celui qui a le plus d'agrément.
Et un troisieme qui a les grapes de ses fleurs plus
courtes: c'est le moindre de tous.
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