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Aujourd'hui les femmes ne sont coeffées qu'avec de petites coëffures qui, quand elles sont montées, ne sont pas plus larges que la paume de la main; les cheveux qui sont frisés font le reste de la coëffure. On appelle cette façon de coeffure, en - arfiere.
L'on fait aussi des coëffures de geai monté sur du fil - de - laiton, que l'on appelle coëffures en comete.
Ce seroit encore ici une longue affaire de nomenclature, que de rapporter toutes les variétés que les coëffures ont eu, & tous les noms qu'on leur a donnés selon ces variétés.
La doctrine de l'église Catholique touchant la Trinité, est que le Fils & le S. Esprit sont co - égaux au
Pere. Les Ariens nioient la co - égalité des Personnes
divines. Voyez
Elle produit d'abord après sa naissance deux petites
arteres, quelquefois une seule, qui se distribue
à droite & à gauche du diaphragme: elle communique
avec les diaphragmatiques superiéures; & peu
après elle donne une branche qu'on appelle artere
coronaire stomachique, ou artere gastrique supérieure,
ou artere gastrique: incontinent après elle se divise
en deux autres branches; l'une à droite, nommée artere hépatique; l'autre à gauche, appellée artere splénique.
Quelquefois elle se divise tout - à - coup en ces
trois branches. Voyez chacune à leur article,
Hippocrate ne fait aucune mention de cette maladie.
Aretée est le premier parmi les Grecs qui en
ait donné la description, & très - exactement, l. II.
ch. vii. il appelle ceux qui en sont affligés
Quelques modernes prétendent que la passion c><-> liaque & la lienterie ne different absolument qu'en degré; cependant il faut encore y ajoûter cette différence, que dans la lienterie les alimens sortent presque cruds; ce qui indique que l'estomac n'a pû les dissoudre, au lieu que dans la passion c>liaque le chyle sort avec les excrémens; ce qui montre que l'estomac a bien la force de broyer, de digérer les alimens, mais que les vaisseaux lactées; les glandes
Freind distingue la passion > du flux chy leux; mais cette distinction est à mon sens trop > finée: car soit que l'obstruction procede des > feaux lactées ou des glandes intestinales; qui > fournissent pas assez de lymphe pour délayer le chyl> de l'estomac, & le mettre en état de passer dans les vaisseaux lactées, il en résultera toûjours le même effet; le chyle sera précipité hors du corps avec les matieres fécales.
Ainsi le danger du mal se trouve dans la grandeur de l'obstruction, & dans sa durée. La cure consiste donc à employer dans les commencemens les secours propres à lever les obstructions des vaisseaux lactées, des glandes des intestins, & de celles du mésentere qui peuvent être affectées.
Pour procurer cet effet il faut d'abord mettre en usage les purgatifs legers donnés en petite quantitê, mais à plusieuts reprises; ensuite les résolutifs, les apéritifs, tant intérieurement qu'en applications extérieures sur le bas - ventre, avec de fréquentes frictions qu'on y joindra.
Puisque le slux de ventre regne dans l'affection c><->
liaque, ne seroit - il pas à propos de l'arrêter par les
meilleurs astringens? Nullement: il ne s'agit pas i>i
de resserrer les glandes intestinales, ni les orifices
des vaisseaux lactées; il s'agit de les desobstruer. Mais
en échange l'ipecacuanha, les antimoniaux donnés à
petites doses, ne répondent - ils pas à l'indication du
mal? c'est ce dont on ne peut guere douter. Tournez toûjours les remedes contre la cause de la mafadie,
& vous réussirez en Medecine comme en Droit
politique. Ici vous détruirez la paresse par la va><->
té, par se point d'honneur; & là vous ne vaincrez
que par l'appas du gain. Tantôt le flux de ventre demande
des resserrans, & tantôt des desobstruans;
l'appiication des remedes mal dirigée gâte tout. Ars.
de M. le Chevalier
* C>LIUS, (
Le mot de coëne pourroit bien avoir été formé de kenn, qui dans la langue du pays de Galles signifie peau, cuir, d'où vient le terme Anglois skin, qui veut dire la même chose.
La coëne est cette humeur concrete du sang refroidi & en repos, formée sur sa superficie en une espece de croûte ordinairement pâle, épaisse, & tenace.
Lorsqu'on a tiré du sang d'une personne qui est attaquée
d'une inflammation violente, on apperçoit le
phénomene dont nous venons de parler, & qui est
fort surprenant. Tout le monde sait que le sang que
l'on reçoit dans un vaisseau à mesure qu'il sort de la
veine, se fige aussitôt après & se sépare en deux parties;
l'une blanche - jaunâtre appellée sérosité; >autre rouge, qui flotte ordinairement dans la premiere
comme une île: mais dans la plûpart des maladies
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