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Dans l'Eglise Romaine il y avoit trois sortes d'Acolythes: ceux qui servoient le Pape dans son Palais, & qu'on nommoit Palatins: les Stationnaires qui servoient dans les Eglises, & les Régionaires qui aidoient les Diacres dans les fonctions qu'ils exerçoient dans les divers quartiers de la ville.
Le nom d'Acolythe a encore été donné à des Officiers laïcs attachés à la personne des Empereurs de
Constantinople; & dans les Liturgies des Grecs, le
mot
Mais de tous les aconits (Mat. med.) il n'y en a qu'un qui puisse servir dans la Medecine; c'est l'aconitum salutiferum sive anthora. C. B.
Sa racine est un contre - poison pour ceux qui ont mangé la racine des autres aconits. Les paysans des Alpes & des Pyrénées s'en servent contre les morsures des chiens enragés & contre la colique. Elle est donc alexitere, cordiale, stomachale, & bonne pour la colique venteuse. Elle contient beaucoup d'huile & de sel essentiel volatil.
La Nature a semblé faire naître l'aconit salutaire auprès du napel, qui est un vrai poison, pour servir de contre - poison; aussi comme le napel coagule le sang, l'aconit salutaire agit en divisant les humeurs. (N)
Elles sont commodément situées pour la navigation des Indes Orientales & du Bresil: on en tire principalement des blés, des vins & du pastel: mais cette derniere denrée est le principal du négoce. Les batates entrent dans la cargaison des Hollandois. Les Açores donnent encore des citrons, des limons, des confitures, dont le fayal est la plus estimée. On y porte des toiles, de l'huile, du sel, des vins de Canarie & de Madere; des taffetas, des rubans, des droguets de soie, des draps, des futaines, des bas de soie, du riz, du papier, des chapeaux, & quelques étoffes de laine. On a en retour de la monnoie d'or du Bresil, des sucres blancs, des moscoüades, du bois de Jacaranda, du cacao, du girofle: les Anglois y passent aussi des étoffes, des laines, du fer, des harengs, des sardines, du fromage, du beurre, & des chairs salées.
L'acorna est, selon Pline, une espece de chêne verd semblable au houx ou au genevrier.
Le vrai acorus est une racine longue, genouillée,
de la grosseur du doigt, un peu plate, d'un blanc
verdâtre au dehors; quand elle eit n>uvelle, roussâtre;
quand elle est desséchée, blanche au dedans;
spongieuse, acre, amere, aromatique au goût &
agréable à l'odorat. Des racines de cette plante rampante
s'élevent des feuilles d'une coudée & demie, de
la figure de l'iris à feuille étroite, applaties, pointues,
d'un verd agréable, lisses, larges de 4 à 5 lignes,
acres, aromatiques, un peu ameres, & odorantes
quand on les froisse. Quant à ses fleurs, elles sont sans
pétales, composées de six étamines rangées en épis
serrés, entre lesquels croissent des embryons environnés
de petites feuilles applaties ou écaillées. Chaque embryon devient un fruit triangulaire & à trois
loges; & toutes ces parties sont attachées à un poin<pb->
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