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Une observation faite par Cowper sur une céphalalgie, prouvera la vérité de ce que j'avance. Ce savant medecin guérit un malade attaqué de céphalalgie, en perçant par l'alvéole d'une dent molaire le sinus maxillaire; cette opération procura l'évacuation d'une quantité de pus qui occasionnoit ce mal.
Drak rapporte deux faits semblables. Sans être medecin, on ne peut pas parvenir à la connoissance de causes aussi singulieres. (N)
La veine céphalique est une branche de l'axillaire;
elle s'unit peu après sa naissance avec la petite céphalique qui descend de la veine soûclaviere ou de la jugulaire
externe; elle passe entre les tendons du muscle
deltoïde & grand pectoral, & descend tout le
long du bord externe de la portion externe du biceps.
Voyez
On donne ordinairement ce nom aux remedes qui sont propres à calmer la trop grande vivacité du sang, l'irritation & la tension des fibres, d'où proviennent l'irrégularité dans la distribution des esprits, le délire, les spasmes, les convulsions, la frénesie, & autres accidens de cette espece.
On met au rang des céphaliques tous les remedes qui temperent l'agitation des esprits par leurs exhalaisons agréables; tels sont les fleurs de primevere, de tilleul, de sureau, de violettes, de lis des vallées; enfin les substances balsamiques dont on a donné l'usage en infusion, en decoction, ou en poudre.
Lorsque l'on fait prendre les céphaliques en sternutatoires,
on a dessein d'irriter légerement une branche
de la cinquieme paire des nerfs, qui unie avec
une pareille branche de la sixieme, se répandent dans
toutes les cavités de la face, & sont humectées par
la membrane pituitaire; cette espece de convulsion
excite l'évacuation de la mucosité qui s'y separe, &
soulage par ce moyen dans les cas où son trop grand
épaississement ou sa trop grande quantité est nuisible.
Voyez
Ils viennent de la face inférieure de l'apophyse basilaire
de l'occipital vers sa partie moyenne, & s'épanoüissent
sur la partie supérieure & posterieure du
pharynx, qu'ils tirent en - haut & en arriere. Voyez
La morsure de ce serpent cause une tumeur semblable à la tête d'un clou; il en sort une sanie rougeâtre de la couleur du vin, ou noirâtre, sur - tout par les bords; ainsi qu'il arrive dans les blessures qui ont pour cause des coups ou contusions.
Elle est suivie d'accidens pareils, & demande des remedes semblables à ceux dont on use contre la morsure de la vipere; le malade n'en meurt qu'au bout de neuf jours, mais il est plus cruellement tourmenté que s'il avoit été mordu par une vipere.
Lemery qui a tiré d'Aétius ce qu'il dit du cerastes. ajoûte qu'il peut fournir les mêmes préparations médicinales que la vipere; qu'il contient beaucoup de sel volatil & d'huile; qu'il est sudorifique; qu'il résiste au poison; qu'il purisie le sang, & qu'il est bon dans la petite vérole, la peste, & la gratelle. (N)
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