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Pour que la cheville I sorte aisément des doigts de la main, elle se meut au point N, & est remise par un ressort qui est fixé sur le bras L; un autre ressort est fixé sur la platine pour faire agir le bras L qui emporte sur lui la main M, qui a par ce moyen deux mouvemens, celui de se mouvoir sur son plan, lorsqu'il faut que la cheville sorte des doigts, & celui de suivre le bras coudé L.
Fig. 35. Thermometre de compensation.
36. Pendule composé.
37. > Cadrature d'une pendule d'équation de M. Julien
38. le Roy, décrite au mot
Fig. 39. Fausse plaque de la pendule d'équation, repré - sentée dans la Planche précédente, vûe par le côté opposé au cadran.
40. La même fausse plaque vûe par le côté du cadran.
41. Roue annuelle vûe du côté de la gravure.
Ces figures sont décrites au mot
40. A. La baste vûe du côté opposé au cadran.
41. A. Cadrature de la montre à équation.
36. A. Cadrature du sieur Rivaz.
42. A. Bissextile, par M. Berthoud.
Toutes les suites de la Pl. IX. sont décrites à l'article
Cette Planche & fon explication ont été tirées du
Si au centre du cadran A B d'une pendule ordinaire, on ajoute un cercle ou cadran E E, divisé en 60 parties, & gradué comme le cercle des minutes du grand ca - dran, & que ce cercle concentrique soit mobile, tandis que le grand cadran est fixe, & qu'enfin on attache sur l'aiguille du tems moyen, une autre aiguille ou index diamétralement opposé c, & de longueur propre à mar - quer sur le cercle mobile: on voit que selon que l'on fera tourner en avant ou en arriere le cadran mobile, la petite aiguille, dont le mouvement est uniforme, pourra y indiquer le tems vrai ou apparent, & cela par un moyen très - simple, puisqu'il suffira de regler le chemin du cercle mobile d'après les tables de l'équa - tion du tems.
La fig. 1. Pl. XI. 7. suite, représente la face ou cadran de cette pendule. A B est le cadran des heures & minutes: il est fixé par quatre vis sur la fausse plaque C D: celle - ci porte quatre faux piliers qui servent à arrêter la plaque & le cadran, avec la cage du mouvement (cette disposi - tion est la même que dans les pendules ordinaires.) E E est le cercle ou cadran mobile des minutes du tems vrai, il est concentrique au grand cadran: ce cadran mobile représenté de profil, fig. 3. est rivé sur un canon qui entre juste dans le trou de la fausse plaque, & qui peut y tourner librement; le bout inférieur de ce canon en - tre dans un pont E, fig. 2. attaché à l'autre côté de la fausse plaque: ce canon roule de cette maniere dans le trou de la fausse plaque & dans celui du pont, comme dans une cage. Sur ce canon entre à frottement le pignon F vû de profil, fig. 4. Ce pignon s'arrête avec le canon, au moyen d'une cheville qui entre à frottement dans l'épaisseur du pignon & du canon. Le pignon F ainsi fixé sur le canon du cercle mobile, empêche celui - ci de sortir, lui laissant seulement la liberté de rouler sur lui - même: le rateau G I qui engrene dans le pignon F, porte le bras H, dont le bout porte une cheville qui pose sur la courbe ou ellipse K K, attachée sous la roue L, qui fait sa révolution en 365 jours.
L'usage de cette courbe est de produire la variation du cercle mobile, ce qu'il est aisé de voir, car ce cercle va & vient sur lui - meme, selon que l'ellipse oblige le bras H de s'écarter ou de se rapprocher du centre de la roue annuelle: or le bras H entraîne le rateau G, celui - ci le pignon F & le cadran mobile.
On taille l'ellipse de maniere que le cadran puisse par - courir un peu plus de sa demi - révolution, ce qui répond à l'écart total du tems vrai & du tems moyen; cet écart est de 30 minutes 50 secondes.
Pour faire appuyer continuellement le bras H sur l'ellipse & ôter le jeu de l'engrenage, l'auteur a pratiqué sur le pignon F une rainure ou poulie, comme on le voit fig. 4. laquelle est entourée par la corde N, fig. 2. dont un bout tient à la poulie, & l'autre est attaché au ressort M N: c'est l'action de ce ressort qui fait appuyer le bras H sur l'ellipse.
Le rateau G est mobile en I sur une broche attachée à la plaque.
La fig. 10 représente le plan du mouvement. A est la grande roue qui porte le tambour ou cylindre, lequel est entouré par la corde qui porte le poids qui fait marcher la pendule: ce cylindre est vû en perspective, fig. 6.
La fig. 7. représente la roue A vûe en plan, avec le ressort de l'encliquetage que doit former le rochet G du tambour ou cylindre. Pour cet effet, l'axe du cylindre entre dans le trou qui est au centre de cette roue, & le bord du cylindre s'emboîte fort juste dans une rainure faite à la roue. Par le jeu de l'encliquetage la roue & le cylindre peuvent tourner séparément l'un de l'autre, lors - qu'on remonte le poids, comme on l'a déjà expliqué. Nous n'avons représenté ici cette partie que pour en mieux faire voir la disposition. La fig. 8. est ce qu'on appelle la clavette: elle sert à retenir & assembler la roue, fig. 7. & le cylindre, fig. 6.
La roue A (fig. 10.) reste trois jours à faire une révo -
lution, ce qu'il est aisé de voir par le nombre de dents
des roues, dont la derniere E est celle d'échappement,
& fait un tour par minute.
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