ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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Vologesus qui la nomma, dit - il, Vologesocerta, c'est - à - dire la ville de Vologese; car certa dans la langue des Arméniens, signifie une ville. Etienne le géographe, qui la place sur le bord de l'Euphrate, la nomme Vologesias: Ammien Marcellin, l. III. c. xx. écrit Vologessia.

Peut - être, dit Cellarius, l. III. c. xyj. doit - on réformer le nom du fondateur & celui de la ville, sur une médaille rapportée par M. Ez. Spanheim, & sur laquelle on lit ce mot *B*O*L*A*G*A*C*O*U, Bologasi. Du reste, Ptolomée marque la situation de cette ville, de façon qu'elle devoit être au midi occidental de Babylone, sur le fleuve Maarsès, sur lequel elle est également placée dans la table de Peutinger, qui la met à 18 milles de Babylone. (D. J.)

VOLHINIE

VOLHINIE, (Géog. mod.) palatinat de la petite Pologne. Il est borné au nord par la Polésie ou le palatinat de Brzescie, au midi par celui de Podolie, au levant par celui de Kiovie, & au couchant par celui de Belz. Il a environ 120 lieues d'occident en orient, & 50 à 60 du midi au nord. Trois rivieres, le Ster, l'Horin & le Stucz, l'arrosent dans toute son étendue, & rendent son terroir fertile.

On divise le palatinat de Volhinie en deux grands districts, savoir celui de Krzeminiec & celui de Luck. Le palatin & le castelan, ainsi que l'évêque de Luck, ont le titre de sénateurs. Cette contrée a été incorporée au royaume de Pologne en même tems que la Lithuanie. Ses deux villes principales sont Luck capitale, & Krzeminiec. (D. J.)

VOLIAN

VOLIAN, s. m. (Hist. anc. Mytholog.) nom d'une divinité adorée par les anciens germains, & que les Romains, d'après la ressemblance du nom, ont pris pour le dieu Vulcain. Ce mot en langue celtique, signifie une fournaise ardente.

VOLIBA

VOLIBA, (Géog. anc.) ville de la grande Bretagne. Ptolomée, l. II. c. iij. la donne aux Domnonii. Cambden croit que ce pourroit être aujourd'hui Falmouth.

VOLICE, latte

VOLICE, latte, s. f. terme de Couvreur, nom qu'on donne à la latte d'ardoise, qui est deux fois plus large que la quarrée. La latte volice a la même longueur & épaisseur que la quarrée. La botte de volice n'est que de 25. (D. J.)

VOLIERE

VOLIERE, s. f. (Archit.) lieu expesé à l'air, enfermé avec des treillis de fil - de - fer, où l'on tient différens oiseaux, soit par curiosité, ou pour avoir le plaisir de les entendre chanter.

Voliere

Voliere, (Archit. domest.) on appelle ainsi un petit colombier où l'on met des pigeons domestiques, qui ne vont point à la campagne avec les autres pigeons. (D. J.)

VOLILLE

VOLILLE, s. f. (Commer. de bois.) petite planche de bois de sapin ou de peuplier, très légere & peu épaisse. Le bois de sapin ou de peuplier se débite pour l'ordinaire en volilles, ou petites planches depuis trois jusqu'à cinq lignes d'épaisseur, sur dix pouces de large, & six piés de long, pour foncer des cabinets, & faire des bieres. (D. J.)

VOLITION

VOLITION, s. f. (Logique, Métaphysique.) la volition, dit Locke, est un acte de l'esprit faisant paroître avec connoissance, l'empire qu'il suppose avoir sur l'homme, pour l'appliquer à quelque action particuliere, ou pour l'en détourner. La volonté est la faculté de produire cet acte. Quiconque refléchira en lui - même sur ce qui se passe dans son esprit lorsqu'il veut, trouvera que la volonté, ou la puissance de vouloir, ne se rapporte qu'à nos propres actions, qu'elle se termine là sans aller plus loin, & que la yolition n'est autre chose que cette détermination particuliere de l'esprit, par laquelle il tâche par un simple effet de la pensée, de produire, continuer, ou arrêter une action qu'il suppose être en son pouvoir. (D. J.)

VOLKAMERIA

VOLKAMERIA, s. f. (Hist. nat. Bot.) nom donné par Linnaeus au genre de plante appellé par Houston duglassia, & par le chevalier Sloane, paliuro affinis. Le calice est d'une seule feuille très - petite, turbinée, & légérement dentelée en quatre ou cinq endroits sur les bords; la fleur est monopétale & entr'ouverte; le tuyau est cylindrique, ayant deux fois la longueur du calice; son bord est divisé en cinq segmens qui sont contournés les uns vers les autres; les étamines sont quatre grands filets chevelus, leurs bossettes sont simples; le germe du pistil est quadrangulaire; le stile est très - delié, ayant à - peu - près la longueur des étamines; le stigma est fendu en deux; le fruit est une capsule rondelette à deux loges, renfermant une seule noix divisée en deux cellules. Linnaei, gen. plant. pag. 305. Houston, A. A. Sloane, hist. plant. Jamaïc. vol. II. p. 23. (D. J.)

VOLLENHOVE, pays de

VOLLENHOVE, pays de, (Géog. mod.) petite contrée des Pays - bas dans l'Over - Issel, où elle forme un des trois bailliages de la province. Cette contrée s'étend le long de la côte du Zuyderzée qu'elle a pour bornes à l'occident; la Frise la termine au septentrion, la Drente à l'orient, & la Hollande au midi. Sa principale ville porte aussi le nom de Vollenhove. Les autres lieux les plus remarquables sont Steenwick, Kunder, & Blockzylt. (D. J.)

VOLLENHOVE

VOLLENHOVE, (Géogr. mod.) petite ville des Pays - bas, dans l'Overissel, capitale de la contrée de même nom, sur le Zuiderzée, à 2 lieues de Steenwick, & à 5 de Zwol, par la route de Leuwarde. Son château fut bâti par Godefroi de Rhénen, évêque d'Utrecht, & dans la suite la commodité du lieu engagea des particuliers à y élever les maisons dont la ville s'est formée. C'est une des plus considérables de la province, par sa situation & son commerce. Long. 23. 30. lat. 32. 44. (D. J.)

VOLO

VOLO, (Géog. mod.) ville de la Turquie européenne, dans la province de Janna, entre Démétriade & Armiro, sur un golphe de son nom, où elle a un assez bon port défendu par une forteresse, à 14 lieues sud - est de Larisse.

La forteresse est à cent pas de la marine, & les Turcs y tiennent garnison; c'est à Volo qu'on fait le biscuit pour les flottes du grand - seigneur, & on l'y tient dans des magasins particuliers. Le territoire de la ville consiste en plaines fertiles, & en collines chargées de vignes. Volo fut surpris & pillé par l'armée navale des Vénitiens en 1655, mais les Turcs l'ont fortifié depuis ce tems - là d'une nouvelle citadelle.

Tout concourt à justifier que Volo est la Pagasa des anciens, où Jason fit bâtir & mettre à l'eau pour la premiere fois cette nef célebre, qui au retour de Colchos, fut placée parmi les étoiles du firmament, & c'est dans le port voisin appellé par les anciens aphetoe, que se fit l'embarquement des argonautes, selon le témoignage de Strabon. Le même géographe. ajoute qu'on y voyoit des sources très - abondantes; c'est toujours la même chose, il n'y a point dans toute cette côte de sources plus fécondes que celles de Volo, & c'est ici que la plûpart des bâtimens qui se trouvent en parage, viennent faire de l'eau. Long. 41. 16. lat. 39. 36. (D. J.)

Volo

Volo, golfe de, (Géog. mod.) golfe de la mer Méditerranée, dans la Turquie Européenne, au fond duquel est bâtie la ville qui lui donne son nom. Ce golfe nommé par les anciens sinus Pelasgicus, court au nord, & a le meilleur de ses ancrages à Volo, qui est le port le plus proche de Larisse; c'est près de ce port, comme je l'ai déja dit, qu'étoit l'ancienne Argos, Pelasgicum, d'où les argonautes firent voile pour le fameux voyage de Colchos. C'est aussi dans

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