RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 17:247
Vicus - Cuminarius, lieu de l'Espagne tarragonoise, chez les Carpétains; on croit que c'est aujourd'hui Santa - Crux de la Zarza.
Vicus - Julius, il y a deux lieux de ce nom, l'un dans la Gaule lyonnoise, que M. de Valois croit être la ville d'Aire; l'autre dans la Gaule belgique, que Cluvier pense être Germersheim.
Vicus - Novus, lieu d'Italie dans l'Umbrie, sur la route de Rome à Adria.
Vicus - Valerius, lieu d'Italie dans le Latium; Ortelius dit que c'est aujourd'hui Vicovaro.
Vicus - Varianus, lieu d'Italie, sur la route d'Aquilée à Boulogne. Cluvier pense que c'est aujourd'hui Vigo. (D. J.)
La fonction des vidames étoit d'exercer la justice temporelle des évêques, de sorte que les vidames étoient à leur égard à - peu près ce que les vicomtes étoient à l'égard des comtes, avec cette différence néanmoins que sous un même comte il y avoit plusieurs vicomtes, & que ceux - ci n'avoient pas la plénitude de l'administration de la justice; au - lieu que dans chaque évêché il n'y a qu'un seul vidame, lequel tient en fief la justice temporelle de l'évêque, & qu'il a la haute, moyenne & basse justice.
Mais comme les vicomtes de simples officiers qu'ils étoient se firent seigneurs, les vidames changerent aussi leur office en fief relevant de leur évêque.
En effet on ne connoît point de vidame en France qui ne releve de quelque évêque, ou qui ne soit annexé & réuni au temporel d'un évêché, comme le v dame de Beauvais appelle présentement le vidame de Gerberoy, qui a été réuni à l'évêché de Beauvais.
Il est même à rema quer que la plûpart des vidames
ont pris leur nom des villes épiscopales, quoique
leurs seigneuries en soient souvent fort éloignées,
tels que les vidames de Reims, d'Amiens, du Mans,
de Chartres, & autres. Voyez Ducange au mot advocati, les recherches de Pasquier, Loyseau des seigneuries,
& ci - après
On appelloit ces transcrits ou copies des vidimus, parce qu'ils commençoient par ces mots, vidimus certas litteras quarum tenor sequitur.
Ces vidimus faisoient la même foi lorsqu'ils étoient scellés, nous avons plusieurs anciennes ordonnances qui le déclarent expressément.
L'usage de cette locution vidimus n'est pas bien constant, ni bien uniforme avant le xiv. siecle.
Quelques - uns de ces vidimus étoient en françois, d'autres en latin; la forme de ce dernier varioit au commencement, on mettoit quelquefois inspeximus, ou bien notum facimus nos vidisse litteras, on se fixa enfin à cette forme ordinaire, vidimus certas litteras, &c.
On trouve dans le recueil des ordonnances de la troisieme race, tome I.p. 20. un vidimus donné par Philippe le Long en 1320, sur un autre vidimus de Philippe le Bel de l'an 1296, celui - ci commençoit par ces mots: Philippus, &c. notum facimus nos vidisse, tenuisse & intellexisse quoddam instrumentum, &c.
Le roi n'étoit pas le seul qui donnât de vidimus;
les princes & grands du royaume & les autres personnes
publiques en donnoient pareillement chacun
en ce qui les concernoit; le prevót de Paris mettoit
son vidimus aux expéditions de lettres royaux qui
étoient enregistrées au registre des bannieres, & le
vidimus avoit le même effet qu'aujourd'hui la collation
des secrétaires du roi. On ne voit point que les
actes de la jurisdiction fussent sujets au vidimus. Voyez
le gloss. de Ducange, le recueil des ordonnances de la
troisieme race, Imbert, Joly, & le mot
Ce golfe, nommé Riacius lacus par Buchanan, n'est pas, comme Ptolomée dit, sur la côte septentrionale, mais sur la côte occidentale de l'Ecosse, dans la province de Carrik. Du tems de Ptolomée, la position de la partie septentrionale de la grande Bretagne, appellée depuis l'Erosse, n'étoit pas connue: on croyoit qu'elle s'étendoit de l'ouest à l'est, au - lieu qu'elle s'étend du midi au nord.
L'auteur des délices de la grande Bretagne, p. 1185.
observe que Ptolomée parlant des deux golfes qui
font la presqu'île de Mull, appellée l'un Rherigonius
Sinus & l'autre Vidotara, marquant par le premier
de ces noms le golfe de Glen - Luce, & par le second
celui de Rian; mais Buchanan & quelques autres
après lui ont prétendu que ces noms étoient renver<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.