RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 16:683
Il y a différentes sortes de trochisques, & qui ont différentes vertus: il y en a de purgatifs, d'altérans, d'apéritifs, de fortifians, &c.
Les auteurs latins les nomment pastilli, rotuloe,
placentuloe, orbes, orbiculi; & les françois les nomment
souvent tablettes, pastilles. Voyez
Les principaux trochisques sont ceux d'agaric, de réglisse, de noix muscade, de succin, de rhubarbe, de myrrhe, de roses, de camphre, de squille, de vipere, &c. Ceux de coloquinte se nomment trochisques d'alhandal, mot pris des Arabes qui appellent la coloquinte handal.
On peut mettre une infinité de remedes sous la forme de trochisques: mais il est inutile de multiplier le nombre de ces sortes de préparations; les remedes agissent plus sûrement sous d'autres formes; & en général les Praticiens font peu d'usage des trochisques.
Quelques charlatans emploient beaucoup cette forme pour déguiser leur spécifique, pour vendre bien cher des drogues qu'ils ont à vil prix. Mais ils font un grand tort au public; car ils cachent sous ce voile la violence & l'acrimonie de leurs préparations infernales qui deviennent pour les entrailles un vrai poison.
La trochoïde en est appellée la base.
La trochoïde est la même courbe qu'on appelle
autrement & plus communément cicloïde, dont on
peut voir les propriétés, &c. sous l'article
On appelle aussi trochoïde une courbe F A
La trochoïde ne differe pas essentiellement de la
L'exercice du trochus ou cerceau étoit divisé en
deux espèces, tant parmi les Grecs que parmi les
Romains. La premiere étoit nommée par les Grecs
Le mouvement communiqué au cerceau étoit quelquefois très - rapide; & alors on n'entendoit pas le bruit des anneaux qui rouloient dans la circonférence. D'autres fois on l'agitoit avec moins de violence, afin que le son des petits anneaux produisît dans l'ame un plaisir qui procurât un agréable délassement. Cette réflexion d'Oribase nous apprend que le jeu du cerceau étoit regardé comme un exercice très - capable de contribuer en amusant à la santé du corps. Il y en avoit une seconde espece, dans laquelle au - lieu de se servir d'un grand cercle, on en employoit un beaucoup plus petit. Il paroît que c'est proprement le trochus des Grecs & des Romains.
Xénophon nous en apprend l'usage, en parlant d'une danseuse qui prenoit à la main douze de ces cerceaux, les jettoit en l'air, & les recevoit en dansant au son d'une flûte. Il n'est point parlé dans ce passage des petits anneaux insérés dans la circonférence du trochus: mais il en est fait mention dans plusieurs épigrammes de Martial.
Les deux espèces de cerceaux dont on vient de
parler, ne différoient entre eux que par la grandeur.
On les distingue avec peine, quand ils sont simplement
représentés sur des bas - reliefs. Mercurialis en
a fait graver un, dont Ligorius lui avoit envoyé le
dessein, d'après un monument élevé en l'honneur
d'un comédien. La circonférence est chargée de huit
anneaux, à l'un desquels est attachée une sonnette,
& outre cela de neuf fiches ou chevilles, qui fort
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.