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Les principales servitudes de cette espece chez les Romains étoient celles appellées, iter, actus, via.
La servitude appellée iter, revenoit à ce que nous appellons droit de passage pour les gens de pié; actus droit de passage pour les bêtes de somme, & via le passage pour les chariots & autres voitures.
Les autres servitudes sont aquoe ductus, c'est - à - dire de faire passer de l'eau par l'héritage d'autrui; aquoe haustus, le droit d'y puiser de l'eau; pecoris ad aquam appulsus, le droit d'abreuver ses bestiaux dans l'eau du voisin; pascendi pecoris, droit de pascage; calcis coquendoe, de faire cuire sa chaux dans le fonds d'autrui; arenoe fodiendoe, de tirer du sable sur le voisin; cretoe fodiendoe, d'y tirer de la craie ou marne; eximendi lapidis, d'en tirer de la pierre. Voyez ff. de servit. proed. rustic.
On en distingue ordinairement huit.
La premiere, qu'on appelle servitus oneris ferendi, oblige celui qui la doit de porter les charges d'un autre.
La seconde appellée ligni immittendi, c'est le droit de poser ses poutres dans le mur voisin.
La troisieme, ligni projiciendi, est le droit d'avancer son bâtiment sur l'héritage voisin, comme sont les saillies & avances, les balcons.
La quatrieme, stillicidii recipiendi vel non recipiendi, est l'obligation de recevoir l'eau du toît du voisin, ou au contraire l'exemption de la recevoir.
La cinquieme, fluminis recipiendi vel non, c'est par l'eau qui tombe du toît voisin, mais rassemblée dans une gouttiere.
La sixieme, jus altiùs non tollendi, consiste à empêcher le voisin d'élever son bâtiment au - delà d'une certaine hauteur.
La septieme est, jus prospectus ou ne luminibus officiatur, c'est le droit d'empêcher le voisin de rien faire qui puisse nuire aux vûes de l'héritage dominant.
La huitieme appellée, servitus luminum, est le droit d'avoir des jours sur le voisin. Voyez au ff. le tit. de servit. proedior. urban.
Les interpretes qui conviennent que dans ces deux passages, Sesac désigne également le roi & la ville de Babylone, sont persuadés que ce Sesac étoit une des divinités des Babyloniens, & que Jérémie a prétendu désigner la ville même par le nom de cette divinité; mais cette opinion est purement conjecturale. (D. J.)
Tournefort met cette plante parmi les digitales, & l'appellent digitalis orientalis sesamum dicta, I. R. H. 164 Sa racine est annuelle; son calice part des ailes des fleurs, presque sans pellicules; il est petit, & divisé en cinq segmens longs & foibles; sa fleur est monopétale; son ovaire est en silique, tétragonal, oblong, divisé en quatre cellules, pleines de semences qu'on peut manger. Elles sont modérément humectantes, émollientes, parégoriques, visqueuses, grasses, & par conséquent empiastiques.
Les Egyptiens se servent beaucoup de sesame, tant en alimens qu'en remede, parce qu'il croît promptement, & qu'il précede les autres fruits après les inondations du Nil; il récompense bien ceux qui le cultivent de leurs travaux par la quantité de siliques qu'il donne. Parkinson prétend que le sésame croît de lui - même aux Indes orientales, mais qu'on le cultive en Egypte, en Syrie, en Grece, en Crete & en Sicile. Les Arabes usent fréquemment dans leurs mets de l'huile exprimée de la graine de sésame. Il est vraissemblable que notre sésame n'est point celui des anciens; car les vertus que Dioscoride lui attribue, ne conviennent point au nôtre. (D. J.)
Les vrais os sésamoïdes sont au nombre de deux, & on les observe dans le pouce tant de la main que du pié. C'est à ces os que les fléchisseurs du pouce sur le métacarpe sont attachés, & outre cela l'abducteur du pouce dans le pié. On remarque encore dif férens autres os sésamoïdes dans les autres articulations des doigts, mais ils ne se trouvent pas constamment.
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