Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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mettant bien bouchées sous les aisselles. = Calebassier est l'arbre d'Amérique qui porte la calebasse; n°. 1°.
   On dit proverbialement, tromper, ou frauder la calebasse. (n°. 2°.) Tromper quelqu'un, en ne lui donant pas son contingent dans les chôses qui doivent se partager, comme qui dirait: boire ce qui est dans la calebasse, en l'absence de son compagnon; ce qui se dit figurément des aûtres tromperies.

CALèCHE


CALèCHE, s. f. [2e è moy. 3e e muet.] Petit cârrosse coupé.

CALEÇON


CALEÇON, ou CALÇON, s. m. [L'Acad. ne met que le 1er: mais l'e y est si muet, que ce n'est presque pas la peine de l'écrire.] Culotes de toile qu'on met sur la chair nûe et sous les culotes d'étofe ou de drap. On dit au plur. des caleçons, des culotes, quoiqu'il n'y en ait qu'un seul. Être~ en caleçons; caleçons de toile, etc. L'Académie met le sing. "en caleçon; caleçon de toile, de chamois, de ratine, etc.

CALÉFACTION


CALÉFACTION, s. f. [Kalefak-cion, en vers, ci-on; 2e é fer.] Terme didactique. Action du feu, qui caûse de la chaleur. — Ce mot n'est point d' usage dans le discours ordinaire; et il y aurait du pédantisme à s'en servir.

CALEMBOURG


*CALEMBOURG, ou CALAMBOURG, s. m. Mot nouveau. Jeu de mots: À~-peu-près ce qu'on apelait autrefois quolibet. En voici un exemple. "M. On done sûrement le siège de St. Jean de Lône: n'est-ce pas? Non, Monsieur, me répondit-il froidement: les Comédiens ont retiré cette pièce, parce que le Public a levé le siège. Ce calembourg me força de m'éloigner. Ann. Litt. — L'ortographe de ce mot n'est pas encôre fixée, et peut-être disparoîtra-t-il avant qu'elle le soit. "Les calembours d' aujourd'hui valent encôre mieux que les trois quarts de ces prétendus bons mots. Linguet. Voilà une 3e manière d'écrire ce mot; calembour, sans g.

CALENDES


CALENDES, s. f. pl. [Kalande 2e lon.] Premier jour de chaque mois chez les Romains. — Renvoyer quelqu' un aux Calendes grecques (st. fam.) c'est le renvoyer en un temps qui n'arrivera jamais; car les Grecs ne comptaient pas par calendes, comme les Romains. "L'Apel au futur Concile est sans doute le moyen le plus court pour se tirer d'afaire. Un Apel de cette natûre en renvoie

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