Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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PRINTANIER, qui est du printems: "Fruit printanier. Fleurs printanières. La saison printanière. — Richelet, qui retranche les doubles consones à tant de mots où l'usage les admet, écrit celui-ci avec deux n: printannier. Peut-être prétendait-il qu'on les prononçât toutes deux: printan-nié. L'Acad. ne met qu'une seule n.

PRIORAT


*PRIORAT, s. m. La durée de la supériorité et de l'administration d'un Prieur et d'une Prieure non perpétuels. Ce mot est usité dans plusieurs couvens d'Hommes et de Filles. M. l'Ab. Du-Serre-Figon l'a employé dans une note de son beau Panégyrique de Ste. Thérèse: mais il l'a mis en italique. "Sous le Priorat de la respectable Mère Julie de Jesus.

PRIORÉ


*PRIORÉ, Voy. PRIEURÉ.

PRIORITÉ


PRIORITÉ, s. f. [Pri-orité: dern. é fer.] Antériorité; primauté dans l'ordre du tems. Priorité de date, d'hypothèque. "Priorité de natûre, de tems, de raison, d' origine, de relation. = Ce mot n'est usité qu'en Jurisprudence, en Philosophie et en Théologie.

PRIS


PRIS, PRISE, Partic. du v. prendre. On l'emploie quelquefois adjectivement. Homme pris de vin; homme pris pour dupe; homme bien pris dans sa tâille, bien fait. L'Ab. Prévot dit: sa taille étoit bien prise: celui-ci n'est pas aussi sûr. — Cheval bien pris, qui a le corsage bien fait. — Au Lansquenet, on dit qu'un homme est pris, quand sa carte est faite. Delà l'expression proverbiale, avoir l'air d'un premier pris; avoir la contenance triste et embarrassée.

PRISE


PRISE, s. f. [Prîze; 1re lon. 2e e muet.] C'est, en général, action de prendre. En particulier, il signifie, 1°. Captûre, ou de ceux qui sont arrêtés par l'ordre de la Justice, ou de ceux qui sont pris prisoniers à la guerre, ou de tout ce qui s'y prend par la voie des armes. "La prise d'un voleur, d' un Général d'armée, d'une place, d' un fort, d'une redoute, etc. = Prise d'armes, est l'action de prendre les armes contre le Prince, ou l'État. "Il ne lui reste (à Luther) pour justifier cette prise d'armes, ni autorité, ni exemple. Bossuet. = 2°. L'endroit par où l'on prend certaines chôses. "Ce vâse n'a point de prise, point d'anse par où on puisse le prendre. = 3°. Dôse qu'on prend en une seule fois. "Une prise de thériaque: deux prises de rhubarbe, une prise de café, de

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