Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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s'y maintenir distinguent le parasite: l'avidité de manger et de surprendre des repas distinguent l' écornifleur. — Le parasite sait se faire doner ce qu' il convoite et du moins on le soufre: l'écornifleur escroque souvent ce qu'on n'a pas envie de lui doner, et on le soufre impatiemment, etc. Nouv. Syn. Fr.Parasitique, l'art du parasite, de vivre aux dépens d'autrui. C'est un mot de d'Ablancourt. "J'ai montré que la parasitique étoit un art. Traduct. de Lucien. — Ce mot est peu usité. L'Acad. le met sans remarque et sans exemple. = Parasite, au figuré, se dit des plantes, qui végètent sur d'autres plantes et se nourrissent de leur substance. — Branche parasite, qui suce l'arbre inutilement.
   Cultivateur habile, il fait céder, sans peine,
   La branche parasite aux fertiles rameaux.
       M. T. ROUSSEAU—Mercure.

PARASOL


PARASOL, PARAVENT, s. m. Le premier est un petit pavillon portatif, qu'on élève au-dessus de la tête, pour être à couvert du Soleil. Le 2d se dit d'une suite de châssis de bois, unis par des charnières, garnis d'étofe, ou de toile peinte, qui s'étendent et se plient l'un sur l'aûtre; et dont on se sert dans les chambres, pour se parer du vent qui vient des portes. = Quelques-uns donent mal-à-propôs ce nom aux contre-vens. Voy. ce mot.

PARC


PARC, s. m. [Park.] 1°. Grande étendûe de terre, ordinairement entourée de murâilles, pour la conservation des bois, ou pour le plaisir de la chasse, ou pour la liberté de la promenade. = 2°. Endroit où l'on place l'artillerie, ou les munitions et les vivres, quand l'armée est en campagne. "Le parc de l'artillerie; des vivres, etc. = 3°. Pâtis, entouré de fôssés, où l'on met les boeufs à l'engrais. = 4°. Clotûre, faite de claies, où l'on renferme les moutons, quand ils couchent dans les champs.

PARCAGE


PARCAGE, s. m. [Parkage: dern. e muet.] Le séjour des moutons dans un parc, dans le lieu où ils sont parqués.

PARCELLE


PARCELLE, s. f. [Parcèle: 2eè moy. 3e e muet.] Petite partie d'un tout. "Une parcelle de l'Hostie. "Payer une somme par parcelles. = L'emploi de ce mot est fort borné. Il ne me plait guère dans la phrâse suivante. "Les Hérétiques, qui disputoient contre l'universalité, ne formaient qu'une petite parcelle de l'Église; et encôre une parcelle bien malade. Anon. Il sufisait de dire, une petite partie.

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