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faut dire quatre-vingt, mais qu'en termes d'Arithmétique et d'Astronomie, on dit fort bien octante. Cela pouvait être vrai de leur tems: mais il ne l'est plus aujourd'hui. — Quelques-uns en calculant disent huitante, huitantième: ceux-ci sont vieux aussi, mais du moins ils ont pour eux l'origine française.
OCTâVE
OCTâVE, s. f. [2e long. 3e
e muet.] 1°. Il se dit des huit jours, pendant lesquels on célèbre
certaines Fêtes. "L'Octâve du Saint Sacrement. "Fête
avec octâve. "Prêcher l'octâve, une octâve.
= 2°. En Musique, ton éloigné d'un aûtre
de huit degrés, les deux extrémités comprises; l'
octâve d'en haut, l'octâve d'en bâs. "Les
voix des femmes, des enfans sont à l'octâve de celles
des Hommes. = C'est aussi la consonance des deux tons éloignés
de huit degrés. "L'octâve ne difère guère
de l'unisson. = 3°. Nom qu'on done aux stances de huit vers, en parlant
de la Poésie italiène. "Les grands Poèmes italiens
sont divisés par octâves.
OCTOBRE
OCTOBRE, s. m. Le dixième mois de l'année.
"Au mois d'Octobre. En Octobre.
OCTOGÉNAIRE
OCTOGÉNAIRE, adj. et subst. [Okto--génère.
3e é fer. 4e è moy. et
long.] Qui a quatre-vingts ans. "Il ou Elle est octogénaire:
c'est un octogénaire, une octogénaire.
OCTOGONE
OCTOGONE, adj. Qui a huit angles et huit côtés.
"Figûre, table, etc. octogone. = S. m. "Un octogone
parfait, ou régulier: un octogone irrégulier.
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OCTROI
OCTROI, s. m. OCTROYER, v.
act. [Ok-troa, ok-troa-ié. Devant l'e muet
l'y se change en i: j'octroie, ils octroient;
pron. ok-troâ. Au futur cet e muet ne se fait point
sentir: il octroiera, octroierait, pron. ok--troâ-ra,
ok-troâ-rè. À~ l'imparfait et au prés.
du subjonctif, il convient d'écrire, nous octroyions, vous
octroyiez, pour les distinguer, d'octroyons, octroyez,
présent de l'indicatif.] Concession. Concéder. Ils ne sont
d'usage que dans les Lettres de Chancellerie et les afaires de Finance.
"Lettres d'octroi. "Cet octroi a été révoqué.
"L'octroi d'un privilège. - "Le Roi a octroyé
à cette ville deux sols pour livre sur l'entrée de telle
marchandise. = M. Racine le Fils troûve que l'Acad.
a trop borné l'emploi de ce mot. Il aurait voulu qu'elle ajoutât
et en vers. Il pense que, quand il y est placé à propôs,
comme dans le vers suivant, il a une grâce, que n'aurait pas un
aûtre mot.
Que vient chercher ici le Roi, qui vous
envoie,
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