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sans qualification de subst. ou d'adj. L'Acad. le place sous la lettre I: "Mourir intestat, héritier ab intestat. M. de Ferrières, dans son Dict. du Droit Civil, met Ab intestat sous la lettre A, en lettres italiques, en deux mots séparés; il le dit de l'héritier qui succède à un homme qui n' a pas testé, et intestat de celui, qui meurt sans testament. C'est la diférence de ces deux mots.
ABJURATION
ABJURATION, s. f. [Abjura-cion, tout bref:
ti
a le son de ci: cion est d'une seule syll. en prose, et
de deux en vers, ci-on.] Action par laquelle on renonce à
une mauvaise Religion. = Ce mot a un sens tantôt actif, tantôt
passif; il se dit et de celui qui abjûre, il a fait son
abjuration, et de l'erreur qui est abjurée;l'abjuration
de l'hérésie.
Rem. L'emploi du verbe est plus étendu
que celui du subst. Abjurer n'est point restreint aux matières
de Religion. On dit: "il a abjuré la Poësie. Scarr.
Il a abjuré tout sentiment de pudeur et de vertu. Patru.
Mais abjuration n'est d'usage que pour exprimer la renonciation
solemnelle à une erreur, à une hérésie; et
l'on ne diroit pas d'un Poëte, son abjuration de la Poësie,
ni d'une femme, son abjuration de la pudeur.
ABJURER
ABJURER, v. a. [Abjuré, tout bref,
3e. é fer.: devant l'e muet, j'abjûre,
l'u est long, et il est bon de le marquer d'un acc. circ.] Renoncer
solemnellement et publiquement à l'hérésie, à
une mauvaise doctrine. Il est peu usité au propre; mais il s'emploie
élégamment au figuré: "Il a abjuré Aristote,
Descartes, il y a renoncé. Bientôt on abjûrera
Neuton et ses systêmes. Voy. ABJURATION.
ABJURER, Renoncer. Le 1er.
se dit du mal, et c'est un bien; le 2e. se dit du bien, et
c'est un mal: on abjûre l'erreur, on renonce à
la vérité. On dit abjurer une hérésie,
mais je ne crois pas, dit la Touche, qu'on dise abjurer la
vérité, abjurer la foi chrétienne; on doit
dire renoncer à la foi, à la vérité,
etc. Voy. RENONCER.
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ABLATIF
ABLATIF, s. m. [l'f finale se prononce,
Ablatif
et non pas ablati, tout bref.] C'est le 6e. cas de la
déclinaison des noms et des pronoms.
La place naturelle de l'ablatif est après
le verbe ou le nom qui le régit: mais il peut quelquefois se placer
devant, et même à la tête de la phrâse, non seulement
en vers,
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