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on renonce volontairement à une dignité souveraine, dont on est revêtu. Il se dit en parlant de celui qui abdique, & de la chose abdiquée. L'abdication de Dioclétien. L'abdication de Charles-Quint. L'abdication de l'Empire.
ABDIQUER. v.a. Abandonner la possession d'un État, d'une dignité souveraine, & y renoncer entièrement. Abdiquer la Royauté. Abdiquer la Couronne. Abdiquer l'Empire.
ABDIQUÉ, ÉE, participe
.
ABDOMEN. s.m.
Mot purement Latin, que les Anatomistes ont transporté dans notre langue, pour signifier le bas ventre. Les muscles de l'Abdomen.
ABDUCTEUR. s.m.
Terme d'Anatomie. Nom qui se donne à différens muscles, dont la fonction est de mouvoir en dehors les parties auxquelles ils sont attachés. L'abducteur de l'oeil.
ABÉCÉDAIRE. s.m.
C'est l'ordre des lettres suivant l'alphabet françois. Ordre abécédaire.
ABÉE. s.f.
Ouverture par laquelle coule l'eau qui fait moudre un moulin.
ABEILLE. s.f.
Mouche à miel. Abeilles dorées. Essaim d'abeilles. Une ruche d'abeilles. Les abeilles volent sur les fleurs. L'aiguillon des abeilles.
ABERRATION. s.f.
Terme d'Astronomie. Mouvement apparent & fort petit qu'on observe dans les étoiles, & que les Astronomes attribuent au mouvement de la lumière combiné avec le mouvement de la terre. L'aberration des Fixes.
ABÉTIR. v.a.
Rendre stupide. Vous abétirez cet enfant. Il est aussi neutre. Il abétit tous les jours.
ABÉTI, IE, participe
Devenu bête. Rendu bête.
AB HOC ET AB HAC
Mots empruntés du Latin, dont on ne se sert que dans le style familier. Confusément, sans ordre, sans raison. Il ne sait ce qu'il dit, il en parle, il en raisonne ab hoc & ab hac.
ABHORRER. v.a.
Avoir en horreur. Les honnêtes gens abhorrent les fripons. Les Saints abhorrent l'impiété.
ABHORÉ, ÉE, participe
.
ABIGEAT, s.m.
Vol de troupeaux.
ABJECT, ECTE. adj.
Méprisable, bas, vil, dont on ne fait nulle estime. Un homme vil & abject. Un esprit abject. Une créature abjecte. Une physionomie abjecte. Des emplois, des usages vils & abjects. Des sentimens abjects.
ABJECTION. s.f.
Abaissement, état de mépris où est une personne. Il est tombé dans une telle abjection, que, &c.
ABJURATION. s.f.
Action par laquelle on renonce à une mauvaise Religion. Il se dit & de celui qui abjure, & de la chose qu'il abjure. Abjuration publique, solennelle. Il fit son abjuration entre les mains de l'Évêque. Abjuration de l'hérésie. Recevoir l'abjuration de quelqu'un. Depuis son abjuration.
ABJURER. v.a.
Renoncer à une fausse Religion, ou à une mauvaise Doctrine par serment & acte public. Abjurer son erreur. Abjurer le Judaïsme.
ABJURÉ, ÉE, participe
.
ABLATIF. s.m.
Terme de Grammaire. Le sixième cas dans les langues où les mots se déclinent. Ablatif singulier. Ablatif pluriel. Ce verbe régit l'ablatif.
ABLE ou ABLETTE. s.m.
Petit poisson plat & mince, qui a le dos vert & le ventre blanc.
ABLERET. s.m.
Espèce de filet carré attaché au bout d'une perche, avec lequel on pêche des Ables & autres petits poissons.
ABLUER. v.a.
Passer légèrement une liqueur préparée avec de la noix de galle sur du parchemin ou du papier, pour faire revivre l'écriture.
ABLUTION. s.f.
Ce mot est consacré aux cérémonies de la Messe. Il signifie le vin que le Prêtre prend après la Communion, & le vin & l'eau que l'on verse sur ses doigts & dans le Calice après qu'il a communié. Avant l'ablution. Après l'ablution. Quand le Prêtre prend l'ablution.
ABNÉGATION. s.f.
Terme de dévotion qui n'est guère en usage qu'en cette phrase, L'abnégation de soi-même, pour dire, Le renoncement à soi-même, & le détachement de tout ce qui ne regarde point Dieu.
ABOI. s.m.
Bruit que fait le chien en aboyant. L'aboi de ce chien est fort importun.
ABOIS au pluriel
se dit proprement de l'extrémité où le cerf est réduit quand il est sur ses fins. Le cerf est aux abois, tient les abois.
ABOIEMENT. s.m.
Aboi, cri du chien. L'aboiement d'un chien. De longs aboiemens.
ABOLIR. v.a.
Annuller, mettre hors d'usage, mettre à néant. Il n'appartient qu'à ceux qui font les Loix de les abolir. Les nouvelles coûtumes ont aboli les anciennes. Le Roi a aboli les duels.
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