ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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BERNÉEK (Page 2:212)

* BERNÉEK, (Géog.) il y a deux villes de ce nom, l'une, dans la Franconie; l'autre, dans la Stirie.

BERNEZO (Page 2:212)

* BERNEZO, (Géog.) petite ville du Piémont.

BERNN (Page 2:212)

* BERNN, (Géog.) petite ville de la Poméranie.

BERNSTADT (Page 2:212)

* BERNSTADT, (Géog.) petite ville de Silésie, sur le Weida.

BERNSTEIN (Page 2:212)

* BERNSTEIN, (Géog.) ville de la nouvelle marche de Brandebourg.

BERNTHALER (Page 2:212)

* BERNTHALER, (Commerce.) écu du canton de Berne. Il vaut quelque chose de moins que les écus d'Empire, appellés ryxdalers; c'est - à - dire, qu'il ne vaut pas tout - à - fait cinq livres de notre monnoie.

BEROE (Page 2:212)

* BEROE, (Myth.) une des nymphes, qui accompagne dans Virgile, Cyrene mere d'Aristée.

BERRE (Page 2:212)

* BERRE, (Géog.) petite ville de France, en Provence, avec titre de baronie, au diocese d'Arles. Long. 22. 52. lat. 43. 32.

BERRI (Page 2:212)

* BERRI, (Géog.) province de France, avec titre de duché, bornée au septentrion par l'Orléanois, le Blaisois & le Gatinois, à l'orient par le Nivetnois & le Bourbonnois, au midi par le Bourbonnois & la Marche, & à l'occident par la Touraine & le Poitou. Elle se divise en haut & bas Berri. Bourges en est la capitale.

BERRUYERS (Page 2:212)

* BERRUYERS, s. m. pl. (les) Géog. anc. mod. & Hist. peuples du Berri. Ils occupoient jadis toute la Celtique, & y formoient la plus puissante monarchie des Gaules. Bourges en étoit capitale.

BERS (Page 2:212)

* BERS, (Pharmacie.) électuaire des Egyptiens, qui leur excitoit un délire gai & momentanée.

BERSABÉE ou BEERSEBA (Page 2:212)

* BERSABÉE ou BEERSEBA, (Géog. sainte.) ville de la Palestine, vers Gaza, qu'on a prise depuis pour Gibelin. Bersabee signifie puits du serment. Elle fut ainsi appelléc, parce qu'Abraham & Abimelech y jurerent l'alliance qu'Isaac confirma dans la suite, soit avec Abimelech, soit avec son successeur. Elle fut du partage de la tribu de Simeon. Ce n'est plus qu'un village qu'on nomme Gallyn ou Bethgeblin.

BERSARIENS ou BEVERARIENS (Page 2:212)

* BERSARIENS ou BEVERARIENS, sub. m. pl. (Hist. mod. & anc.) bas officiers de la cour de Charlemagne. Quelques - uns prétendent que les bersariens étoient aussi les mêmes que ceux que les anciens appelloient bestiarii. Voyez Bestiarii. Et ils entendent par beverariens, ceux qui chassoient le castor.

BERSELLO ou BRESELLO (Page 2:212)

* BERSELLO ou BRESELLO, (Géog.) ville d'Italie, dans le Modénois, proche le confluent de la Linza & du Pô. Long. 28. lat. 44. 55.

BERSIAMITES (Page 2:212)

* BERSIAMITES, (les) s. m. pl. (Géog.) peuples de l'Amérique septentrionale, au Canada, sur les bords de la riviere de S. Laurent.

BERSUIRE (Page 2:212)

* BERSUIRE, (Géog.) petite ville de France, dans le bas Poitou. Long. 17. 3. lat. 46. 52.

BERTINORO (Page 2:212)

* BERTINORO, (Géog.) ville d'Italie, dans la Romagne, sur une colline. Long. 27. 17. lat. 44. 8.

BERTONNEAU (Page 2:212)

BERTONNEAU, poisson. Voyez Turbot. (I)

BERTOIS (Page 2:212)

BERTOIS, s. m. c'est ainsi qu'on appelle, dans les carrieres d'ardoise, les cordes qui sont attachées au bassicot, & qui servent à l'enlever hors de la carriere, par le moyen de l'engin. Voyez l'article Ardoise.

BERTRAND (Page 2:212)

* BERTRAND, (Saint) Géog. ville de France, en Gascogne, sur la Garonne. Long. 18. 8. lat. 43. 3.

BES (Page 2:212)

* BES, s. m. (Hist. anc.) une des pieces qui ne contenoient qu'une portion de l'as des Romains. Le bes étoit de huit parties de l'as divisé en douze, ou de 8/12 de l'as. Cette valeur du bes étoit la même, soit qu'il fut question de l'as pondéral, ou de l'as mensural, ou de l'as monnoie. Voyez As.

BESAIGUE (Page 2:212)

BESAIGUE, s. f. est un outil dont se servent les Charpentiers pour dresser & réparer leurs bois lorsqu'ils les ont refaits à la coignée, & à faire les tenons, les mortoises, &c. Elle est faite par un bout comme un ciseau à un tranchant, & par l'autre comme un bec - d'âne; dans le milieu est une douille qui sert à l'ouvrier pour la tenir; sa longueur est environ de trois piés & demi. Voyez la figure 6. Planche des outils du Charpentier.

BESANÇON (Page 2:212)

* BESANÇON, (Géog.) ville de France, capitale de la Franche - Comté; elle est divisée en haute & basse ville. Long. 23. 44. lat. 47. 18.

Il y a à cinq lieues de Besançon une grande caverne creusée dans une montagne, couverte par le dessus de chênes & d'autres grands arbres, dont on trouve trois récits dans les Mémoires de l'Académie; l'un dans les anciens Mémoires, tom. II. le second dans le recueil de 1712, & le troisieme dans celui de 1726. Nous invitons les lecteurs crédules de les parcourir tous les trois; moins pour s'instruire des particularités de cette grotte qui ne sont pas bien merveilleuses, que pour apprendre à douter. Quoi de plus facile que de s'instruire exactement de l'état d'une grotte? Y a - t - il quelque chose au monde sur quoi il soit moins permis de se tromper, & d'en imposer aux autres? Cependant la premiere relation est fort chargée de circonstances; on nous assûre, par exemple, qu'on y accourt en été avec des charriots & des mulets qui transportent des provisions de glace pour toute la province; que cependant la glaciere ne s'épuise point, & qu'un jour de grandes chaleurs y reproduit plus de glaces qu'on n'en enleve en huit jours; que cette prodigieuse quantité de glace est formée par un petit ruisseau qui coule dans une partie de la grotte; que ce ruisseau est glacé en été; qu'il coule en hyver; que quand il regne des vapeurs dans ce soûterrain, c'est un signe infaillible qu'il y aura de la pluie le lendemain; & que les paysans d'alentour ne manquent pas de consulter cette espece singuliere d'almanach, pour savoir quel tems ils auront dans les différens ouvrages qu'ils entreprenent.

Cette premiere rélation fut confirmée par une seconde; & la grotte conserva tout son merveilleux, depuis 1699 jusqu'en 1712, qu'un professeur d'Anatomie & de Botanique à Besançon y descendit. Les singularités de la grotte commencerent à disparoître; mais il lui en resta encore beaucoup: le nouvel observateur loin de contester la plus importante, la formation de la glace, d'autant plus grande en été, qu'il fait plus chaud, en donne une explication, & prétend que les terres du voisinage, & sur - tout celles de la voute, sont pleines d'un sel nitreux, ou d'un sel ammoniac naturel; & que ce sel mis en mouvement par la chaleur de l'été, se mêlant plus facilement avec les eaux qui coulent par les terres & les fentes du rocher, pénetre jusque dans la grotte; ce mêlange, dit M. de Fontenelle, les glace précisément de la même maniere que se font nos glaces artificielles; & la grotte est en grand, ce que nos vaisseaux à faire de la glace sont en petit. Voilà, sans contredit, une explication très - simple & très - naturelle; c'est dommage que le phénomene ne soit pas vrai.

Un troisieme observateur descendit quatre fois dans la grotte, une fois dans chaque saison, y fit des observations, & acheva de la dépouiller de ses merveilles. Ce ne fut plus en 1726, qu'une cave comme beaucoup d'autres; plus il fait chaud au - dehors, moins il fait froid au - dedans: non - seulement les eaux du ruisseau ne se glacent point en été, & ne se dégelent point en hyver, mais il n'y a pas même de ruisseau; les eaux de la grotte ne sont que de neige ou de pluie; & de toutes ses particularités, il ne lui reste que celle d'avoir presque sûrement de la glace en toute saison.

Qui ne croiroit sur les variétés de ces relations, que la grotte dont il s'agit étoit à la Cochinchine, & qu'il a fallu un intervalle de trente à quarante ans, pour que des voyageurs s'y succédassent les uns aux autres, & nous détrompassent peu à peu de ses merveilles? cependant il n'est rien de cela; la grotte est [p. 213] dans notre voisinage; l'accès en est facile en tout tems; ce ne sont point des voyageurs qui y descendent; ce sont des philosophes, & ils nous en rapportent des faits faux, des préjugés, de mauvais raisonnemens, que d'autres philosophes reçoivent, impriment, & accréditent de leur témoignage.

BESICLES (Page 2:213)

BESICLES, s. f. pl. (Lunetier.) c'est ainsi qu'on appelloit autrefois les lunettes à mettre sur le nez. Il y en a de deux sortes; les unes dont le verre est convexe ou plan convexe, servent pour les personnes qui ont la vûe longue, c'est - à - dire qui ne distinguent bien que les objets éloignés. Voyez Presbyte, Convexe, Lentille, Verre , &c. les autres dont le verre est concave ou plan concave, servent pour ceux qui ont la vûe courte, c'est - à - dire, qui ne distinguent bien que les objets fort proches. Voyez Myope, &c. Les premieres grossissent l'objet, parce qu'elles rendent les rayons plus convergens qu'ils n'étoient avant que de traverser le verre; les autres le diminuent, parce qu'elles rendent les rayons moins convergens. Voyez Convergent. Dans le premier cas, l'angle visuel est augmenté par la convergence augmentée des rayons; dans le second il est diminué par la diminution de cette même convergence: mais ces deux especes de lunettes font voir l'objet plus distinctement qu'à la vûe simple. On en trouvera les raisons aux articles déjà cités, Presbyte, Myope, Vision , &c. (O)

BESIGHEIM (Page 2:213)

* BESIGHEIM, (Géog.) ville d'Allemagne, en Soüabe, au duché de Wirtemberg, au confluent de l'Entz & du Neckre, entre Hailbron & Studgard.

BESLERIE (Page 2:213)

BESLERIE, s. f. besleria, (Hist. nat. bot.) genre de plante dont le nom a été dérivé de celui de Basile Besler. pharmacien de Nuremberg. La fleur des plantes de ce genre est monopétale irréguliere, à deux levres ou en masque; il s'éleve du fond du calice un pistil qui est attaché comme un clou à la partie postérieure de la fleur, & qui devient dans la suite un fruit mon, charnu, ovoïde, & rempli de petites semences. Plumier, Nova plant. Amer. gen. Voyez Plante. (I)

BESLIS (Page 2:213)

* BESLIS, s. m. (Hist. mod.) c'est ainsi qu'on appelle en Turquie les valets - de - pié des gouverneurs & des bachas; on en prend souvent pour en faire des janissaires.

BESOIN (Page 2:213)

* BESOIN, s. m. c'est un sentiment desagréable, occasionné par l'absence apperçûe, & la présence desirée d'un objet. Il s'ensuit de - là, 1°. que nous avons deux sortes de besoins; les uns du corps, qu'on nomme appétits; les autres de l'esprit, qu'on appelle desirs: 2°. que puisqu'ils sont occasionnés par l'absence d'un objet, ils ne peuvent être satisfaits que par sa présence: 3°. que puisque l'absence de l'objet qui occasionnoit le besoin étoit desagréable, la présence de l'objet qui le satisfait est douce: 4°. qu'il n'y a point de plaisir sans besoin: 5°. que l'état d'un homme qui auroit toûjours du plaisir, sans avoir jamais éprouvé de peine, ou toûjours de la peine, sans avoir connu le plaisir, est un état chimérique: 6°. que ce sont les alternatives de peines & de plaisirs, qui donnent de la pointe aux plaisirs & de l'amertume aux peines: 7°. qu'un homme né avec un grand chatouillement qui ne le quitteroit point, n'auroit aucune notion de plaisir: 8°. que des sensations ininterrompues ne feroient jamais ni notre bonheur ni notre malheur: 9°. que ce n'est pas seulement en nous - mêmes que les besoins sont la source denos plaisirs & de nos peines, mais qu'ils ont donné lieu à la formation de la société, à tous les avantages qui l'accompagnent, & à tous les desordres qui la troublent. Suppoions un homme formé & jetté dans cet univers comme par hasard, il repaîtra d'abord ses yeux de tout ce qui l'environne; il s'approchera ou s'éloignera des objets, selon qu'il en sera diversement affecté: mais au milieu des mouvemens de la curiosité qui l'agiteront, bientôt la faim se fera sentir, & il cherchera à satisfaire ce besoin. A peine ce besoin sera - t - il satisfait, qu'il lui en surviendra d'autres qui l'approcheront de ses semblables, s'il en rencontre: la crainte, dit l'auteur de l'Esprit des lois, porte les hommes à se fuir; mais les marques d'une crainte réciproque doivent les engager à se réunir. Ils se réunissent donc; ils perdent dans la société le sentiment de leur foiblesse, & l'état de guerre commence. La société leur facilite & leur assûre la possession des choses dont ils ont un besoin naturel: mais elle leur donne en même tems la notion d'une infinité de besoins chimériques, qui les pressent mille fois plus vivement que des besoins réels, & qui les rendent peut - être plus malheureux étant rassemblés qu'ils ne l'auroient été dispersés.

* Besoin, Nécessité, Indigence, Pauvreté, Disette, (Gram.) La pauvreté est un état opposé à celui d'opulence; on y manque des commodités de la vie; on n'est pas maître de s'en tirer; ce n'est pas un vice en soi, mais il est pis devant les hommes. L'indigence n'est autre chose que l'extreme pauvreté on y manque du nécessaire. La disette est relative aux alimens: le besoin & la nécessité, sont des termes qui seroient entierement synonymes l'un à pauvreté, & l'autre à indigence, s'ils n'avoient pas encore quelque rapport aux secours qu'on attend des autres: le besoin seulement presse moins que la necessité; on méprise les pauvres; on a pitié des indigens; on évite ceux qui ont besoin, & l'on porte à ceux qui sont dans la nécessité. Un pauvre avec un peu de fierté, peut se passer de secours; l'indigence contraint d'accepter; le besoin met dans le cas de demander, la nécessité dans celui de recevoir le plus petit don. Si l'on examine les nuances délicates de ces différens états, peut - être y trouvera - t - on la raison des sentimens bisarres qu'ils excitent dans la plûpart des hommes.

BESON (Page 2:213)

BESON, s. m. (Commerce.) mesure des liquides dont on se sert en quelques lieux d'Allemagne, & particulierement à Augsbourg: douze besons font le jé, & huit masses le beson. Voyez & Masse. (G)

BESOGNE (Page 2:213)

BESOGNE, s. f. terme de Riviere usité dans les an<-> nnes ordonnances pour tous les officiers des ports, qui signifie exercice, travail. Les mouleurs de bois ne peuvent avoir qu'une besogne à la fois. Besogne se dit aussi d'une espece de bateau foncet.

BESORCH (Page 2:213)

BESORCH, s. m. (Commerce.) monnoie d'étain alliagée qui a cours à Ormus; elle vaut trois deniers argent de France.

Le besorch est la dixieme partie d'un Pays. Voyez Pays.

BESSAN (Page 2:213)

* BESSAN, (Géog.) petite ville de France en Languedoc, au diocese d'Agde.

BESSARABIE ou BUDZIAC (Page 2:213)

* BESSARABIE ou BUDZIAC, (Géog.) petite contrée entre la Moldavie, le Danube, la mer Noire, & la petite Tartarie.

BESSE (Page 2:213)

* BESSE, (Géog.) ville de France en Auvergne, élection de Clermont.

BESSI (Page 2:213)

BESSI, (Commerce.) petite monnoie qui fait un demi - soldo; il en faut quarante pour faire une lira.

BESSIERES (Page 2:213)

BESSIERES, (Géog.) ville de France dans le bas Languedoc, au diocese de Toulouse.

BESSIN (Page 2:213)

* BESSIN, (lf) Géog. petit pays de France dans la basse Normandie, proche la mer. On le divise en haut & bas: Bayeux en est la capitale.

BESSON, BOSSON, BOUCHE, BOUGE (Page 2:213)

BESSON, BOSSON, BOUCHE, BOUGE, (Marine.) c'est la rondeur des baux & des tillacs, & proprement tout ce qui est relevé hors d'oeuvre & qui n'est pas uni. Voyez Bau & Tillac. (Z)

BESTIAIRES (Page 2:213)

BESTIAIRES, s. m. pl. (Hist. anc.) chez les anciens Romains, étoient des hommes qu'on payoit pour combattre contre des bêtes sauvages, ou bien que la justice avoit condamnés à cette punition. Nous

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