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BERGAME (Page 2:208)
BERGAME, s. f. (Tapissier.) grosse tapisserie, qui se fabrique avec différentes sortes de matieres filées, comme bourre de soie, laine, coton, chanvre, poil de boeus, de vache, ou de chevre. C'est proprement un tissu de toutes ces sortes de fils, dont celui de la chaîne est ordinairement de chanvre, qui se manufacture sur le métier, à peu près comme la toile. Quelques - uns prétendent que le nom de bergame lui a été donné, de ce que les habitans de Bergame en Italie en ont été les premiers inventeurs.
Roüen & Elboeuf fournissent une quantité considérable de bergames de toutes les couleurs & nuances; les unes en façon de point d'Hongrie; les autres à grandes barres chargées de fleurs & d'oiseaux, ou d'autres animaux; d'autres à grandes & petites barres unies, sans aucune façon, >d'a> qu'on >ppelle chine & écaille, parce qu'elles sont remplies de façons qui imitent le point de la Chine & les écailles de poisson. Il s'en fait une sorte particuliere à Roüen, que l'on nomme tortin, à cause qu'il y entre de la laine torse; il s'en fait aussi quelques - unes à Toulouse. Les hauteurs les plus ordinaires des bergames sont une aune & demie, une aune trois quarts, deux aunes, & deux aunes & demie. Il s'en fait néantmoins quelques - unes de deux aunes trois quarts; mais cette derniere hauteur est peu commune, ne s'en faisant guere que pour les marchands qui les commandent; il y en a de fines, de moyennes, de grosses, ou communes. Ceux qui en font commerce sont les marchands Merciers, les Tapissiers, & les Fripiers; mais il n'y a guere que les premiers qui les tirent directement des lieux où elles se fabriquent.
Il vient de Tournay une sorte de bergame à la Romaine, ou bergame de Flandre, qui se fabrique par
bandes & bordures, dont on fait des tapisseries beaucoup
plus estimées que celles de Roüen & d'Elboeuf.
Voyez
Birgame (Page 2:208)
BERGAMOTTES (Page 2:208)
BERGAMOTTES, s. f. (Jardinage.) on prétend que l'origine de l'oranger bergamotte vient d'un Italien qui s'avisa d'enter une branche de citronnier sur le tronc d'un poirier bergamotte; ce qui fait que les citrons qui en proviennent tiennent des qualités, des vertus, & des propriétés du citronnier & du poirier; en effet, la bergamotte est une orange différente des autres, & qui a une odeur bien plus agreable. On l'appelle souvent cedrat. (K)
Bergamotte (Page 2:208)
Il y a aussi une espece de tabac en poudre, à qui
l'on donne le même nom, & qui n'est qu'un tabac
pur légerement frotté de cette essence. Voyez
BERGAS (Page 2:208)
* BERGAS, (Géog. anc. & mod.) ville de la Turquie Européenne, dans la Romanie, sur la riviere de Larisse. Long. 45. lat. 41. 17. anciennement Arcadiopolis, Pyrgus.
BERG - BITTENHEIM, ou BERGBIETEN (Page 2:208)
* BERG - BITTENHEIM, ou BERGBIETEN, petite ville de la basse Alsace.
BERGE (Page 2:208)
BERGE, s. m. (Architect.) c'est ainsi qu'on appelle les bords ou levées des rivieres & grands chemins, qui étant taillées dans quelques côtes, sont escarpées en contre - haut, ou dressées en contre - bas avec talud, pour empêcher l'éboulement des terres, & retenir les chaussées faites de terres rapportées. (P)
Berge (Page 2:208)
BERGEN (Page 2:208)
* BERGEN, (Géog.) capitale de la Norwege, dans la province de Bergenhus, avec château, & un port très - profond. Long. 23. 15. lat. 60. 11.
Bergen (Page 2:208)
Il y a encore une ville de ce nom dans la basse - Saxe, à trois lieues de Daneberg; une autre au duché de Juliers, entre Juliers & Cologne, & une troisieme près de Franc fort sur le Mein.
BERGENHUS (Page 2:208)
BERGENHUS, (Géog.) province de Norwege, la plus occidentale entre le gouvernement d'Aggerhus & la mer. Bergen en est la capitale.
BERGER (Page 2:208)
BERGER, s. m. (OEconom. rust.) est celui qui garde un troupeau: il faut qu'il soit levé de grand matin; qu'il fasse sortir les bestiaux à la fraîcheur; qu'il connoisse les bons endroits pour les y conduire; qu'il ait un bon chien; qu'il ne laisse point répandre son troupeau dans les blés; qu'il ait soin d'avoir de bons béliers; qu'il sache aider une brebis à agneler; qu'il puisse médicamenter les brebis malades; qu'il s'entende à leurs maladies, & qu'il ne se laisse point surprendre par les loups. On peut lui consier depuis cent jusqu'à cent cinquante brebis; on lui sera nettoyer la bergerie une ou deux sois l'an, au mois de Mars & à la fin d'Août; il tiendra un sac de sel pendu dans la bergerie, afin que les brebis pour qui ce seroit un remede, puissent l'aller lêcher; & il veillera soigneusement à ce que les couleuvres ne tetent point ses brebis, soit dans la bergerie, soit aux champs.
BERGERAC (Page 2:208)
* BERGERAC, (Géog.) petite ville de France, dans le Périgord, sur la Dordogne. Long. 18. 7. lat. 45.
BERGERETTE (Page 2:208)
BERGERETTE, oiseau. Voyez
BERGERIE (Page 2:208)
* BERGERIE, s. f. (OEconom. rustiq.) lieu où l'on héberge les bestiaux; on donne cependant plus communément le nom d'étable aux lieux où l'on heberge les gros bestiaux, réservant celui de bergerie pour celui où l'on héberge les bêtes à laine, les boues & les chevres. Les bergeries se bâtissent assez légerement; leur exposition la meilleure est au midi; les uns les font sans planchers, d'autres avec des planchers qui servent de greniers aux sourages; les bestiaux sont plus chaudement dans celles - ci, sur - tout si l'on a l'attention de faire les planchers bas; il faut que leur aire soit unie & sans pierre; qu'elle aille en pente du fond vers la porte, afin que l'urine descende d'elle - même; qu'elle ne cause point de mal aux piés des brebis, & que leur laine n'en soit pas gâtée: on n'y donnera du jour que par une petite fenêtre de deux piés en quarré. Quand on a des brebis dont la laine est fine & prétieuse, on fait l'aire de la bergerie de planche, & on y pratique des trous pour servir d'écoulement aux eaux. Il faut avoir deux bergeries, ou en couper une en deux, afin de séparer les agneaux de leur mere, & mettre aussi les beliers à part.
BERGERONETTE (Page 2:208)
BERGERONETTE, s. f. Motacilla flava (Hist. nat. Ornithol.) cet oiseau est de la grosseur & de la figure de la lavandiere; il pese 5 gros: il a environ 6 pouces de longueur, depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue. Le dessous du corps de cet oiseau est de couleur jaune; le dessus est d'un verd obscur à l'exception du milieu du dos qui est noirâtre. Le sommet de la tête est d'un verd jaunâtre; il y a au - dessus des yeux une ligne jaune qui s'étend jusque derriere la tête. La queue a environ deux pouces & demi de longueur; elle est composée de douze plumes: les deux du milieu sont plus pointues que les autres. L'extérieure de chaque côté est blanche sur la moitié de sa longueur & plus; les autres sont noires, elles sont toutes d'égale longueur. Les ailes ressemblent à celles de la lavandiere pour la forme. [p. 209]
Il y a une autre espece de bergeronette, motacilla cin.
r>a an flava altera. Ald. qui est de la même grandeur
que la précédente; elle a le bec droit, noir,
mince & pointu, les yeux verdâtres, les paupieres
blanches; il y a au - dessus des yeux une ligne blanchâtre,
la tête est petite & un peu brune: le dessus
du corps est de couleur cendrée; les ailes sont noirâtres,
& traversées par une ligne blanchâtre peu apparente;
le menton & la gorge sont de couleur mêlée
de blanc & de cendré; celle de la poitrine & du ventre
est d'un blanc sale: il y a du jaune foncé sur le
croupion. La queue est plus longue que tout le reste
du corps. La premiere plume de chaque côté est
blanche, les deux plumes qui suivent ont les barbes
intérieures blanches & les extérieures noirâtres; &
les six plumes du milieu sont entierement noirâtres.
Les cuisses & les pattes sont d'un brun pâle; les ongles
sont crochus & celui de derriere est le plus long.
Cette description a été faite sur une femelle: le mâle
est peu différent, il a seulement une tache noire
sous le menton. Ces oiseaux se trouvent le long des
fleuves qui roulent sur le gravier, & ils vivent d'insectes
d'eau. Willughby, ornit. Voyez
BERGINUS (Page 2:209)
* BERGINUS (Myth.) divinité particuliere aux habitans de Bresse, en Italie, où elle avoit un temple & une prêtresse. On la voit dans un monument habillée à la romaine.
BERG - OP - ZOOM (Page 2:209)
* BERG - OP - ZOOM (Géog.) ville des Pays - bas, dans le Brabant Hollandois & le Marquisat de même nom, en partie sur une montagne, & en partie sur la riviere de Zoom. Long. 21. 45. lat. 51. 30.
BERGREICHENSTEIN (Page 2:209)
BERGREICHENSTEIN (Géog.) ville de Bohème, dans le territoire de Prague.
BERG - St (Page 2:209)
BERG - St. - VINOX (Géog.) ville & abbaye des Pays - bas, dans le comté de Flandre, sur la Côme, au pié d'une montagne. Long. 20. 5. lat. 50. 57.
BERGSTRASS (Page 2:209)
BERGSTRASS (Géog.) petit pays au - delà du Rhin, appartenant en partie aux électeurs de Mayence & Palatin, & au Landgrave de Darmstadt. Il s'y trouve un chemin planté de noyers des deux côtés, qui va depuis Darmstadt jusqu'à Heidelberg, c'est - à - dire l'espace de 12 lieues.
BERG - ZABERN (Page 2:209)
BERG - ZABERN, petite ville de France, en Alsace. Long. 25. 25. lat. 49. 4.
BERI BERI (Page 2:209)
BERI BERI (Hist. nat. ou Medecine) c'est le nom d'une maladie à laquelle on est sujet dans les Indes Orientales, & qui emporte en très - peu de tems ceux qui en sont attaqués; elle ressemble beaucoup à l'apoplexie.
BERICHOT (Page 2:209)
BERICHOT, oiseau. Voyez
BERIL (Page 2:209)
BERIL, s. m. Beryllus (Hist. nat.) pierre précieuse
de couleur d'eau de mer, c'est - à - dire de couleur
mêlé de verd & de bleu: c'est pourquoi les modernes
lui ont donné le nom d'aigue marine. Voyez
La maniere de le contre - faire est de mêler à la
matiere, dont on fait le crystal factice lo>qu'elle est
en fonte, une certaine quantité d'oes >stum ou de cuivre
calciné par trois fois avec le soufre. Voyez
BERINGEN (Page 2:209)
* BERINGEN, (Géog.) petite ville du pays de Liége.
BERLAS (Page 2:209)
* BERLAS, (Géog.) petite ville de France, dans le haut Languedoc, au diocese de Castres.
BERLE (Page 2:209)
BERLE, s. f. sium, (Hist. nat. bot.) genre de plante
à fleur en rose & en ombelle, composée de plusieurs
feuilles ordinairement égales, disposées en rose,
& soutenues par un calice. Ce calice devient un
fruit arrondi, qui renferme deux semences applaties
d'un côté, arrondies & cannelées de l'autre. Ajoûtez
au caractere de ce genre, que les feuilles sont rangées
par paires sur une côte terminée par une seule feuille.
Tournefort, Inst. rei herb. Voyez
BERLIN (Page 2:209)
* BERLIN, (Géog.) ville d'Allemagne, capitale de l'electorat de Brandebourg, & résidence du roi de Prusse, sur la Sprée qui tombe dans l'Elbe, & qui communique à l'Oder par un canal, dont l'entrée est à Francfort. Long. 31. 7. 15. lat. 52. 53.
BERLINE (Page 2:209)
BERLINE, s. f. (Sellier - Carrossier.) espece de voiture
de la nature des carrosses, fort en usage depuis
peu, & tirant son nom de la ville de Berlin en Allemagne, quoique certaines personnes en attribuent
l'invention aux Italiens, & prétendent en trouver l'étymologie
dans berlina, nom que ceux - ci donnent à
une espece de théatre sur lequel on fait subir à des
coupables une ignominie publique. La berline est une
allure très - commode en voyage; elle est plus légere
qu'un char, & moins sujette à verser. Le corps en est
élevé sur des fleches, & suspendu par des bandes de
cuir; elle a une espece d'étriers on de marchepié pour
y entrer; & au lieu de portieres, des paravents que
l'on baisse lorsque le tems est mauvais, & que l'on
éleve lorsqu'il fait beau. Voyez les
BERLINGES (Page 2:209)
* BERLINGES, (Géog.) îles de l'Océan, proche la côte de Portugal.
BERLINGOT (Page 2:209)
BERLINGOT, s. m. (Sellier - Carrossier.) petite
voiture de la forme de la berline, mais beaucoup plus
légere. Voyez
BERLINICKEN (Page 2:209)
* BERLINICKEN, (Géog.) petite ville de la Marche - de - Brandebourg, sur les frontieres de Poméranie.
BERME (Page 2:209)
BERME, s. f. en Architecture, est un chemin qu'on laisse entre une levée & le bord d'un canal ou d'un fossé, pour empêcher que les terres de la levée, venant à s'ébouler, ne remplissent le canal ou fossé. (P)
Berme (Page 2:209)
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