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BENFELD (Page 2:204)
* BENFELD, (Géog.) ville de France, en Alsace, sur l'Ill. Lon. 25. 15. lat. 48. 14.
BENGALE (Page 2:204)
* BENGALE, (Géog.) royaume d'Asie, aux Indes, sur le golfe de même nom. Il est traversé par le Gange, & habité par des Gentils & des Mahométans très dissolus. Les femmes y sont bien faites, fort parées, & très - voluptueuses.
Il prend son nom de sa capitale, qui est située sur
une des bouches du Gange. Le commerce s'y fait,
tant par les étrangers que par les habitans. On y
trouve des marchands de tous les endroits de l'Asie.
On y prend des soies, du poivre, du riz, du salpetre,
des bois de teinture, la terra - merita, les lacques,
des cires, de l'indigo, du camphre, de l'esquine,
de l'aloès, de la gomme - gutte, & des cannes.
Les villes les plus marchandes du Bengale, sont Kassambazar, Ougli, Pipeli, & Bellezoor: on y ajoûte
Patna, quoiqu'elle ne soit pas du Bengale. On trouve
à Ougli les marchandises les plus prétieuses des Indes.
Il se fait des soies en grande quantité à Kassambazar.
Choupar, de la dépendance de Patna, fournit le salpetre.
Il faut porter au Bengale de l'argent du Japon,
du cuivre, de l'étain de Malaca, du vermillon, du
mercure, du plomb, des tables, des cabinets vernis,
de la porcelaine, de l'écarlate, des miroirs, des draps,
de l'ivoire, des épiceries, & même des oiseaux. On
tire encore du Bengale du borax, des tapisseries, des
couvertures, des fruits, du beurre, des diamans, &
autres pierres; mais sur - tout des coutils, des basins,
& des toiles. Ces dernieres marchandises sont les objets
les plus importans de son commerce. Ce commerce
se fait intérieurement par les Benjans, voyez
BENGALI (Page 2:204)
* BENGALI, (Hist. nat. bot.) c'est une plante du Bresil; ses racines sont courtes & grosses, les feuilles ont la couleur & l'odeur des feuilles de choux, elle porte deux ou trois fleurs monopétales & hexagones. Le fruit est de la grandeur d'une pomme, fort agréable au goût, mais dangereux, parce qu'il est trop sroid.
BENGEBRES (Page 2:204)
* BENGEBRES (
BENGI - EIRI (Page 2:204)
* BENGI - EIRI, (Hist. nat. bot.) espece de ricin Indien, toûjours verd, & qui croît dans le Malabar. C'est encore une de ces plantes auxquelles on attribue d'autant plus de propriétés, qu'on les connoit moins; & l'on a raison, car il est difficile d'être démenti.
BENGUELA (Page 2:204)
* BENGUELA, (Géog.) royaume d'Afrique, sur la côte occidentale, entre le royaume d'Angola & le Jaga, avec ville de même nom, qu'on appelle aussi S. Philippe ou le vieux Benguela.
BENJANS (Page 2:204)
* BENJANS, s. m. plur. (Hist. mod. & Commerce.) sorte d'Indiens répandus dans toute l'Asie, par les mains desquels se fait tout le commerce. Ils font le courtage pour les compagnies de France, d'Angleterre, & de Hollande. Ils ne le cedent en rien pour l'expérience, pour l'habileté & l'avidité du gain, ni aux Arméniens ni aux Juifs. Ils font aussi la banque. Ils ont beaucoup de crédit, & sont d'assez bonne foi. Ils ont des caisses où l'on peut déposer en sûreté son argent.
BENI - ARAX (Page 2:204)
* BENI - ARAX, (Géog.) ville d'Afrique, au royaume d'Alger. Long. 17. lat. 35.
BENIGHEIM (Page 2:204)
* BENIGHEIM, (Géog.) ville du duché de Wirtemberg, en Suabe.
BENIN (Page 2:204)
BENIN, adj. usité en Médecine, il se donne aux maladies dont les symptomes ne sont point fâcheux, & dans lesquelles le malade n'est pas exposé à un grand danger. C'est dans ce sens que les auteurs ont
Benin, se dit aussi d'un médicament doux, c'est - à - dire, dont l'action n'est pas violente. (N)
Benin (Page 2:204)
Les Européens n'y font pas grand commerce, cependant on en pourroit tirer des étoffes de coton, du jaspe, des femmes, des peaux de léopard, & du corail. Il faudroit leur porter des étoffes riches, des draps rouges, de l'écarlate, des pendans d'oreilles, des miroirs, des pots de terre, des fruits, du cuivre, & du fer. Les Hollandois font ce commerce. Les autres commerçans de l'Europe y sont moins fréquens, parce qu'ils n'y sont point attirés par l'or, les cuirs, les esclavès, &c. & autres marchandises prétieuses, pour lesquelles ils s'exposeront plûtot à de grands dangers, que d'avoir affaire aux tranquilles & fideles habitans du Benin, qui n'ont que des choses communes à leur donner. Ils se sont fait une loi particuliere de ne point vendre d'hommes: ils ont moins de scrupule pour les femmes, soit qu'ils en fassent moins de cas dans leur pays, soit qu'ils connoissent assez bien les contrées éloignées, pour savoir que l'esclavage n'y est pas fort dur pour elles.
BENINGANIO (Page 2:204)
* BENINGANIO (Hist. nat. bot.), fruit qui croît dans la baie de S. Augustin. Il est de la grosseur du limon, & rouge au - decans: on peut en manger.
BENJOIN (Page 2:204)
BENJOIN, (Hist. nat. & mat. méd.) benzoinum offic. substance résineuse inflammable, quelquefois rougeâtre, d'autres fois d'une couleur pâle, & ordinairement fort sale; d'une odeur agréable, tant soit peu acre au goût, & fort employée dans les parfums. Elle vient des îles Philippines & de Sumatra: les anciens ne l'ont pas bien connue. Le benjoin convient dans les asthmes, il atténue le phlegme qui embarrasse les poumons, il est salutaire dans les ulceres de ce viscere: mais on donne la préférence à ses fleurs dans les maladies internes.
On doit choisir le benjoin pour & débarrassé de parties hétérogenes, autant qu'il sera possible: on doit rejetter celui qui est noir & sans odeur.
Préparation du Benjoin. La teinture de benjoin se fait en versant sur une quantité de benjoin réduite en poudre de l'esprit - de - vin, & le faisant bouillir jusqu'à ce que la teinture soit fort riche. Cette teinture est chaude, odoriférante, amere, & balsamique; elle [p. 205]
La résine de benjoin est bonne, prise à l'intérieur, pour fondre & résoudre les obstructions de la poitrine; elle entre pour cette raison dans les pilules de Morton.
Les fleurs tirées par la sublimation sont pectorales, mais sur - tout dans l'asthme humide: elles atténuent & résolvent les viscosités des bronches: on les prend sous toutes fortes de formes: elles donnent une odeur agréable à toutes les compositions où elles entrent. La dose est depuis trois grains jusqu'à dix ou douze. (N)
* On en trouve de deux sortes dans les boutiques: le premier s'appelle amygdaloïde; il est pâle, d'un rouge brun, & contient des grains blancs comme des amandes; l'autre est noirâtre & n'a point de taches, ou très - peu. L'arbre qui donne le benjoin est grand; il a la feuille du citronier, plus petite cependant, moins luisante, & blanchâtre en - dessous, & la fleur du laurier, & les porte renfermées au nombre de cinq, dans une enveloppe commune qui n'a point de pédicule, composé de quatre feuilles, & assez semblable à celle qui entoure la fleur du cornouiller. Chacune de ces fleurs a un pédicule aussi long que l'enveloppe, avec un calice propre, découpé en six quartiers jaunes & tres - étroits, huit ou neuf étamines de la longueur du calice, placées autour d'un embryon ovoïde, surmonté d'un style simple. Cet embryon occupe le fond du calice, & les étamines naissent de ses bords: ses fruits sont des noix de la grosseur des muscades, arrondies, applaties, composées d'une écorce charnue, moins épaisse que celle des noix ordinaires, raboteuses en - dehors, & cendrées, vertes en - dedans, & d'une coque un peu applatie, cendrée, dont la substance est plus mince & plus tendre que celle de la noisette. Cette coque renferme une amande blanchâtre ou verdâtre intérieurement, & couverte d'une peau rougeâtre & ridée.
Quant à la maniere de recueillir sa resine, quand l'arbre a cinq ou six ans, on lui sait des incisions longitudinales & un peu obliques, qui pénetrent jusqu'au bois dans la partie supérieure, à la couronne du tronc, vers l'origine des brancnes. C'est par ces incisions que coule la résine, d'abord blanche, ténue, glutincuse, transparente; peu à peu elle se fige se dureit, & devient jaune & rougeâtre. Si on la sépare de l'arbre à tems, elle est belle & brillante; si l'on tarde trop, elle devient sale & brune Le même arbre n'en donne pas plus de trois livres, & n'en donne qu'une fois; on le coupe après la premiere récolte, & l'on en plante un autre, parce que les jeunes arbres donnent plus de résine & la donnent meilleure que celle des vieux arbres.
BENITIER (Page 2:205)
BENITIER, s. m. en Architecture, est un vase de marbre de figure ronde ou ovale, & isolé, porté sur une espece de balustre; ou une coquille sur quelque console, & attachée à un pilier à l'entrée d'une église. (P)
BENNE (Page 2:205)
* BENNE, s. f. (Commerce.) c'est une voiture qui sert de mesure à charbon dans la Flandre. La benne contient 25 vaux ou 18 queues, & la queue 2 mannes. Pour faire une benne de charbon, il faut au moins six cordes de bois; la corde de bois revient rendue à Namur à dix escalins, & la benne à seize florins.
On nomme aussi benne un petit vaisseau qui sert à charger des bêtes de somme, pour transporter des grains, de la chaux, la vendange, &c. elle tient deux minots.
BENOIT - DU - SAUT (Page 2:205)
* BENOIT - DU - SAUT, (S.) Géog. petite ville de France au diocese de Bourges.
BENOITE (Page 2:205)
BENOITE, s. f. caryophillata, (Hist. nat. bot.)
genre de plante à fleur en rose, composée de plusieurs
feuilles disposées en rond, qui sortent des échancrures d'un calice d'une seule piece, & en forme de bassin.
Le pistil s'éleve du milieu de ce calice, & devient
dans la suite un fruit presque rond, sur lequel sont
attachées plusieurs semences, terminées chacune
par un prolongement en forme de queue. Tournef.
Inst. rei herb. Voyez
Benoite (Page 2:205)
BENSHEIM (Page 2:205)
* BENSHEIM, (Géog.) petite ville d'Allemagne dans l'electorat de Mayence, sur un ruisseau. Lon. 26. 15. lat. 49. 49.
BENTHEIM (Page 2:205)
* BENTHEIM, (Géog.) petite ville d'Allemagne avec château, au comte de même nom, dans le cercle de Westphalie, sur le Vecht. Lon. 24. 43. lat. 52. 23.
BENTIVOGLIO (Page 2:205)
* BENTIVOGLIO, (Géog.) petite ville & château d'Italie dans le Bolonois. Lon. 29. 4. lat. 44. 37.
BÉORI (Page 2:205)
* BÉORI, s. m. (Hist. nat.) animal des Indes occidentales qui ressemble à un veau, dont la peau est épaisse & dure, & qui vit d'herbes sauvages. C'est tout ce qu'on dit de cet animal, peut - être mieux connu & décrit par les Naturalistes sous un autre nom.
BEOTARQUE (Page 2:205)
BEOTARQUE, s. m. (Hist. anc.) nom de dignité
chez les Thébains. Thebes étant la plus considérable
ville & la capitale de la Béotie, les magistrats
& généraux qui y étoient charges du gouvernement
portoient pendant leur administration le nom de béotarques, c'est - à - dire, commandans ou gouverneurs
de la Béotie. Ce mot est compose du nom de la province,
& du Grec
BÉOTIE (Page 2:205)
* BÉOTIE, (Géog. anc. & mod.) province de Grece dite aujourd'hui Stramulipe; on la place ordinairement dans l'Achare - ou la Livadie. Elle étoit renfermée jadis entre la Phocide, la Thessalie>, la Doride, l'Attique, la mer Egée, ou l'Archipel & le Négrepont. On la divisoit en haute & basse: la haute comprenoit la ville de Lebadia, dite aujourd'hui Bodia, Cheronée, Orchomene, Platee, Amphielee, Leuctres, Hyampolis, Coronée, Thespie, &c. la basse comprenoit Thebes capitale du pays, qu'on appelle aujourd'hui Stives, Phocie, Mycalessus ou Malacassa, Anthedon, Tanagrada, &c.
BÉQUARRE (Page 2:205)
BÉQUARRE, en Musique, voyez
BEQUETTE (Page 2:205)
BEQUETTE, s. f. sans plusieurs Arts méchaniques,
tels que celui du D>masquineur, de l'Epinglier, du
Serrurier, du Plombier, du Chainetier, de l'Osévre,
&c. & même du Verrier; ce sont des pinces ou tenailles
à main à branches rondes & recourbées, &
dont les pointes, appellées aussi becs, sont courtes,
fortes, rondes, & coniques toutes deux, ou toutes
deux plates, ou l'une ronde & l'autre plate. Voyez
Bequette (Page 2:205)
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