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BASE (Page 2:116)
BASE: la base d'une figure, en Géométrie, est proprement,
& en général, la plus basse partie de son
circuit. Voyez
La base dans ce sens est opposée au sommet, comme à la partie la plus élevée.
On appelle base d'un triang>, un côté quelconque
de cette figure, quoiqu'à proprement parler, le mot
base convienne au côté le plus bas, sur lequel le
triangle est comme appuyé: ainsi la ligne A B est
la base du triangle A B C (
Ainsi le plan D F E est la base du cylindre A B
D E, (
La base d'une section conique est une ligne droite
qui se forme dans l'hyperbole & la parabole par la
commune section du plan coupant, & de la base du
cone. Voyez
Base (Page 2:116)
Base (Page 2:116)
Base du Coeur (Page 2:116)
On donne aussi ce nom à la partie principale de
l'os hyoïde, & au grand côté de l'omoplate. Voyez
Base des sabords (Page 2:116)
BASENTELLE (Page 2:116)
* BASENTELLE, (Géog. anc.) ville d'Italie dans la Calabre, où l'empereur Othon II. fut vaincu & fait prisonnier.
BASIEGES (Page 2:116)
* BASIEGES, (Géog.) petite ville de France, au Lauguedoc, dans le diocèse de Toulouse, entre cette ville & Carcassonne.
BASIENTO (Page 2:116)
* BASIENTO, (Géog.) riviere du royaume de Naples qui a sa source près de Potenza, dans la Basilicate, traverse cette province, & se jette dans le golte de Tarente.
BASILAIRE (Page 2:116)
BASILAIRE, adj. pris s. en Anatomie, épithetes
de différentes parties qui sont considérées comme servant
de bases: c'est dans ce sens que l'os sacrum &
l'os sphénoïde ont été appellés os basilaires. Voy.
Basilaire (Page 2:116)
L'artere basilaire s'avance sous la protubérance
annulaire, où elle distribue plusieurs branches; &
lorsqu'elle est parvenue à l'extrémité de cette apophyse,
elle se divise en deux, & s'anastomose avec
les branches postérieures de la carotide. Voyez
BASILE (Page 2:116)
BASILE (
Cet ordre a toûjours fleuri en orient; & presque tous les religieux qui y sont aujourd'hui en suivent la regle. Il passa en occident environ l'an 1057. Le pape Grégoire XIII. le réforma en 1579, & mit les religieux d'Italie, d'Espagne, & de Sicile, sous une même congrégation.
On dit que S. Basile s'étant retiré dans la province
de Pont vers l'an 357, y resta jusqu'en 362 avec des
solitaires, auxquels il prescrivit la maniere de vivre
qu'ils devoient observer en faisant profession de la
vie religieuse. Ensuite Rufin traduisit ces regles en
Latin; ce qui les fit connoître en occident, quoiqu'elles n'y ayent été suivies qu'au
BASILE (Page 2:116)
BASILE, s. m. (Menuiserie.) est la pente ou inclinaison du fer d'un rabot, d'une varlope, & généralement de tous les outils de Menuisier qui sont montés dans des fûts, & qui servent tant à dresser le bois qu'à pousser des moulures. La pente que l'on donne à ces fers dépend de la dureté des bois; pour les bois tendres elle forme avec le dessous du fût un angle de douze degrés, & pour les bois durs elle forme un angle de dix - huit degrés. On remarque que plus l'angle est aigu, plus il a de force; à moins que le bois ne soit si dur, qu'il ne puisse être coupé. Dans ce cas, le fer se place perpendiculairement au fût; & au lieu de couper, il gratte.
BASILIC (Page 2:116)
BASILIC, basiliscus, s. m. (Hist. nat.) animal fabuleux que les anciens mettoient au rang des serpens ou des dragons: on le croyoit de médiocre grosseur, & on prétendoit qu'il avoit sur la tête des éminences en forme de couronne. On a distingué trois especes de basilics; les uns brûloient & enflammoient tout ce qu'ils regardoient; les autres causoient par le même moyen la terreur & la mort; les basilics de la troisieme espece avoient la funeste propriété de faire tomber la chair de tous les animaux qu'ils touchoient: enfin il y avoit une autre espece de basilie qui étoit produit par les oeufs des vieux cocqs, &c. Toutes ces absurdités n'ont été que trop répétées par les Naturalistes: on peut juger par ce que nous en avons dit ici, que de pareils contes ne méritoiens pas d'être rapportés plus au long. (I)
Basilic (Page 2:116)
On distingue, en Jardinage, quatre sortes de basilics: trois domestiques, dont l'un est appellé le grand basilic; l'autre, le petit; le troisieme, le panaché; & le quatrieme est le sauvage, qui se divise encore en deux especes: tous fleurissent l'été, & viennent de graine.
Les basilics ne craignent point d'être arrosés en plein soleil: on les éleve sur couche & sous des cloches au mois de Mai. Quand ils sont en état d'être [p. 117]
Basilic (Page 2:117)
BASILICATE (Page 2:117)
* BASILICATE, (
BASILICON (Page 2:117)
BASILICON, (Pharmacie.) nom que les Apothicaires donnent à un onguent suppuratif. Voici comment il se prépare. Prenez résine de pin, poix navale, cire jaune, de chaque une demi - livre; huile d'olive, une livre & demie: faites les fondre au bainmarie; passez ensuite le tout. Cet onguent est nommé aussi tetrapharmacon: c'est un des meilleurs suppuratifs que nous possédions. Lemery ajoûte à cette formule la térébenthine de Venise.
Basilicon veut dire royal, à cause des grandes vertus de cet onguent. (N)
BASILICUM (Page 2:117)
* BASILICUM, (Hist. anc.) espece d'ajustement ou de vêtement des anciens, dont la nature nous est encore inconnue.
BASILIDIENS (Page 2:117)
BASILIDIENS, s. m. pl. (Hist. ecclés.) nom d'anciens hérétiques, sectateurs de Basilide, qui vivoit vers le commencement du 11. siecle.
Ce Basilide étoit sorti de l'école des Gnostiques, dont le chef étoit Simon le Magicien. Il croyoit avec lui que J. C. n'avoit été homme qu'en apparence, & que son corps n'étoit qu'un fantôme; qu'il avoit donné sa figure à Simon le Cyrénéen, qui avoit été crucifié en sa place.
Nous apprenons d'Eusebe que cet imposteur avoit écrit vingt - quatre livres sur les Evangiles, & qu'il avoit feint je ne sai quels prophetes, à deux desquels il avoit donné les noms de Barcaba & de Barcoph. Nous avons encore les fragmens d'un évangile de Basilide.
Ses disciples prétendoient qu'il y avoit des vertus
particulieres dans les noms, & enseignoient avec
Pythagore & avec Platon, qu'ils n'avoient pas été
inventés au hasard, mais qu'ils signifioient tous quelque
chose de leur naturel. Basilide pour imiter Pythagore, vouloit que ses disciples gardassent le silence
pendant cinq ans. Voyez
Suivant la doctrine de leur maître, ils croyoient que l'ame étoit punie en cette vie des péchés qu'elle avoit commis auparavant: ils enseignoient la métempsycose, & nioient la résurrection de la chair; parce que, disoient - ils, le salut n'avoit pas été promis au corps. Ils ajoûtoient, que dans chaque homme il y avoit autour de l'ame raisonnable plusieurs esprits qui excitoient les différentes passions; que loin de les combattre il falloit leur obéir, & se livrer aux desirs les plus déreglés. Clément Alexandrin, Strom. liv. II. & IV. (G)
BASILIGOROD (Page 2:117)
* BASILIGOROD, (Géog.) ville de l'empire Russien dans la Tartarie Moscovite, sur la rive droite du Volga au confluent de la Sura.
BASILIMPHA (Page 2:117)
* BASILIMPHA, (Géog.) riviere de Diarbeck dans la Turquie en Asie; elle se jette dans le Tigre, entre Mosul & Turit.
BASILINDE (Page 2:117)
* BASILINDE, s. f. (Myth.) nom d'une espece de fête que les Tarentins célébroient en l'honneur de Venus. Pollux prétend, liv. IX. que c'étoit un jeu des Grecs, dans lequel celui que le sort avoit fait roi, commandoit quelque chose aux autres. Lex. Jurid. Calv.
BASILIPOTAMO (Page 2:117)
* BASILIPOTAMO, (Géog. anc. & mod.) riviere de Grece en Morée, dans la province de Sacanie; elle reçoit d'autres rivieres, & se jette dans la mer au golfe de Castel - Rampani. Les anciens l'ont appellée, ou Hemerus, ou Marathon, ou Eurotas.
BASILIQUE (Page 2:117)
BASILIQUE, s. f. (Hist. anc. & mod.) mot tiré du
Grec
Le nom de Basilique signifiant maison royale, il est visible que c'est à cause de la souveraine majesté de Dieu, qui est le roi des rois, que les anciens auteurs ecclésiastiques ont donné ce nom à l'Eglise, c'est - à - dire au lieu où s'assemblent les Fideles pour célébrer l'office divin.
Ce mot est souvent employé dans ce sens par saint
Ambroise, S. Augustin, S. Jérôme, Sidoine, Apollinaire, & d'autres écrivains du
M. Perrault dit, que les basiliques différoient des
temples en ce que les colonnes des temples étoient
en - dehors, & celles des basiliques en - dedans. Voyez
Selon Bellarmin, tom. II. de ses controverses, voici
la différence que les Chrétiens mettoient entre les
basiliques & les temples. On appelloit basiliques les
édifices dédiés au culte de Dieu & en l'honneur des
saints, spécialement des martyrs. Le nom de temples
étoit propre aux édifices bâtis pour y célébrer les
mysteres divins, comme nous l'apprennent S. Basile, S. Grégoire de Nazianze, &c. Quelques anciens,
comme Minutius Felix, dans son ouvrage intitulé
Octavius, ont soûtenu que le Christianisme n'avoit
point de temples, que cela n'étoit propre qu'au Judaïsme & au Paganisme: mais ils parlent des temples
destinés à offrir des sacrifices sanglans, & à immoler
des animaux. Il est certain que les lieux destinés à
conserver & honorer les reliques des martyrs étoient
proprement appellés basiliques, & non pas temples.
Les Grecs font quelquefois mention des temples des
martyrs; mais ils parlent des lieux qui étoient con<pb->
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