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Philippe II. roi d'Espagne, se trouvant plus à portée que les autres prétendans, pour faire valoir ses prétentions sur la couronne de Portugal, s'empara de ce royaume, & le réunit à la monarchie espagnole en 1580. Il fut le premier qui, depuis les rois Goths, eut la gloire de voir toute l'Espagne sous sa domination, après avoir été divisée près de huit cens ans. Les successeurs de Philippe II. la posséderent dans le même état jusqu'à l'an 1640 que les Portugais, par un soulevement général, sécouerent le joug des rois castillans.
Une conspiration aussi bien exécutée que bien conduite,
dit M. de Voltaire, mit sur le trône la maison
de Bragance. Jean de Bragance fut partout proclamé
roi sans le moindre tumulte; un fils ne succede pas
plus paisiblement à son pere. La maniere dont Olivarez annonça à Philippe IV. la perte du Portugal
est célebre; rien ne fait mieux voir comme on sait
déguiser aux rois des nouvelles tristes.
Cette confiscation n'eut pas lieu, le Portugal devint un royaume considérable, surtout lorsque les richesses du Brésil, & les traités avec l'Angleterre, rendirent son commerce florissant. Joseph de Bragance, arriere petit - fils de Jean, est aujourd'hui sur le trône, & peu s'en est fallu qu'il n'ait perdu dernierement, par un assassinat, la couronne & la vie.
Cette couronne est héréditaire, & passe même aux enfans naturels au défaut des enfans légitimes.
Plusieurs écrivains ont donné les antiquités, l'histoire & la description du Portugal. Tels sont Gaspard Estazo, antiq. de Port. Antonio Vasconcellos, anaceph. reg. Lusitan. Jerôme Conertaggio, Edouard de Nugnez, Texeira, histor. de Port. Imhoff, stemma regum Lusitan. Maugin, description du Portugal; Lequien de la Neuville, hist. de Portugal, 2 vol. in - 4°. La Clede, hist. de Portugal. Vertot, révolutions de Portugal. Enfin le chevalier d'Oliveyra a indiqué les historiens & les écrivains de ce royaume dans des mémoires sur le Portugal, publiés à la Haye en 1743, in - 12. (D. J.)
Portugal (Page 13:158)
Cette terre bolaire se durcit au feu, & y devient
plus luisante; c'est pourquoi les Portugais & les
Espagnols en font des poteries appellées bucaros, &
que l'on appelle du boucaro en France, voyez
PORTUMNALES (Page 13:158)
PORTUMNALES, s. f. (Antiq. Grecq. & Rom.) portumnalia, jeux, combats en l'honneur de Portumne, dieu marin; on les célébroit à Rome le 17 du mois d'Août.
PORTUNUS (Page 13:158)
PORTUNUS ou PORTUMNUS, s. m. divinité romaine qui présidoit aux ports, comme son nom le signifie. C'étoit, selon les uns, Mélicertequ'on ho<cb->
PORTUOSUS - SINUS (Page 13:158)
PORTUOSUS - SINUS, (Géog. anc.) golphede
la grande - Bretagne, sur la côte duquel Ptolomée,
l. II. chap. iij. place les Parisi, & une ville nommée
Petuaria. Voyez
PORTUS (Page 13:158)
PORTUS, (Hist. nat.) nom qu'on a donné à une pierre précieuse blanche, mais moins éclatante que la perle.
Lucrinoque addita claustra, Atque indignatum magnis stridoribus oequor Julia quâ ponto longè sonat unda refuso.
PORUS (Page 13:159)
PORUS, s. m. (Mythol.) dieu de l'abondance, & fils de Métis, déesse de la prudence. Voici le conte que fait Platon sur ce dieu. A la naissance de Venus, les divinites de l'olympe célébrerent une fête à laquelle se trouva Porus, dieu de l'abondance. Quand ils furent hors de table, la Pauvreté, ou Pénie, crut que sa fortune étoit faite, si elle pouvoit avoir un enfant de Porus; c'est pourquoi elle alla se coucher à ses côtés, & quelque tems après elle mit l'amour au monde. De - là vient, dit notre philosophe, que l'amour s'est attaché à la suite & au service de Venus, ayant été conçu le jour de sa fête. Comme il a pour pere l'Abondance & la Pauvreté, aussi tient - il de l'un & de l'autre.
Porus (Page 13:159)
POSADE (Page 13:159)
POSADE, voyez
POSAGE (Page 13:159)
POSAGE, s. f. (Arts méchaniq.) l'action de mettre en place une porte, un parquet, des fenêtres, un lambris, des tapisseries en papier. J'ai donné tant pour le posage.
POSÉ (Page 13:159)
POSÉ, adj. voyez
Posé (Page 13:159)
POSEA (Page 13:159)
POSEA, s. f. (Hist. anc.) boisson du soldat romain, composée d'un peu de vinaigre dans de l'eau. On l'appelloit aussi oxycratum. Le soldat romain portoit toujours avec lui du vinaigre.
POSEGA ou POSSEGA (Page 13:159)
POSEGA ou POSSEGA, (Géog. mod.) ville de Hongrie dans l'Esclavonie, capitale d'un comté de même nom sur l'Orlava, à 26 lieues nord - est de Jaïcza, 44 au couchant de Belgrade, 50 de Bude, 70 de Vienne. Les Impériaux l'enleverent aux Turcs en 1687. Long. 35. 44. lat. 45. 37. (D. J.)
POSEIDIES (Page 13:159)
POSEIDIES, s. f. pl. (Antiq. Grecq.)
POSEIDON (Page 13:159)
POSEIDON, (Mythol.) surnom donné à Neptune, qui signifie brise vaisseaux, à cause que ce dieu présidoit aux tempêtes qui brisent les vaisseaux. On célébroit en son honneur des fêtes qui s'appelloient poseidies ou poseïdonies. Dans l'île de Délos, une des Cyclades, dit Strabon, il y a dans un bois hors de la ville un vaste temple remarquable par les salles
POSER (Page 13:159)
POSER, v. act. (Gram.) C'est asseoir, fixer, mettre en place. On dit poser le modele; ceux qui s'en mêlent devroient bien du moins quelquefois le poser plus naturellement, & d'une maniere plus analogue aux passions de l'homme & aux actions de la vie; poser une pierre, poser les armes; cette poutre porte ou pose à faux; huit & huit font seize, je pose six & retiens un; je pose en fait, pour constant, en principes; je l'ai tiré posé; poser d'abord clairement l'espece; poser de bons fondemens à une tour; c'est un homme posé.
Poser (Page 13:159)
Poser de champ, c'est mettre une brique sur son côté le plus mince, & une piece de bois sur son fort, c'est - à - dire, sur sa face la plus étroite. Poser de plat, c'est le contraire; & poser en décharge, c'est poser obliquement une piece de bois pour empêcher la charge, pour arcbouter, & pour contreventer.
On dit la pose d'une pierre, pour signifier l'endroit où elle est placée à demeure. Daviler. (D. J.)
Poser (Page 13:159)
Poser (Page 13:159)
Poser de plat, lorsqu'on met une piece de bois sur sa plus large face.
Poser en décharge, lorsqu'on met une piece de bois obliquement, soit pour empêcher la charge, soit pour arcbouter & contre - éventer.
Poser (Page 13:159)
Poser (Page 13:159)
POSEUR (Page 13:159)
POSEUR, s. m. (Archit.) c'est le nom qu'on donne à l'ouvrier qui reçoit la pierre de la grue, ou élevée avec la grue, & qui la met en place de niveau, d'alignement, & à demeure. Contreposeur est celui qui aide le poseur. (D. J.)
Poseur (Page 13:159)
POSIDEON (Page 13:159)
POSIDEON, s. m. (Calend. des Athéniens.) un
des douze mois de l'année attique, qui selon le pere
Petau, répondoit au mois de Février; on l'appelloit
posidéon, parce qu'il étoit consacré à Neptune, qui
se nomme en grec
POSIDIANAE AQUAE (Page 13:159)
POSIDIANAE AQUAE, (Géog. anc.) eaux minérales en Italie: Pline, liv. XXXI. ch. ij. dit qu'elles étoient sur la côte du golfe de Bayes, & qu'elles avoient pris leur nom de celui d'un affranchi de l'empereur Claude.
POSIDIUM (Page 13:159)
POSIDIUM, (Géog. anc.) nom commun à plusieurs
lieux. 1°. Posidium, ville d'Egypte, selon Stra<pb->
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